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Soral, Meyssan, Dieudonné : sous l’Œil sioniste, Ardisson se lave les mains de la liberté d’expression

La chaîne du groupe Canal+ C8 fête les 20 ans de Tout le monde en parle (1999-2019), l’émission emblématique de Thierry Ardisson, qui a illuminé une télé française bien sage de 1998 à 2006. Avant, à quelques rares exceptions près, c’était morne, après, c’est redevenu morne. Entre-temps, adepte d’une liberté d’expression synonyme d’audience, l’animateur en noir a réussi à proposer des débats adultes avec ceux que le Système appelle les personnalités controversées. Ardisson, lui, les appelle rétroactivement les Infréquentables. Ils sont trois, et ont pour nom Soral, Dieudonné et Meyssan.

 

Nous aurions pu inclure Nabe et Ramadan dans la bande des trois mais ce sont les trois premiers qui ont généré les levées de boucliers des autorités, et par autorités on n’entend pas celles du CSA ni du ministère de la Communication ou de la Culture, mais les autorités sionistes qui tiennent des leviers dans le monde médiatique, le monde juridique, le monde politique et le monde économique. Car sinon, pourquoi Ardisson, après de vrais coups de semonce de la part des mêmes autorités, a-t-il dû mettre de l’eau dans son vin ?

Même Yves Bigot, directeur de l’unité variétés, jeux et divertissements en 1998 et directeur des programmes de France 2 en septembre 2004, reconnaît la pression supérieure (à 49’02) :

« À l’époque hein y a des gens qui nous ont demandé de virer Thierry, de dire mais sur le service public sur France 2 c’est inacceptable etc., je ne sais plus combien il a fait d’interviews dans TLMP mais ça doit être une dizaine de milliers et en a foiré une. C’est con, parce qu’elle était spectaculaire, mais ça arrive. »

Nous revenons sur cette affirmation au cours de notre analyse, une analyse dans l’ordre chronologique qui commence au chapitre « Les infréquentables » à partir de 27’57 (dans la vidéo en fin d’article). Certaines interventions sont tirées des TLMP, mais celles qui nous intéressent au premier chef ont été intercalées après coup pour l’émission anniversaire. Les premières sont floquées du signe « P » comme plateau, les autres du signe « HP » pour Hors Plateau. Nous signalerons l’une et l’autre quand c’est nécessaire pour la compréhension.

 

 

27’57 – Baffie  : « Moi le problème que j’avais aussi avec Thierry c’est que j’avais remarqué souvent, alors pour moi c’était un défaut mais pour lui c’est peut-être une qualité, il donne la parole à tout le monde. »
Ardisson  : « Je ne suis pas un filtre entre la réalité et le téléspectateur, c’est-à-dire que je montre tout aux gens en partant du principe qu’ils sont assez grands pour se faire leur opinion. C’est pas comme Mireille Dumas qui commence en disant il va nous raconter ça mais voilà ce qu’il faut en penser. Non. »
Baffie  : « Je voyais sur la liste des gens comme Soral, Nabe, des gens sulfureux, Ramadan, je fais oh merde, il a encore invité le facho de service, il va falloir que je ferme ma gueule et que je supporte cette, cette déferlante de merde et là j’étais très très malheureux. »
Catherine Barma  : « Moi ça je trouvais que c’était une erreur et j’avais vraiment pas envie de leur donner de l’antenne. Mais au final, toujours pareil hein, c’est celui qui présente qui a le pouvoir. »
Baffie  : « C’était sa liberté d’inviter qui il voulait, ben voilà il l’a toujours dit qu’il donnait la parole aux gens qui étaient pas même s’il n’était pas d’accord avec eux, voilà. Mais c’était vraiment pas les moments que , que, que, que je préférais. »

On remarque la faiblesse politique du sniper Baffie. On en vient maintenant au premier Infréquentable.

