Avant, l’association Emmaüs était présidée par l’abbé Pierre. Aujourd’hui, Thierry Kuhn est aux commandes de cette entreprise de solidarité nationale – et désormais internationale – qui représente 15 000 personnes. Appliquant avec zèle les principes de l’abbé, Kuhn justifie sa défense des migrants par les mots suivants :
« L’abbé Pierre a créé les communautés Emmaüs comme lieu d’accueil inconditionnel de toute personne en difficulté qui se trouve à la rue »
Mercredi 18 janvier 2017, trois compagnons Emmaüs sans papiers ont été en effet interpellés à La Mure, une jolie petite bourgade de l’Isère (38). Sa défense des démunis est honorable, mais Thierry Kuhn a-t-il pensé un instant au déséquilibre dans la solidarité nationale (et accessoirement dans son association) que provoquerait un afflux massif de migrants ?
Quand on l’écoute, on a malheureusement l’impression d’entendre Jean-Claude Juncker, Anne Hidalgo ou George Soros :
« Il y a un certain nombre de signes en Europe particulièrement inquiétants. Ce repli sur soi, cette peur que l’on exploite dans la société. Notre responsabilité, c’est de montrer une autre France qui n’est pas repliée sur elle-même et qui, au contraire, est solidaire. »
« Il y a une espèce de radicalité qui est en train de se développer en France et en Europe qui refuse ces personnes en difficulté qui fuient la guerre la misère, il ne faut pas l’oublier. »
Pour écouter son interview sur RTL, cliquez sur ce lien.