LES DOMMAGES COLLATÉRAUX DE LA MACRONIE : LA MORT D'UN ADOLESCENT SUR LA CONSCIENCE
- Régime de l'hypocrisie : quand la cause prioritaire de Brigitte Macron est piétinée par la macronie elle-même - pic.twitter.com/fggTemcw2h
— Contre Attaque ⏚ (@ContreAttaque_) September 17, 2023
Allo Brigitte ?
Elle s’appelle Charline Avenel, c’était jusqu’à juillet 2023 la rectrice de l’académie de Versailles, mise en cause dans le suicide d’un ado de 15 ans à Poissy (92). Harcelé depuis octobre 2022, il s’est pendu le 5 septembre 2023 à son domicile. Le rectorat, au lieu de protéger l’enfant, a menacé les parents.
Entre-temps, les parents ont remué ciel et terre pour avertir du danger. La lettre qu’ils ont reçue du rectorat d’Avenel vaut le détour : elle menaçait les parents d’une plainte en leur demandant « d’adopter une attitude constructive et respectueuse » !
Suite à une première TS, les parents avaient pourtant élevé le niveau d’alerte en secouant le proviseur du lycée de leur fils :
« Il est incompréhensible que vous puissiez laisser un adolescent subir une telle violence verbale et psychologique dans votre établissement sans réagir d’une quelconque manière, aussi allons-nous déposer plainte et vous considérer comme responsable si une catastrophe devait arriver à notre fils. »
La catastrophe est arrivée. Le proviseur avait considéré, après des « entretiens » avec les élèves harceleurs et Nicolas, que « la situation était en phase de résolution ».
Au-delà de ce monument de lâcheté, c’est la lettre du rectorat qui va faire le plus mal aux parents : Avenel ose parler d’un « supposé harcèlement » ! Elle menaçait même les parents d’une « plainte en dénonciation calomnieuse », en rappelant que ça pouvait leur valoir « 5 ans de prison et 45 000 euros d’amende » ! BFM TV a publié ces échanges surréalistes.
Les harceleurs, eux, courent toujours. Mais avec une justice dirigée par Dupond-Moretti, l’avocat qui a terrorisé les enfants d’Outreau victimes de viol pour neutraliser leurs témoignages, rien d’étonnant.
Pour la forme, Attal et Bornstein se sont énervés contre le rectorat, mais le haut fonctionnaire macroniste a été exfiltré dans la maison d’en face, chez Ionis, le puissant groupe privé qui prospère sur la ruine de l’école publique. La totale !
Pour parfaire ce tableau, déjà bien noirci par le combo proviseur-rectorat, on a retrouvé le parcours de l’ambitieuse macroniste, qui avait été pressentie, pendant l’épisode Le Graët, pour reprendre la FFF :
Pendant ce temps, des établissements expérimentent les toilettes mixtes filles-garçons. On est bien en France, le pays qui marche sur la tête... de ses enfants.