C’est un puzzle en trois pièces. D’abord, un long thread traduit en substance sur la personnalité et l’idéologie de Brabeck ; une vidéo de Leyen dans l’université Ben Gourion de Tel-Aviv ; et enfin le scandale Nestlé-Kohler. Vous allez voir que tout se tient, en haut lieu, et en profondeur.
Qui est le patron du nouveau Forum économique mondial ?
Klaus Schwab est absent. Mais l’homme qui le remplace pourrait être encore pire. Voici Peter Brabeck, seigneur de l’entreprise, tyran de Nestlé et désormais à la tête du Forum économique mondial. Vous n’avez jamais entendu parler de lui. C’est intentionnel.
Peter Brabeck est l’ancien directeur général et président du conseil d’administration de Nestlé, le plus grand empire mondial de l’alimentation et des boissons. Il a dirigé Nestlé de 1997 à 2008. Ses convictions font passer Schwab pour un modéré.
La citation la plus célèbre de Brabeck ?
« L’opinion qui me semble extrême est représentée par les ONG, qui se battent pour que l’eau devienne un droit public. Cela signifie qu’en tant qu’être humain, vous devriez avoir droit à l’eau. C’est une solution extrême. »
Oui, il l’a dit. Nestlé a acheté des droits sur l’eau dans le monde entier, en particulier dans les zones de sécheresse. Elle n’a presque rien payé pour l’extraire, l’a mise en bouteille et l’a revendue à des communautés en difficulté en réalisant des bénéfices.
Dans la forêt nationale californienne, Nestlé (sous la direction de Brabeck) a siphonné 45 millions de gallons d’eau de source de Strawberry Creek pour presque rien. Les ruisseaux se sont asséchés. Les écosystèmes se sont effondrés. Nestlé a gagné des milliards. Les habitants ont été victimes de la sécheresse et se sont vu revendre de l’eau en bouteille.
Mais si vous pensez que ce type n’est qu’un homme d’affaires... attendez de savoir ce qu’il s’est passé sous sa direction chez Nestlé... En 2005, Nestlé a été poursuivie en justice par d’anciens enfants esclaves du Mali. Ils ont déclaré que Nestlé savait qu’ils avaient été victimes de trafic, battus et forcés à travailler dans des plantations de cacao en Côte d’Ivoire.
L’action en justice affirme que Nestlé a payé des fournisseurs pour réduire les coûts, puis a fermé les yeux lorsque ces coûts étaient supportés par des enfants enchaînés. Brabeck était PDG à l’époque. Nestlé a nié toute responsabilité, mais n’a pas pour autant blanchi son nom. Elle a obtenu un non-lieu pour vice de forme, et non pour innocence. La même année, aux Philippines, le dirigeant syndical de Nestlé, Diosdado Fortuna, a été assassiné. Un autre dirigeant syndical avait été tué quelques années auparavant. Pas d’indignation. Pas d’enquête. Pas de justice. […]
Sous sa direction, Nestlé a poussé :
les aliments cultivés en laboratoire
le génie génétique
l’approvisionnement alimentaire contrôlé par l’IA
des partenariats pharmaceutiques avec les gouvernements
Ce n’est pas de l’alimentation. Il s’agit de contrôle social. Brabeck a participé à des panels du WEF, à des groupes de réflexion et à des réunions de l’élite Bilderberg. Il n’a jamais eu de comptes à rendre – il a seulement été élevé. Cela en dit long. […]
Brabeck ne croit pas aux droits. Il croit en la propriété des entreprises. De votre nourriture. De votre eau. De vos données. De votre avenir.

Après cette présentation quelque peu diabolique du nouveau maître du monde dystopique, passons à la récompense de l’eurotraîtresse en chef, Ursula von der Leyen, par une université israélienne en 2022. Quel est le lien ? il n’y a pas une feuille de papier à cigarette entre Leyen et Schwab, la présidente – jamais élue par les peuples – de la Commission européenne ayant exactement appliqué l’Agenda 2030 du professeur.
C’est à 8’26 qu’on a sursauté lors de la présentation de la bonne femme...
« Le comité exécutif de l’université Ben-Gourion du Néguev décide par la présente d’honorer le Dr Ursula von der Leyen en reconnaissance d’une femme d’État exceptionnelle, présidente de la Commission européenne, guidant l’Union européenne vers un avenir prometteur en promouvant la démocratie, la paix et l’unité parmi ses membres, en reconnaissance de son leadership inspirant, dirigeant l’Union avec assurance à travers les hauts et les bas, y compris pendant la guerre actuelle sur le continent. »
Autant dire qu’entre menteurs en chef, on s’entend très bien. Aujourd’hui l’UE est en crise, en guerre et en dislocation. Le malheur s’est abattu sur les peuples européens, du seul fait de leur direction mondialiste à Bruxelles.
Troisième clou dans notre cercueil, les affres de l’ex-président français, Macron n’étant qu’une marionnette. Kohler est mouillé dans l’affaire Nestlé. Le Point, pourtant un journal pro-pouvoir, écrit :
« Oser dire les choses, c’est la plus grande contribution que je puisse faire à la société », soutient Yasmine Motarjemi dans Ce que l’empire Nestlé vous cache, le livre qu’elle vient de publier aux éditions Robert Laffont, rédigé avec l’aide du journaliste Bernard Nicolas. Dix années durant, cette ancienne salariée de l’Organisation mondiale de la santé a exercé le poste de directrice de la sécurité alimentaire au sein du groupe suisse Nestlé, géant implanté dans 190 pays à travers 2 000 marques. Les alertes sanitaires qu’elle a tenté de lancer au sein de l’entreprise ont entraîné son licenciement, en 2010.
Après treize ans de procès pour harcèlement contre son ex-employeur, qu’elle a gagné en appel en janvier 2023, Yasmine Motarjemi se livre sur ces dysfonctionnements qui ont, selon elle, provoqué des drames chez les consommateurs, et qu’elle a vécus de l’intérieur : lait infantile contaminé, biscuits pour bébés responsables d’étouffements, fraude du « faux lait » au Cameroun…
Les révélations sur le scandale des eaux minérales de Nestlé Waters – pendant des années, l’industriel a traité de l’eau contaminée par des bactéries fécales ou des produits chimiques, vendue comme une « eau minérale naturelle » sous les marques Perrier, Hépar, Vittel ou Contrex, au mépris de la réglementation européenne – sont loin de surprendre la lanceuse d’alerte.
L’Élysée et Matignon connaissaient les pratiques trompeuses de l’entreprise, pourtant autorisée à continuer de commercialiser ses eaux secrètement filtrées. Récemment convoqué pour répondre devant une commission d’enquête parlementaire sur les eaux minérales, l’ex-secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler (il vient de quitter ses fonctions pour rejoindre la Société générale comme directeur général adjoint) se mure dans le silence.
Connivence, corruption et impunité sont bien les trois mamelles de l’euromondialisme.