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Soral chez Field en 2000, ou le pavé dans la mare féministe

À l’époque, on avait encore droit à un peu de pluralisme à la télé, même si le format était confié à Michel Field, un garçon bien comme il faut. Un quart de siècle plus tard, Soral a été gommé de la télé et de la radio. Michel, lui, est resté, et prendra même du galon, malgré une levée de boucliers des rédactions du service public audiovisuel...

Les journalistes de l’ensemble des rédactions de France Télévisions, France 2, France 3 et le site Francetv info se réunissent en assemblée générale le 14 avril 2016 et actent de l’organisation d’un vote interne, pour répondre à la question : « Faites-vous confiance à Michel Field pour diriger l’information à France Télévisions ? ». Ce vote est organisé le 19/04/2016, et la motion de défiance est largement adoptée : 65 % des journalistes votants répondent "non", 18 % "oui", et 17 % "ne se prononcent pas". Le lendemain, Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, indique pourtant, dans une interview au Monde, choisir de maintenir Michel Field à son poste. (Wikipedia)

Le casting de la Marche du siècle, lui, est éclectique, même si les femmes présentées dans le doc ne sont pas vraiment des ouvrières. La droitiste Françoise de Panafieu (dotée d’un surnom mêlant anagramme et jeu de mots) parle au nom des femmes. Côté plateau, c’est très people : Panafieu, donc, la chanteuse Lio, la comédienne Touzet,

Dans le second parterre, on retrouve Alain Soral, que Michel présente à 29’58. Il est question du féminisme que le sociologue voue aux gémonies, celui des « petites bourgeoises confortablement installées dans la vie », selon l’expression de Michel, qui évoque Vers la féminisation ?...

Le pavé dans la mare féministe

Field : C’est un livre très, très violemment antiféministe, sur le féminisme, à la fois le féminisme militant et puis je dirais le féminisme qui se répand, dont vous accusez les médias d’être totalement à sa solde, et une des thèses du livre c’est que ce féminisme-là vient de petites bourgeoises finalement confortablement installées dans la vie et que ce féminisme, finalement, les personnes qui en trinquent en premier c’est pas les hommes, mais c’est les femmes de condition plus modeste, les employées, les ouvrières. Or, l’un des intérêts de ce premier sujet c’est justement de montrer qu’à niveau social séparé, ces femmes rencontrent à peu près le même type de problèmes et que les ponts entre elles sont innombrables.

Soral  : Je voulais faire deux remarques. D’abord, je trouve que le documentaire ressemble un peu aux films de propagande soviétiques sur les stakhanovistes, vous voyez, plus on travaille mieux c’est. Ça gênera personne que les femmes travaillent beaucoup. Seulement les hommes travaillent depuis longtemps, eux rêvent d’arrêter de travailler, c’est parce qu’elles débutent, là, elles seront fatiguées un jour ou l’autre et elles rêveront d’arrêter de travailler. Le but de la vie c’est quand même de travailler le moins possible, je crois. D’où la lutte des classes, d’ailleurs.
Et une autre remarque, c’est que moi je voudrais rendre un hommage appuyé à une femme dont on ne parle pas, et qui est la femme qui permet à la femme d’affaires, à la femme politique, voire, à la femme artiste d’exister, c’est leur femme de ménage.

L’évolution du féminisme sociétal

 






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11 Commentaires

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  • #3413209
    Le 26 août à 12:31 par Jean-Jacques bourrin
    Soral chez Field en 2000, ou le pavé dans la mare féministe

    Le seul bon sens provient des interventions du patron, faudrait les isoler et en faire un montage. Le reste...
    Ce qui me rappelle que Sollers est mort l’an dernier.

     

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  • #3413230
    Le 26 août à 13:37 par Covid métamorphosé
    Soral chez Field en 2000, ou le pavé dans la mare féministe

    C’est étonnant de voir Soral dans ce contexte. Avec sa tête et son physique de kick boxeur néerlandais… quand on le voit derrière Sollers, on a vraiment l’impression qu’il n’est pas tout à fait « comme les autres ». Il va trop vite, et comme il est à peu près le seul à avoir réfléchi à ce qu’il dit, il passe pour un extraterrestre. Autre sujet d’étonnement, alors qu’il essaie de se rendre sympathique, il est identifié comme l’ennemi public n1 et provoque l’hystérie de Lio… Bref je pense qu’il s’est bonifié en se faisant bannir des médias mainstream. Cet homme est d’utilité publique, longue vie à lui. Il a encore de grandes choses à accomplir. Merci

     

