Le 23 mars 2024, l’invité du Samedi politique de TVL est Florian Philippot, le président des Patriotes. L’entretien avec Élise Blaise commence fort.

01’17 : La reconversion de Véran

Philippot  : On a eu beaucoup de boxeurs ces derniers temps, on a eu Véran, qui s’est mis en scène, avant de partir à la clinique des Champs-Élysées, faire de la médecine esthétique, injecter du botox.

Blaise : Attention, il a dit pas de pénis et pas de fessiers !

Philippot  : Il a dit ça dans Le Parisien, « je ne toucherai ni aux pénis ni au fessiers », nous étions tous rassurés. Voilà, il va passer en tout cas de l’injection à ARN messager à injection de botox, sacrée reconversion. Enfin, il peut se planquer dans sa clinique dorée, on ira le chercher quand même, qu’il soit pas totalement rassuré, parce qu’il a quand même encore quelques comptes à rendre sur ce qu’il a fait comme ministre de la Santé.

02’27 : Macron en boxeur

« Et là il est en boxeur avec des biceps comme ça, photoshopé évidemment, c’est le naufrage de cette présidence, de cet homme. Je me suis amusé à regarder la presse internationale sur ces photos, Allemagne, Belgique, Autriche, États-Unis, ça rit partout, c’est un éclat de rire mondial ! Macron, ça n’est plus qu’un éclat de rire mondial, c’est l’humiliation permanente, cet homme aime être humilié, ça fait partie de ses goûts personnels, on ne le jugera pas, mais il n’a pas le droit d’humilier la fonction et la France. »

03’12 : Macron craint pour sa sécurité

« Il est maintenant en gilet pare-balles permanent quand il est à l’étranger, et peut-être même en France d’ailleurs, c’est dans l’enquête de Marianne, ils mettent que maintenant il se balade en gilet pare-balles au moins à l’étranger, mais certains avaient supputé, quand il a fait le Salon de l’agriculture, vous savez où ça s’est pas très, très bien passé pour lui, certains avaient déjà remarqué qu’il avait manifestement un gilet pare-balles aussi. Il craint que les Russes ne lui fassent du mal, il flippe énormément, dit-on dans l’article, il a renforcé les malabars autour de lui, il demande aux préfets d’assurer des bulles de sécurité, donc cet homme est un trouillard, c’est un trouillard !

Il n’a pas de raisons de craindre, il a une sécurité de plusieurs centaines d’officiers de sécurité autour de lui, il a doublé, c’est écrit dans l’article aussi [de Marianne], le nombre d’officiers de sécurité par rapport à Hollande quand il est arrivé à l’Élysée. Macron se surprotège, ce qui est inquiétant, si vous voulez, cette psychologie-là, c’est un trouillard, il craint, il a peur, et d’ailleurs il a annulé deux fois un déplacement en Ukraine pour cette raison-là, c’est confirmé dans l’article de Marianne, alors qu’il nous a fait croire autre chose.

C’est le syndrome du trouillard, il compense par du verbal, alors par les photos photoshopées de ses biceps, et par du verbal, les discours martiaux, « je vais envoyer des troupes en Ukraine, des troupes au sol », tout ça, c’est pour compenser, si vous voulez. Donc c’est un personnage qui est psychologiquement déséquilibré, il faut le dire, c’est visible maintenant pour tout le monde. C’était pas bien de le dire jusqu’à peu, je suis désolé, même c’est L’Express qui a sorti un article sur la rivalité Attal-Macron en disant dans l’entourage d’Attal, on dit que Macron n’est pas rationnel. L’inverse de la rationalité, c’est la folie, hein. C’est avoué maintenant. Donc il compense par des discours qui en fait mettent en danger la France. Parce que là on joue pas avec la guerre et la paix, c’est du sérieux. »

22’49 : Desportes en prend pour son grade

« Comparer se lever d’une chaise ou rester assis à envoyer des hommes se faire trouer la peau sur le front, vous savez, suite à ces paroles-là, puisque Macron a libéré la paroles, tous les dingues s’expriment, dingos de guerre. »

« Je pense que le général Desportes, qui est un va-t-en-guerre depuis le début (...), je crois qu’il ne se serait pas senti autorisé moralement même à dire une chose aussi dégueulasse, c’est horrible, on est dans la dégueulasserie, là, faire appel, il a dit ça dans Le Point, faire appel au sang des fils et filles de France, mais c’est monstrueux. Il ne se serait pas senti autorisé à dire ça si Macron n’avait pas dit avant on va envoyer des troupes au sol possiblement... »

25’15 : Macron manipulé par Washington ?

« Vous savez, malgré tout, il faut faire attention : il y a des faucons dans les couloirs de Washington, qui voient que les États-Unis ne font pas le sale boulot eux-mêmes, notamment parce qu’il y a heureusement au Congrès américain des élus trumpistes qui bloquent, depuis des mois maintenant, de nouvelles aides militaires et financières à l’Ukraine, alors ces faucons se disent faut qu’on trouve le pigeon de service pour aller faire le sale boulot, donc on va aller chercher le plus orgueilleux, on va le flatter, on va le manipuler, on va l’utiliser, on va utiliser ses faiblesses, quelle est la faiblesse principale de Macron ? C’est son narcissisme, sa personnalité, son tempérament. Donc on va aller chercher notre pigeon français et on va lui faire faire le sale boulot, et lui il sera flatté de jouer ce rôle-là, le chef du monde libre, ce qu’il doit imaginer dans sa tête, et il va sortir cette dinguerie. »

27’31 : appel à l’armée

« Il vaut mieux avoir une énorme polémique nationale, qu’on ait le sentiment que des militaires quittent leur devoir de réserve, qu’on ait le sentiment que la Grande Muette l’ouvre alors qu’elle devrait rester muette, je préfère ça, que ce soit même une crise institutionnelle, que ce soit gravissime, qu’on aille très loin dans la transgression de ce qu’on doit faire, plutôt que de prendre le risque d’envoyer effectivement des fils et des filles de France verser leur sang pour le Donbass, pour Zelensky, donc pour l’OTAN, pour l’Union européenne et pour BlackRock ! »

38’51 : Macron et la guerre

« Je dis la même chose depuis le 22 février 2022, j’ai même sorti un essai, à ce moment-là, petit essai, Manifeste pour la paix et la liberté, où j’annonçais dedans – je demande à tout le monde de le lire, si ils veulent, je l’ai écrit un soir de février 2022 –, j’annonce dedans que Macron va devenir dingue, qu’il va nous entraîner dans la guerre ! »