Alep, la plus grande ville de Syrie, après 7 ans d’une longue guerre, a finalement été libérée par l’armée syrienne avec le soutien massif des forces aériennes russes. La ville et une partie de son territoire suburbain sont actuellement entièrement sous le contrôle de l’armée syrienne, mais des terroristes ont réussi à reculer de plusieurs kilomètres.
« L’armée arabe syrienne (AAS) a officiellement capturé les dernières zones contrôlées par les djihadistes islamistes à Alep et aux alentours, mettant ainsi fin à une bataille de près de huit ans. Selon une source sur le terrain à Alep, la victoire de l’armée syrienne est survenue cet après-midi après la capture des secteurs de Lairamun et Kafr Hamra, qui, pendant la plus grande partie de la guerre, étaient contrôlés par des terroristes islamistes. En plus de capturer Kafr Hamra et Lairamun, l’armée syrienne a également pris le contrôle du quartier de l’Association Al-Zahraa, qui était le principal champ de bataille de la ville d’Alep pendant la majeure partie de la guerre. Dans le même temps, l’armée syrienne a également capturé les dernières villes de la plaine d’Anadan, notamment Greitan, Babis et Anadan », selon l’édition arabe et des reportages d’Al Masdar News.
Des avions de combat russes ont aidé à détruire les abris des terroristes et d’énormes colonnes d’équipement ont été détruites sur le champ de bataille, en particulier, il a été signalé que des Su-24, Su-35 et Su-25 russes ont participé à l’attaque. De même, des Iraniens ainsi que des forces du Hezbollah, et des forces démocratiques syriennes, et d’autres ont également participé activement à la libération d’Alep.
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Les terroristes djihadistes ont lancé une contre-offensive dans la campagne sud-ouest du gouvernorat d’Alep après avoir perdu plusieurs zones au profit de l’armée arabe syrienne (AAS) au cours des 72 dernières heures.
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Selon une source militaire de la région, les terroristes djihadistes ont ensuite pris d’assaut les positions de l’armée syrienne dans le but de submerger les troupes près de l’axe frontalier Idlib-Alep.
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Il était prévisible que la dernière poche de résistance djihadiste, malgré la protection de la Turquie, soit nettoyée par les forces syriennes, soutenues par leur allié russe.
Le 11 février, France 24 consacrait un débat à cette nouvelle guerre dans la guerre de Syrie.
Les discussions qui s’engagent entre Russes et Turcs n’empêchent pas les forces gouvernementales syriennes de récupérer leur territoire.
« Sergueï Lavrov a déclaré que la victoire du régime syrien était "inévitable" dans la province d’Idleb, en Syrie, où la Turquie dispose de 12 postes d’observation, en vertu d’un accord conclu en 2018 entre Moscou et Ankara.
Melvut Cavusoglu a souligné qu’une délégation turque se rendrait lundi à Moscou, après la visite d’envoyés russes, dont des responsables militaires et des services de renseignement, il y a une semaine à Ankara, sans que cela aboutisse à un accord concret.
"La clé pour mettre fin à cette crise, c’est la Russie", a pour sa part déclaré à Munich Kenneth Roth, le directeur de Human Rights Watch. "Le gouvernement syrien ne peut pas continuer sans le soutien aérien de la Russie. Et la Russie avance plusieurs excuses. Elle souligne tout d’abord qu’il y a environ 10 000 djihadistes qui contrôlent Idleb. C’est vrai, mais cela ne justifie pas un bombardement aveugle de la population civile." » (Euronews)
Trump a sorti les grands mots, mais il a laissé faire, selon sa technique habituelle. Il a néanmoins qualifié de « violences » la guerre antiterroriste du gouvernement de Damas.
Le président américain Donald Trump a exhorté la Russie à cesser de soutenir les « atrocités » du régime du président syrien Bachar al-Assad, a annoncé dimanche la Maison-Blanche.
Pendant une conversation téléphonique avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, Donald Trump a « exprimé sa préoccupation au sujet des violences à Idleb », dans le nord-ouest de la Syrie, et « a exprimé le souhait des États-Unis d’assister à la fin du soutien de la Russie aux atrocités du régime d’Assad », a fait savoir la présidence américaine.
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En vertu d’un accord de désescalade conclu en 2018 entre Moscou et Ankara, la Turquie dispose de douze postes d’observation dans la province d’Idleb. Mais la tension est montée entre Ankara et Moscou après la mort de 14 Turcs tués dans les bombardements des forces gouvernementales syriennes dans la région. Une délégation turque doit se rendre à Moscou lundi, après une visite de responsables russes la semaine dernière qui n’a abouti à aucun accord concret.
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