 

 

Ardisson et ses témoins s’attaquent au cas Dieudonné

31’20 – Ardisson : « J’ai reçu Dieudonné dès le départ, c’est-à-dire quand il était avec Élie, Élie & Dieudonné qui était un couple incroyable, un spectacle formidable d’une grande drôlerie très en avance, enfin vraiment un truc. Après ils se sont séparés mais je continue à recevoir Dieudonné. »
Bruno Solo : « Dieudo il était tout à fait fréquentable Dieudo quand il était au début chez Ardisson, c’était un mec qui bossait avec Semoun, c’était un des comiques les plus drôles de France et on l’entendait pas développer des théories fumeuses comme il le fait maintenant. »

31’36 : extrait connu de Dieudonné dans Mes Excuses...

32’30 – Ardisson  : « Il avait fait une déclaration au Journal du dimanche, quatre jours avant, en disant que les juifs étaient responsables de la traite négrière. Je lui ai dit mais tu peux pas dire ça, quoi. »

Suit un extrait où Dieudonné s’emporte contre Ariel Sharon et la traite négrière.

33’37 – Ardisson  : « Je veux dire dans un pays comme la France qui a envoyé des anciens combattants ou des enfants juifs dans les camps d’extermination, on rigole pas avec ça. »

Or Dieudonné ne rigolait pas, il était très sérieux.

34’26 – Patrick Timsit : « Le regard sur Dieudonné a évolué comme Dieudonné a évolué. Si vous voulez moi j’étais même un des premiers à penser pourquoi interdire des salles à Dieudonné, moi j’étais pas pour, pourquoi lui enlever la parole ou l’interdire de télé j’étais pas pour. Après ça s’est compliqué, ça s’est compliqué par ses fréquentations et ça, là, c’est terminé, y a eu un blocage. »

 

Le moment Euro-Palestine

On n’en saura pas plus sur le blocage et surtout sur les bloqueurs. Arrive le débat sur la liste Euro-Palestine. Nous sommes dans la continuité, Ardisson se transforme tout simplement – prérogative de la télévision – en juge de l’accusé Dieudonné.

34’52 – Ardisson (P) : « Début mai, nouveau coup de théâtre, au lieu de vous calmer, vous vous mettez sur la liste Euro-Palestine. Le problème c’est que vous avez été viré de cette liste Euro-Palestine, vous avez été viré, vous avez été viré… C’est pas ce qu’ils disent, eux ils disent qu’ils vous ont viré parce que vous avez amené dans Euro-Palestine et tournent autour de vous des gens douteux comme Alain Soral, qu’on a reçu ici d’ailleurs. Et qu’on recevra plus parce que compte tenu de ce qu’il a dit, on ne peut pas le recevoir. Moi je suis ni un boycotteur ni un censeur ! »

La preuve que si. Là encore, on ne sait pas pourquoi précisément Ardisson ne peut plus le recevoir. Et il passe habilement du je au on, façon de faire comprendre qu’il s’agit d’une décision collégiale ou supérieure. Car dans le on, il est évident qu’on ne parle pas de l’équipe de TLMP, mais d’un autre collectif, plus décisif, Ardisson étant le premier décideur de son émission (ce que confirme sa productrice Catherine Barma).

Petit rappel historique

La liste Euro-Palestine (Coordination pour une paix juste au Proche-Orient) a été établie en 2004 pour les élections européennes avec Christophe Oberlin, Olivia Zémor et Dieudonné, une liste soutenue par Alain Soral. Elle obtient un score de 1,83 % en Île-de-France, soit 50 000 voix sur 2 737 000 suffrages exprimés. Selon Wikipédia : « Elle obtient des résultats dépassant les 5 % dans plusieurs villes (dont 10,75 % à Garges-lès-Gonesse) ».

C’est pourtant entre 2003 et 2004 que Thierry Ardisson se rapproche de BHL, que l’on voit de plus en plus et de plus en plus longtemps dans l’émission, ce que Baffie remarquera en disant que quand BHL est là, il ne fait plus de vannes.

 

 

Voici les invitations de BHL dans TLMP pour la période qui nous intéresse :

- le 24/11/2001 en tant que philosophe,
- le 27/04/2002 en tant que philosophe,
- le 26/04/2003 pour son livre Qui a tué Daniel Pearl,
- le 08/05/2004 pour Récidives et Jours de colère,
- le 11/03/2006 pour American vertigo.

