Au secours, Stéphane Guillon revient. L’humoriste pas drôle qui pleurnichait parce que Voici s’était moqué de lui ou que France Inter ne voulait plus de lui, reprend du service chez Ardisson sur Canal+ ce 19 mars 2016, pour se faire à nouveau le défenseur du Système en s’attaquant à tout ce qui n’est pas bien-pensant. Plus larbin que ça, tu meurs SDF dans ses Porsche de collection !
Guillon, une sorte de spécialiste de l’invective haineuse mal maquillée en vanne. La pauvreté de ses thèmes et l’absence totale de profondeur de ses connaissances politiques l’obligent à s’attaquer à des personnes, à grand renfort de lâcheté et de bassesse. On est loin du courage historique d’un Dieudonné ou de la malpensance acide d’un Pierre-Emmanuel Barré. Même Nicolas Bedos est plus honnête que ce bourgeois flippé qui se range toujours derrière les puissances et les puissants du jour.
On attend encore cet assassin médiatique de jeunes femmes sur les personnalités et les groupes de pression suivants : Roger Cukierman, BHL, le CRIF, la LICRA, SOS Racisme, le Grand Orient de France... Des cibles pour l’humour à la réponse autrement plus violente que celle de « la blonde raciste » du FN.
Servilité à l’état pur
Lâcheté parce que protégé par cet assemblage qui fait office de police politique – qui ne dira jamais son nom –, il peut s’attaquer impunément à ceux qui sont déjà la cible d’attaques perfides, et permanentes. La perversion absolue du rôle du bouffon, qui devrait faire rire aux dépens des puissants, et dont le talent consiste à se faire suffisamment aimer du peuple pour être intouchable. Après chaque phrase poussive, qui s’en prend à ceux que le peuple a vraiment choisis, Guillon court se planquer derrière les forces de l’Ordre.
Lâcheté, bassesse, et hypocrisie : il faut entendre ce grand bourgeois prendre la défense des SDF, injustement vilipendés par les grands bourgeois du XVIe arrondissement... On y croit ! Décidément, quand on ne possède pas de nobles vertus, tous les vices vont ensemble. Ce n’est pas la paresse, mais la lâcheté, qui est la mère de tous les vices.
Que dire d’Eldin, le petit poil à gratter des politiques, qui participe évidemment à leur « com » et à leur sympathie dans l’opinion, obligé de rire et d’abonder, exhibant sa compatibilité avec les buts du système médiatico-politique... Que dire aussi de Coco Tkt flanqué de son « JAP » (juge d’application des peines) le rabbin Serfaty, qui ont pourtant compris de quoi il retournait, mais qui n’arrivent même pas à garder un semblant de dignité, applaudissant comme des moutons à la saillie anti-Le Pen.
Et Ardisson, bien obligé d’inviter cette bande de larbins, parce qu’il le faut bien, même si la chaîne perd 400 000 abonnés sur un an... Les hommes en gris de Canal n’ont toujours pas compris le rapport entre la compromission politique et l’impopularité. La fuite des cerveaux et des Français qui conservent un peu de dignité n’est pas près de s’arrêter.
« Elle a raison Marion Maréchal, deux hommes ou deux femmes ensemble, c’est la porte ouverte à toutes les déviances : zoophilie, gérontophilie, acrotomophilie, c’est quand vous êtes attiré par un partenaire amputé... Mais la pire déviance, c’est la mariontophilie, c’est une vraie saloperie. C’est quand vous êtes attirés par des blondes intolérantes, méprisantes et xénophobes : Brigitte Bardot, les filles Le Pen, Eva Braun, la blonde raciste vous fait bander. »