L’échange entre le journaliste Francis Letellier et le sénateur RN Stéphane Ravier est symbolique : c’est un dialogue de sourds entre un mondialiste et un souverainiste. Les questions du journaliste relèvent de l’antiréalisme – on a dépassé le stade du surréalisme depuis longtemps –, les réponses du politique relèvent du bon sens.
Nous sommes dans l’émission Dimanche en politique, le 30 juin 2019 sur France 3. L’actualité est dominée par le refus du ministre de l’Intérieur italien, Matteo Salvini, de laisser le Sea-Watch 3 accoster en Italie et déverser sa cargaison de migrants dans un pays qui n’en peut plus (l’Italie en a accueilli 700 000 en deux ans lors de la grande crise migratoire de 2015-2016). Même s’ils ne sont que 42, mais 42 très symboliques.
L’affaire du refus italien a secoué l’Europe sentimentale – ou masochiste, au choix– qui y a vu une presque condamnation à mort des 42 clandestins, transbahutés par un navire mondialiste dirigé par une femme, une gauchiste allemande agressive lookée comme une antifa cradingue. Et qui répond au doux nom de Carola Rackete ! Quand l’extrême gauche européiste se heurte à la droite souverainiste italienne...
Finalement, le navire migratoire a accosté de force à Lampedusa, en Italie, et la capitaine a été arrêtée pour avoir enfreint la loi. Réaction sur Twitter de Salvini à l’arrestation de la fraudeuse : « Mission accomplie. Capitaine hors-la-loi arrêtée, navire pirate séquestré, maxi-amende à l’ONG étrangère ». Carola risque 10 ans de prison et le fondateur de son ONG une amende de 900 000 euros.
On voit à travers cette affaire que le mondialisme viole les lois des nations en jouant sur le sentiment humanitaire, qui a été opportunément développé par des agents comme Kouchner et soutenu par des financiers comme Soros. Les médias abondent dans ce sens mais les peuples ne sont plus dupes, ce qui ajoute à la crise de la démocratie, ou plutôt de la fausse démocratie, les médias faisant croire que les peuples sont pour leur propre disparition ! L’objectif est bien de détruire les lois qui font les pays grâce à un déversement forcé de clandestins, une instrumentalisation qui ne choque pas la gauche immigrationniste.
Letellier : « Vous les appelez clandestins, pour vous ce ne sont pas des migrants, des réfugiés ? »
Ravier : « Ce sont des clandestins. Ce sont des clandestins. »
Letellier : « Tout le temps qu’ils n’ont pas de papiers, mais ils les auront peut-être ! »
Ravier : « Et la seule méthode, la seule méthode, qui permettra qu’il n’y ait plus de drames en méditerranée, c’est la méthode Salvini, c’est la méthode en Australie, “No way” [“hors de question”] : vous n’aurez aucun droit. Si vous posez un pied chez nous, vous ne pourrez pas poser le second parce que vous serez expulsé et il n’y a pas de drame pour ces candidats à l’immigration en Australie parce que il n’y a pas de candidats à la traversée. Ils savent qu’ils ne seront pas reçus. Et grâce à Salvini, permettez-moi de terminer, et grâce à la politique de Matteo Salvini il y a moins de morts en Méditerranée aujourd’hui qu’il y en avait hier. »
Francis Letellier est tenu par les obligations immigrationnistes du service public audiovisuel. Il tente à chaque sujet d’imposer la vision sorossienne des choses, mais Ravier tient bon, grâce en partie à l’astuce du « zéro clandestin, zéro mort en mer ». C’est de bonne guerre, devant des arguments mondialistes complètement absurdes et surtout autodestructeurs.
Pour bien faire culpabiliser le chaland, Letellier commence son émission par l’image du père et de sa fille noyés en tentant de rejoindre les États-Unis à travers le Rio Grande, photo qui a été mise sous le nez, façon de parler, de Donald Trump pour montrer que sa politique de fermeté à l’égard des clandestins du sud (américain) était meurtrière.
Letellier : « Quand vous voyez cette photo, ça suscite quoi comme sentiments chez vous ? »
Ravier : « Personne ne peut rester insensible devant un tel drame. Le souci, c’est que certaines associations, certains politiques, utilisent ces drames pour mener une stratégie d’émotion et de culpabilisation pour faire accepter... »
Letellier : « Est-ce que c’est pas comme ça qu’on alerte ? »
Ravier : « Pour faire accepter ce que, en France en tout cas et aux États-Unis je crois, on ne souhaite plus, c’est-à-dire une immigration massive. »