Or BHL ne vend rien ou presque. On dit qu’il a son rond de serviette chez Ardisson, qu’il a invité dans son riad au Maroc.

35’34 – Ardisson (HP) : « Mais c’est vrai qu’au bout d’un moment, quand les gens en rajoutent systématiquement et qu’ils montent aux extrêmes dans des déclarations absolument insupportables qui rappellent les propos les pires des années 30 on peut plus les inviter à la télé même si on est un libre penseur, même si on pense que tout le monde a le droit de s’exprimer ! »

35’50 – Philippe Corti (HP) : « Ça a fait un scandale au niveau de la chaîne, au moins il lui a dit en face ce qu’il pensait ; Il faut avoir les corones pour inviter un mec en lui disant je t’inviterai plus. ou je te donne une dernière chance de t’expliquer, y a pas beaucoup de gens qui font ça. »

36’05 – Ardisson (P) : « Je vous ai toujours trouvé très drôle et en plus très bon comédien, et je suis un peu désolé pour vous dire la vérité, je vous parle amicalement, je suis un peu désolé de vous voir vous enfoncer là-dedans parce que c’est peut-être la dernière fois que je vous invite Dieudo. »

 

Après Dieudonné, Ardisson et ses témoins s’attaquent au cas Soral

36’39 – Ardisson (HP) : « Je l’ai reçu aussi Soral, je le recevais quand il, d’abord il avait fait Les Mouvements de mode expliqués aux parents, avec Obalk et Pasche, qui était un très bon livre, il était sympa, il avait fait un truc sur la féminisation du monde bon qu’était un peu sexiste mais qu’était pas complètement faux, il avait fait un truc sur la drague, je le recevais il était un peu sulfureux et tout ça. »

37’48 – Frédéric Taddeï (HP) : « Il est très choquant déjà mais il n’est pas choquant pour les mêmes raisons qu’il l’est devenu par la suite. En tout cas dans mon souvenir on ne voit pas le militant politique qu’on verra par la suite.
Bruno solo  : « C’est au fur et à mesure qu’il a développé son discours qu’on s’est aperçus qu’il était homophobe, sexiste, euh, euh, antisémite, euh. »

Ardisson (HP) : « Et après quand le mec il commence à parler de la finance juive qui tient le monde et qui fait suer le burnous des goyim, je peux pas le recevoir, enfin je veux dire, y a un moment c’est même pas une question de légalité, de toute façon y a la loi Gayssot-Pleven qui l’interdit, mais au-delà de ça, euh, c’est inacceptable. »

Pour info, il n’est pas interdit de parler de la finance juive, comme il n’est pas interdit de parler des juifs, malgré l’injonction de BHL, pour qui l’expression « les juifs » est déjà de l’antisémitisme. On voit qu’il ne lit pas les discours des présidents du CRIF lors des dîners du même nom...

À 38’24 : extrait d’Alain Soral en plateau.

 

Après Dieudonné et Soral, Ardisson et ses témoins s’attaquent au cas Meyssan

40’43 – Yves Bigot (HP) : « Tout le monde en parle c’était une émission rock à la télé et donc c’est un truc que les gens comprennent pas bien et n’aiment pas parce que forcément le rock c’est différent, et c’est transgressif. Et Thierry il est différent et il est transgressif. »

Yves Bigot explique avec ravissement que l’émission de Thierry était « rock », et donc « transgressive », mais quand la transgression le dépasse, il n’est plus rock du tout, il redevient très vite le petit bourgeois qu’il est au fond.

L’émission anniversaire diffuse la séquence de Thierry Meyssan sur le 11 Septembre...

41’37 – Bigot : « Évidemment, l’interview de Thierry Meyssan, c’est forcément la tache sur TLMP et Thierry. »

Bigot aime le rock, mais pas le hard rock. Après coup, après le pic d’audience, tout le monde se lave les mains. C’est la définition de la télé.

