À la veille du jour du souvenir de la Shoah, environ la moitié des Israéliens craignent un second Holocauste, selon un sondage publié dimanche.

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L’enquête montre que les femmes craignent davantage une Shoah supplémentaire (55 %) que les hommes (42 %). 24 % des Israéliens de moins de 24 ans déclarent avoir très peur d’un deuxième Holocauste, contre 12 % des Israéliens de plus de 45 ans.

23 % de ceux qui se définissent comme juifs ultra-orthodoxes ont déclaré qu’ils avaient très peur qu’il y ait un deuxième Holocauste, contre 11 % parmi les laïcs.

En janvier dernier, environ 165 800 survivants de l’Holocauste ont été recensés en Israël dont 90 % ont plus de 80 ans. En moyenne, 42 survivants de la Shoah décèdent chaque jour.

L’enquête montre que 56 % des Israéliens pensent que le public devrait être exposé aux témoignages vidéo des survivants de l’Holocauste afin que leur mémoire perdure et 29 % affirment que l’État devrait subventionner les visites des camps pour chaque Israélien.

Enfin les sondés ont été interrogés sur l’importance de marquer le jour du Souvenir en stoppant les programmes TV de divertissement le jour de la Shoah, 62 % y sont favorables et 11 % qui s’y opposent.

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Iran : « Dès le début, notre objectif était de fabriquer une bombe atomique »

Malgré les affirmations répétées de Téhéran selon lesquelles son activité nucléaire n’est au service que d’intérêts civils, l’ancien député iranien Ali Motahari a révélé dimanche que l’Iran « dès le début » visait à fabriquer une bombe atomique.

« Dès le début, lorsque nous sommes entrés dans le domaine de l’activité nucléaire, notre objectif était de fabriquer une bombe et d’acquérir des forces de dissuasion », a confié M. Motahari lors d’une interview avec l’Association des correspondants étudiants iraniens (ISCA).

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L’ancien député a par ailleurs estimé qu’un pays qui souhaiterait faire un usage pacifique de l’énergie nucléaire ne commencerait « jamais par l’enrichissement », mais construirait d’abord un réacteur.

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Ali Motahari a toutefois réitéré que le guide suprême iranien Ali Khamenei était désormais d’avis « d’interdire » la production d’armes nucléaires.

Lundi, un responsable de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique a démenti les déclarations de Motahari, affirmant que « le programme nucléaire pacifique de la République islamique d’Iran n’a jamais été orienté militairement et que les déclarations de personnes irresponsables sont dues à l’ignorance ou à leur approche politique spécifique », selon Noor News.

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