C’est une seconde salve de témoignages, qui vise une nouvelle fois l’Unef. Cette fois, elles sont 16 femmes à dénoncer dans un article de Libération des viols et agressions dont elles ont été victimes entre 2007 et 2015 au sein du deuxième syndicat étudiant de France.
En novembre, 83 femmes, anciennes syndicalistes de l’Union nationale des étudiants de France (Unef) avaient déjà signé une tribune dans Le Monde avec pour dessein de dénoncer les violences sexistes et sexuelles au sein de cette organisation proche du PS.
[...]
Le quotidien [Libération] publie notamment le témoignage d’une militante qui accuse un « membre de la direction du syndicat entré à l’Unef au milieu des années 2000 » de l’avoir violée à La Courneuve (Seine-Saint-Denis) en septembre 2014, puis une deuxième fois en juin 2016, à Paris. Elle aurait porté plainte en janvier.
Une autre femme, ancienne petite amie de ce responsable, affirme elle aussi avoir été violée en juillet 2014. Selon le quotidien, elle « s’apprête » à porter plainte à son tour. D’après Libération, un étudiant entré dans l’organisation « au milieu des années 2000 » aurait par ailleurs commis un viol à l’été 2015 sur une jeune militante qui a déposé une main courante le 17 mars 2016 à Paris.
L’Unef était « alors un terrain de chasse sexuelle »
Plus généralement, l’article du quotidien décrit une organisation où les jeunes militantes étaient la cible de pressions insistantes, notamment sous la présidence de Jean-Baptiste Prévost (2007 -2011) marquée « par une multitude de dérives ». L’Unef était « alors un terrain de chasse sexuelle », écrit Libération.