41’45 – Franz-Olivier Giesbert  : « Alors évidemment Meyssan moi j’aime pas ça me rend fou, je vois ça à la télé, les conneries qu’il peut débiter, je deviens fou, c’est comme Dieudonné. En même temps est-ce qu’il faut cacher ça ? Est-ce qu’il faut cacher ça ? Chuis pas sûr. »

41’45 – Michèle Cotta  : « La liberté de parole est complète en France, par conséquent je trouvais que même si il n’était pas dans mes opinions il fallait le laisser parler. »

Pour vous faire une idée du scandale, voici l’interview complète de Thierry Meyssan dans TLMP du 16 mars 2002, six mois après l’attentat du WTC.

 

 

Tous les témoins du procès des trois Infréquentables – Soral, Dieudonné et Meyssan – vont alors défiler pour charger le dossier.

42’47 – Barma : « Y a sûrement eu une erreur qui a été faite. Vous dire que j’en étais complètement consciente avant à l’époque, non. Aujourd’hui je me rends compte à quel point on était déjà envahi parce qu’on appelle les fake news. Et Thierry lui-même a été envahi. »

L’explication de l’animateur sur la petite maison d’édition inconnue dont il aurait dû se méfier est énorme, comme dirait Thierry (Ardisson, pas Meyssan) !

Ardisson (HP) : « J’ai fait l’interview comme si c’était vrai, quoi... »

45’13 – Bigot  : « L’idée c’était de creuser, d’en savoir plus parce que cette histoire, l’histoire qu’il racontait, était effectivement fascinante. Le problème est qu’elle était totalement fausse et totalement bidon. »

46’16 – Bigot : « Personne n’est intervenu en régie pour dire à Thierry le laisse pas dire ça, il faut que tu le contres, etc. Tout le monde a été hypnotisé par cette histoire. »

Hypnotisé par la vérité, ou du moins quelque chose d’approchant ?

48’03 – Taddeï : « C’est Meyssan qui ouvre la porte du complotisme, et c’est Thierry Ardisson qui ouvre la porte de Meyssan. Et il se rend pas compte parce que à ce moment-là c’est rien, c’est juste un type qui se pose des questions, il se rend pas compte de ce que ça peut donner. Et moi non plus je ne suis pas en train de dire que j’avais imaginé ce que ça allait donner, que des millions de gens allaient se mettre à croire aux théories du complot concernant le 11 Septembre. »

Se poser des questions sans se rendre compte de ce que ça peut donner, c’est la définition du doute journalistique, rien d’autre. Les témoins du juge Ardisson sortent de ces phrases sans s’en rendre compte, même avec 17 ans de recul !

49’02 – Bigot : « À l’époque hein y a des gens qui nous ont demandé de virer Thierry, de dire mais sur le service public sur France 2 c’est inacceptable etc., je ne sais plus combien il a fait d’interviews dans TLMP mais ça doit être une dizaine de milliers et en a foiré une. C’est con, parce qu’elle était spectaculaire, mais ça arrive. »

Qui ? Qui s’est senti gêné par une explication alternative et cohérente (ou en tout cas plus cohérente que la très bancale version officielle) du 11 Septembre ? Quels intérêts cela dérangeait-il ? Pourquoi avoir envisagé une sanction aussi stupéfiante pour un invité qui selon tous les témoins disait « des conneries » ? Des conneries, il s’en dit chaque jour des tonnes à la télé, et plus encore depuis 2001, date du début de la télé-réalité...
On n’a pas fait autant de foin pour une interprétation non officielle de l’assassinat de JFK avec Billie Sol Estes le 25 octobre 2003. Alors pourquoi Meyssan et pourquoi le 11/09 ? Quelle importance en France ?
Parce qu’en 2002 se préparait la guerre contre l’Irak (2003), la première guerre basée sur des fake news que défendra ensuite le sioniste Romain Goupil chez Ardisson. Et BHL, qui au nom de son amitié avec Ardisson conseillera l’animateur sur la liste de ses invités...

