Selon l’OSDH, près de 60 civils syriens ont péri mardi dans des raids de la coalition internationale dans la province d’Alep. Il pourrait s’agir du plus lourd bilan civil depuis le début de ces frappes menées sous l’égide des États-Unis.
Pour Amnesty international, il pourrait s’agir du « bombardement [de la coalition] le plus coûteux en vie de civils » depuis le début de ses opérations antijihadistes en Syrie. Près de 60 civils ont été tués mardi 19 juillet au cours des raids de la coalition menés par les États-Unis près d’un village de la province d’Alep tenu par l’organisation État islamique (EI), affirme l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH). [...]
« Il y a eu au moins 56 morts civils, dont 11 enfants, et des dizaines de blessés, dont certains grièvement atteints », a-t-il précisé. Rami Abdel Rahmane s’appuie sur un vaste réseau de sources médicales et de militants à travers la Syrie.
La coalition a confirmé à l’AFP avoir effectué des frappes près de Minjeb. « Nous allons examiner toutes les informations dont nous disposons sur l’incident », a indiqué la coalition. « Nous prenons toutes les dispositions pendant nos missions pour éviter ou minimiser les pertes civiles [...] et nous conformer aux principes du droit de la guerre. »
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Selon Le Monde, le bilan pourrait être beaucoup plus élevé :
« Quand les membres de la défense civile sont intervenus mardi matin, ils ont récupéré 85 cadavres dans les décombres, principalement des femmes et des enfants, explique le responsable municipal, joint par téléphone. Mais lorsqu’ils ont pu faire venir leur matériel de déblaiement, beaucoup d’autres corps sont apparus. Nous sommes à plus de 200 morts et le décompte n’est pas terminé. »