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  • #3413239

    Comme la France a changé depuis ! Le niveau d’expression orale s’est effondré en une vingtaine d’années…
    Pour le reste, le patron est bien brave de tenter ici d’apporter réflexion et mesure …

     

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  • #3413240
    Le 26 août à 14:02 par Le grand ménage
    Soral chez Field en 2000, ou le pavé dans la mare féministe

    Les espèces de connasses qui sont en train de détruire la famille en occident en toute impunité et qui sont même encouragées à le faire par nos maîtres à tous croient qu’elles se sont ’’libérées’’ toutes seules. C’est ça le pire .
    Le plus triste dans tout ça, c’est de constater que la petite équipe qui tient l’occident a bien misé sur le bon cheval en sponsorisant la femme pour détruire nos structures traditionnelles.
    Leurs protégées en ont même fait plus que ce qui était espéré.
    Et qu’on ne me parle pas de la baisse de qualité des hommes puisqu’elles ne voudraient pas non plus d’un retour au vrai patriarcat qui est pourtant bien le seul système à même de produire des hommes des vrais en masse.

     

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  • #3413246
    Le 26 août à 14:51 par Olivier Besancenot
    Soral chez Field en 2000, ou le pavé dans la mare féministe

    Lio était très séduisante à cette époque

     

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    • #3413316

      Déjà en la voyant, je la trouve laide à cause de son regard dur et glaçant mais en plus, en l’écoutant, je la trouve d’une bêtise arrogante. Autrement dit, la race humaine s’éteindrait si je me retrouvais seul avec cette créature...
      Il me semble d’ailleurs que cette femme s’est fait avorter 6 ou 7 fois. No comment !

       
  • #3413258
    Le 26 août à 15:32 par petit_poney
    Soral chez Field en 2000, ou le pavé dans la mare féministe

    1:21:59 Une assistante maternelle garde souvent deux ou trois enfants, donc le calcul n’est pas bon. Même si le problème soulevé est pertinent et existe toujours.

    1:23:40 Le patron voulait évidemment dire le contraire : "féminiser les hommes et masculiniser les femmes". Le message très pertinent était un peu trop dense pour passer en si peu de mots, et trop en avance, comme d’habitude, Soral.

     

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  • #3413266

    La société matriarcale se soucie trop du bien être des femmes, de ce qu’elles désirent etc... plus les hommes se soumettent à leurs exigences et moins les femmes les trouvent attirants. Les hommes ont plus intérêts de se focaliser sur eux mêmes, leur épanouissement, sur ce qu’ils désirent, et les femmes suivront et les respecteront à nouveau. Le romantisme c’est de la branlette pour pucelles décervelées, ce qui compte au final c’est l’éjaculation du mâle.

     

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  • #3413279
    Le 26 août à 16:53 par miles davis
    Soral chez Field en 2000, ou le pavé dans la mare féministe

    "...une femme dont on ne parle pas, et qui est la femme qui permet à la femme d’affaires, à la femme politique, voire, à la femme artiste d’exister, c’est leur femme de ménage". Ça c’est "culte"...

     

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  • #3413284
    Le 26 août à 17:02 par Brel : les bourgeois
    Soral chez Field en 2000, ou le pavé dans la mare féministe

    Monsieur Soral n’appreciera peut-être pas mon commentaire mais il me fait penser à Fabrice Luchini, j’ai travaillé chez une vieille dame qui avait été placé comme cuisinière dans sa jeunesse, elle était montée à Paris..., elle a connu Fabrice Luchini dans sa jeunesse et il est toujours resté très courtois avec elle, malgré son succès..
    Elles étaient trois amies a avoir été placé..
    La vraie bourgeoisie avait je pense une certaine considération pour leurs employés, j’ai même emmené une dame rendre visite à sa vieille bonne, elle voulait la remercier avant de mourir, peut-être est ce lié à l’éducation ?
    En tout cas, je garde un bon souvenir de mon travail chez de vrais bourgeois, je fus invité une fois à une soirée opéra, j’y suis allée en étant guère motivée, la cour était là et le châtelain légèrement punk, descendi toutes les marches pour venir me saluer, c’était un fou de musique, je sentis tous les regards désapprouver cet hommage à une pauvre femme de ménage qui m’a fois n’avait rien à foutre là.
    C’était des gens très classe et Monsieur râlait parfois parce que sa femme travaillait, je m’étais permise de lui dire qu’il avait de la chance d’avoir une femme comme la sienne, qu’il pourrait vivre avec une potiche qui dépenserait tous son blé.

     

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  • #3413298

    On fait pas d’une poufiasse une femme au foyer !

     

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