49’18 – Ardisson (HP) : « Tout le monde a reçu Thierry Meyssan à l’époque, France 3, Canal, tout le monde l’a reçu, mais celui qui s’en est pris plein la gueule c’est moi. Intellectuellement, ça nous plaisait de savoir que c’était peut-être faux, que ci, que là, voilà, faut dire la vérité, voilà on aura fait une connerie. Mais bon, moi je l’assume cette connerie, je la raconte. Quand je me suis fait piquer à avoir pompé six pages dans un, pour un de mes livres, je suis allé le dire à Europe 1 le lendemain matin. Moi je crois qu’il faut se débarrasser de ce genre de trucs. »

C’est bien le but de cette émission anniversaire qui prend la tournure d’un procès contre la liberté d’expression. Pour info et pour finir, le documentaire est réalisé par la paire David Djaoui dont la société « conseille » la boîte de production Téléparis de Stéphane Simon et Thierry Ardisson, et Laurent Allen-Caron, auteur d’un livre sur Karl Lagerfeld et d’un documentaire sur Alain Delon.
La double allégeance de Thierry ?

 

Cliquez ici pour voir la partie 2 de TLMP 20 ans déjà !

 

20 ans de TLMP sur C8, ou comment Ardisson est devenu BHL

Malgré cette entreprise de blanchiment d’image, Thierry, atteint par la limite d’âge (son émission est menacée sur C8) laissera deux images, et deux images désastreuses : d’abord celle du type qui invite tout le monde et donne la parole, ce qui lui a valu la haine des bien-pensants, ensuite celle du soumis qui censure sur ordre, ce qui lui a valu la réprobation des mal-pensants. Résultat : il part de la télé riche mais avec la pire image qui soit. Celle de l’homme qui avait le talent et l’assise populaire pour ça mais qui a trahi la liberté d’expression sur ordre du lobby sioniste.

L’entreprise d’auto-justification par complices interposés devant le lobby qui décide de l’interprétation officielle des grands événements, interprétation dont la majorité des Français se fout aujourd’hui, est vouée à l’échec. C’est un agenouillement de plus, inutile qui plus est. Plus personne ne croit ces escrocs à l’information qui produisent de la fake news depuis toujours pour protéger leurs intérêts indécents, intérêts diamétralement opposés à ceux du peuple de France. C’est le pillage matériel et spirituel qui se cache derrière leur morale inepte.

Ardisson pense qu’en chargeant le dossier des Infréquentables il va recoudre la virginité de sa réputation ; c’est évidemment tout le contraire qui va se passer, et avec le déshonneur en prime. Il fallait quitter la télé en 2006 en disant merde au lobby, cela aurait créé un choc national, Thierry avait assez d’argent pour vivre et devenir un des phares de la dissidence. Mais l’humaine faiblesse, l’argent, la peur...

Cependant, le seul espace de liberté de la télévision française moderne – post-ORTF – est et restera celle de TLMP de 1998 à 2003. Après, c’est-à-dire après l’intervention du lobby sioniste, le politiquement correct aura raison de la liberté d’expression et des débats intéressants en plateau. Il ne restera que des people avec leurs histoires de cul et leur promo de merde. ONPC de Laurent Ruquier, malgré la parenthèse Zemmour & Naulleau, est l’image même de cette dégradation intellectuelle.
Depuis, tout s’est effondré sous le poids des lobbies dominants – LGBT et sioniste, la double allégeance obligatoire en télé – et il ne reste plus rien de mangeable dans le poste : tout se passe sur l’Internet. TLMP a été le chant du cygne de la télévision française libre.

La télé d’aujourd’hui n’invite que ses amis bien-pensants et refuse de laisser entrer les autres. C’est un club privé VIP et consanguin qui fonctionne sur la cooptation et le rejet. Ceux qui établissent les listes sont les maîtres du jeu. Mais depuis l’avènement de l’Internet, ce club anachronique se vide peu à peu, il ne reste plus que les vieux clients, les autres partent en face, dans un club ouvert à tous, et que le lobby appelle La Haine. Mais c’est tout le contraire, par définition ! La haine, on l’a vu tout le long de ce documentaire complaisant, se situe bien chez les censeurs, les communautaires, les séparateurs, les méprisants, les lobbyistes et in fine les imbéciles, puisqu’ils ont tué la poule aux œufs d’or.
Paix à leur âme, ou à ce qu’il en reste !

Ardisson contre Soral & Dieudonné, sur E&R :

 






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