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Stade de France – Lallement à l’ouest devant les sénateurs : "C’est quoi votre problème ?"

Il faut écouter ce préfet, responsable de la sécurité de Paris et sa couronne, complètement à l’ouest devant les questions légitimes des sénateurs. Un mélange de je-m’en-foutisme et de sous-évaluation du désastre de la chaîne de sécurité publique le 28 Mai au Stade de France.

Le haut fonctionnaire, qui pérorait avec sa casquette grotesque pendant la répression des Gilets jaunes, n’a vraiment pas le niveau de sa tâche. L’État français est vraiment miné par la médiocrité !

Le clou de sa déposition, si l’on peut dire, à propos des gazages excessifs par les FDO, c’est cette sortie sur Mai 68 et les Gilets ,jaunes, qui ont connu des centaines de blessés graves :

« Et à la gare de l’Est ? », demande le sénateur écologiste, Thomas Dossus. « À la gare de l’Est aussi, je pense que c’était approprié », répond-il. Le fil rouge de mon action depuis que je suis préfet de police, c’est d’éviter les morts et les blessés graves. J’ai eu la chance de les avoir évités. Mai 68, il y a eu des morts. Pendant les gilets jaunes, il n’y a pas eu de morts à Paris », a-t-il ponctué son propos.

 

Tout simplement indigne.

– La Rédaction d’E&R –

 


 

Un début de mea culpa sur le fameux chiffre de 30 à 40 000 supporters présents sans billet valide lors de la finale de Ligue des champions, et une justification de l’usage du gaz lacrymogène, le préfet Didier Lallement est cependant resté droit dans ses bottes lors de son audition au Sénat sur les incidents du Stade de France, le 28 mai dernier.

 

 

Le président LR de la commission des lois du Sénat, François-Noël Buffet avait donné une consigne claire au préfet Lallement. À l’issue de son audition sur les causes et la gestion des incidents qui ont émaillé la finale de la Ligue des Champions, le 28 mai dernier, force est de constater qu’elle n’a pas été parfaitement remplie par le haut fonctionnaire.

Tout d’abord, Didier Lallement a tenu à prendre ses responsabilités. « En tant que préfet de police, je suis le seul responsable opérationnel de l’ordre et de la sécurité publique sur l’agglomération parisienne », commence-t-il.

 

 

« Mais quelle importance, ma situation personnelle ? »

Mais quelques minutes plus tard, lorsque la sénatrice socialiste, Marie-Pierre de la Gontrie l’interroge sur « les conséquences qu’il tirait de cet échec à titre personnel », le ton se crispe. « Mais quelle importance ma situation personnelle ? Je suis un haut fonctionnaire. Je suis révocable ad nutum tous les mercredis. C’est quoi votre problème quoi ? »

Usant de la même défense que le ministre de l’Intérieur, auditionné la semaine dernière par la chambre haute, Didier Lallement insiste aussi sur le « drame » évité ce soir-là grâce à « l’énergie sans faille » des policiers et gendarmes.

Et comme Gérald Darmanin avant lui, le préfet va osciller tout le long de l’audition entre début de mea culpa et défense d’une doctrine, pourtant contestée, du maintien de l’ordre.

 

« C’est à l’évidence un échec »

« J’essaie de regarder avec la plus grande lucidité possible ce qu’il s’est passé ce soir-là. C’est à l’évidence un échec : des personnes ont été bousculées et agressées alors que nous leur devions la sécurité et l’image du pays a été ébranlée. ».

Premier mea culpa.

Le deuxième concerne le chiffre de « 30 à 40 000  » supporters anglais sans billet valide présents aux abords du Stade de France, avancé par l’exécutif pour justifier les difficultés à gérer la foule. Le préfet a indiqué s’être appuyé sur les constatations de la police et des opérateurs de transports. « Ce n’est pas moi qui compte le nombre de personnes dans les wagons ».

[..]

« On n’a jamais compté 30.000 à 40.000 personnes devant les portes du stade »

[...]

Gaz lacrymogène : « Je ne connais pas d’autres moyens pour faire reculer les gens »

« Vous me parlez des gestes inappropriés [de fonctionnaires de police]. A ma connaissance, il y en a deux, avec des images qui étayent cela. […] Mais c’est toujours le problème avec les réseaux sociaux, les images ne sont pas totalement complètes », s’est-il défendu.

Plus généralement, le préfet a dû justifier l’emploi de cet outil dans le cadre du schéma national du maintien de l’ordre. « Lorsqu’une foule s’agglomère, comme ça s’est passé à la gare de l’Est, je ne connais pas d’autres moyens pour faire reculer les gens, parce que le gaz est désagréable ». L’autre alternative selon lui, est de « les charger ». « L’instruction a été donnée de ne pas charger les gens, ce qui aurait été dévastateur. Le gazage était nécessaire et je l’assume complètement ».

Lire l’article entier sur publicsenat.fr

Bonus « pas de chance »

 

Un État dépassé

 






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