La France est un pays de tempêtes, rapport à sa façade atlantique et à ses secousses politico-sociales internes. Comment se forme une tempête ? On a été chercher un tuto sur le site de Météo France, mais on n’a trouvé qu’un tout savoir sur les orages :
Sinon il y a un module Comment se forme une tempête, mais c’est tellement mal foutu qu’on ne sait plus où cliquer. Dire que c’est destiné à « l’éducation »...
La France, disions-nous, est un pays traversé de tempêtes depuis des siècles. Tempêtes humaines, tempêtes atmosphériques. On va parler des tempêtes humaines, celles d’aujourd’hui. Comme chacun sait, ça a encore cramé à Chanteloup-les-Vignes dans le 78 ce week-end du 2-3 novembre 2019. Il s’agit d’une tempête sociale, ou ethnique, plus précisément antifrançaise, ou anti-représentants de l’État. Les pompiers et les policiers, qui représentent l’ordre républicain, ne sont pas bien vus dans les quartiers défavorisés, habités en majorité par des Français d’origine immigrée dont le taux de pauvreté est fort... fort.
Le gros truc qui brûle, c’est l’Arche, le symbole de la réussite de la ville.
« Situé en bordure de la cité et géré par la Compagnie des Contraires, qui œuvre à Chanteloup-les-Vignes depuis vingt-huit ans (prévention de rue), le chapiteau (un investissement de 800 000 euros) accueillait 200 enfants de 5 ans à 17 ans, dont la moitié sont issus de la Noé. Bouleversée, Neusa Thomasi, la directrice et la fondatrice de cette école sociale du cirque, se souvient de “l’avertissement” reçu il y a un mois et demi. “On a tailladé au couteau les pneus de notre camionnette et ceux des voitures des professeurs”, raconte-t-elle. » (Le Monde)
Des groupes de délinquants de plus en plus jeunes se font la main et la guerre en exerçant leur violence sur les bâtiments publics et leurs fonctionnaires. Le pire, c’est qu’il s’agit d’une minorité, mais que cette minorité est extrêmement active, c’est-à-dire nocive. Bien évidemment, la justice soumise à la franc-maçonnerie ne saurait punir ces délinquants sans passer pour raciste, ce qui est tout bonnement inacceptable. Donc le merdier continue.
En fait, quand on y réfléchit bien, c’est toujours des minorités qui nous font chier
La nocivité des groupes de délinquants rappelle celle des groupes de délinquants oligarchiques qui sont aussi très peu mais qui font très mal à notre pays, et en plus la justice les absout toujours, pareil que les racailles du 9-3 ou du 7-8. La grande majorité des Français rêve de boulot et de paix [1], mais c’est sans compter sur cette pince de salopards d’en bas et d’en haut, qui sont très complices et qui maintiennent le pays dans une anxiété diffuse.
La réaction des politiques ? Bof, Nuñez montre les muscles mous et promet de taper fort contre les auteurs d’un clip de rap :
Insulter et outrager les policiers est inadmissible. C’est une atteinte grave aux valeurs républicaines. Évidemment la Justice en sera saisie. Soutien total à ceux qui nous protègent et qui continueront à lutter contre les trafics. https://t.co/6JHNck9EgM
— Laurent Nunez (@NunezLaurent) November 2, 2019
Mais on sait très bien que Nuñez est seulement capable de taper fort sur les Gilets jaunes, pas la peine de jouer les gros bras. L’autre réaction politique du moment c’est celle de Mélenchon, que la presse mainstream rêve d’éliminer. Le dernier exemple de traîtrise en interne vient du petit Thomas :
Naguère, @thomas_guenole animait les conférences de la @FranceInsoumise sur le thème : « Faut-il brûler les médias ? » Maintenant, il confie les bonnes feuilles de son livre au @LePoint Etonnant, non ? pic.twitter.com/zkbLfdh0VJ
— jean-michel aphatie (@jmaphatie) November 1, 2019
Mélenchon accuse donc Macron de jeter de l’huile sur le feu en jouant sur l’islamophobie, concept qui est aujourd’hui fertile électoralement, mais aussi dangereux :
Après cette tempête ethnico-politico-sociale permanente, la tempête naturelle baptisée Amélie, toujours des prénoms de jeunes filles, vous remarquerez. Il n’y a jamais une tempête Samuel ou Rachid, étrange, non ?
Une tempête fait des dégâts, rappelons-nous celle de 1999, dite tempête du siècle, mais ensuite, les hommes rebâtissent. C’est le principe des guerres américaines dans le monde depuis un bon siècle : on détruit tout sous un tapis de bombes et on envoie nos équipes de reconstruction, autrement appelées multinationales. Il y a au final deux industries humaines, le bâtiment et le débâtiment, la construction et la destruction.