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Sexe et drogue rapportent plus que le travail

Le néolibéralisme s’attaque au travail, c’est bien connu. Le Système fait rêver les jeunes avec de l’enrichissement rapide, de l’argent facile en apparence. Attali, avec ses 300 propositions adoptées par le trio Sarkozy-Hollande-Macron, a fait basculer la France dans la culture du profit, libérant des énergies insoupçonnées, qui peuvent parfois être des démons.

 

 

L’industrie du numérique a créé de nouveaux besoins, addictifs et pathologiques. Les modèles d’aujourd’hui sont des modèles de consommation, et même de surconsommation. C’est ton niveau de consommation qui détermine ton rang social, pas ton niveau de production. Heureusement, il y a toujours des gens qui produisent, mais ils sont mal vus et rackettés par l’État, un État qui n’est plus seulement le centre nerveux du pays, mais un centre de commandement pris en otage par un clan de destructeurs.

Le revenu moyen d’un foyer agricole peine à dépasser les 1 900 euros par mois, une moyenne calculée sur le paysan pauvre et sur le paysan riche, donc qui ne veut pas dire grand-chose. En réalité, on est plus dans les 600-700 balles par mois.

Selon l’Insee, 15 % des agriculteurs non salariés déclarent un revenu nul ou déficitaire et un sur cinq bénéficie du microbénéfice agricole, un régime d’imposition réservé aux revenus inférieurs à un seuil fixé. Ces derniers gagnent en moyenne 670 euros par mois en 2021, relève l’Insee, et 18 % ont un revenu qui les situe sous le seuil de pauvreté – mais sans tenir compte de leur patrimoine ni de leurs revenus complémentaires. (Le Monde)

On a pioché ça dans un article du Monde qui contestait l’info selon laquelle un tiers des agriculteurs gagnerait moins de 350 euros par mois. Pourtant, un paysan sur cinq végète en dessous du seuil de pauvreté, avec un endettement parfois strangulatoire.

 

 

Heureux comme un Africain en France

On rappelle que nos paysans bossent 7 jours sur 7, du matin au soir. En face, le pouvoir entretient des oisifs qui touchent plus que les paysans pauvres. Ça donne envie de changer non pas de sexe, mais de condition : passer de paysan français à migrant, ou retraité étranger. Une transition hélas pas remboursée par la Sécu.

D’ailleurs, nos paysans sont un peu devenus des étrangers sur leur propre sol, grâce au néolibéralisme qui les traite en parias, presque en ennemis. C’est vrai, un plouc, ça fait pas très start-up nation inclusive et coloured. Le tyranneau préfère les « entrepreneurs et entrepreneuses » des quartiers, plus exotiques, plus victimaires, et surtout plus vendeurs électoralement :

 

 

Le prochain président va-t-il dé-discriminer les paysans ?

On a vu dans la vidéo d’Éboué qu’une fille pouvait gagner de l’argent sans travailler, sur les réseaux sociaux, en toute sécurité, et surtout sans mac, une grosse victoire du féminisme. En vérité, ce bullshit job est vieux comme le monde. Pour ce qui est de la drogue, en vendre c’est quand même plus compliqué que de baisser son slip.

Dans un récent article du Figaro, le sociologue Fourquet fait un parallèle intéressant. Il analyse l’évolution par couches de la société française (la topographie de la France hydroponique), et met en évidence la géologie composée – dans l’ordre chronologique – de tradition, d’américanisation et d’orientalisation, on préférera le terme d’africanisation. La France tradi, celle des paysans et des villages, se voit ajouter une sédimentation américanophile, puis africanophile, la première par la pénétration culturelle, la seconde par la pénétration migratoire.

La couche US s’est déposée après la guerre, et s’est incarnée dans le succès de Johnny. La couche afro s’est déposée après les années 70, et s’est incarnée dans le succès black-blanc-beur de 1998. Depuis, à quelques exceptions près, nos autorités sont à la fois américanophiles et africanophiles, faisant en sorte que la population entière le devienne.
Résultat le plus voyant, la racaillisation des banlieues par le rap, cette sous-culture US, et le commerce de la drogue. C’est le néolibéralisme du pauvre.

Passons sur l’école publique pourrie par la violence (sociale et physique, ça va ensemble), les fautes dans les dictées, le sabir afro, la perte des valeurs, les profs persécutés, on connaît tout ça par cœur. Même la gauche reconnaît que le logiciel politico-éducatif merde. La valeur travail a pris un coup dans l’aile, et ça ne date pas de la racaillisation, mais bien du chômage industriel de masse, qui est un choix politique, celui des libéraux au pouvoir. Un changement brutal à la Thatcher, qui permettait de mettre au pas la classe ouvrière et de la remplacer par des immigrés plus soumis, moins syndiqués. Aujourd’hui, leurs fils sont devenus des insoumis, et ce, dans tous les sens du terme. Symbole de ce changement de « régime », Fourquet parle du pétard comme le nouveau pinard.

Si, face à la multiplication des drames liés au trafic de drogue et à la gravité croissante de la criminalité entourant cette activité illicite, le discours politico-médiatique se focalise sur les réponses répressives à apporter, une dimension essentielle du problème nous semble en partie négligée. Si, comme l’avait déclaré Gérald Darmanin, la France compterait près de 4 000 points de deal, c’est parce que la consommation de cette substance est aujourd’hui massive. 

À titre de comparaison, ce nombre de lieux de vente de produits illicites est à mettre en regard avec les 23 000 buralistes de France, qui, eux, exercent une activité légale. On compte donc un peu moins de six bureaux de tabac pour un point de deal. Dans certaines zones, le ratio est totalement inversé. On dénombre ainsi par exemple cinq points de deals dans le quartier de Perseigne, à Alençon, contre deux bureaux de tabac, et le « four » (nom donné par les trafiquants au point de deal) fait désormais partie intégrante du paysage urbain générique de nombreux quartiers de la France hydroponique. 

  Conclusion : avant, le Français déstressait avec un petit verre de vin, aujourd’hui c’est avec un petit joint. Il reste heureusement (pour les agriculteurs) des consommateurs de pinard, mais il semble que le point de deal ne diffère pas fondamentalement d’une pharmacie ou d’un bistrot. Au moins, au bistrot, il y a de la convivialité, alors que chez le pharmacien, on soupire derrière des boomers qui achètent des tonnes de bonbecs et qui discutent pendant des heures, obéissant servilement au « scientifique » en blouse blanche (LOL) qui leur refourgue du masque et de la piquouse pour un pognon de dingue.

Franchement, on se demande si la DZ Mafia n’est pas plus honnête parfois. Au moins, les dealers ne tuent que des dealers, pas leurs clients. Ceci dit, il y a des pharmaciennes très jolies alors que les dealers font pas envie, mais c’est un autre sujet. Les pharmacos s’enrichissent sur le dos de gens rendus malades par une société dont les règles se durcissent et dont les dirigeants sont de plus en plus menteurs et sadiques. Visiblement, les médocs officiels ne suffisent pas à soigner les malades, ça les rend juste accros. Peut-être que la guérison – ou la santé – est une question de conscience, finalement.

Fourquet, USA, Africa, pinard et pétard

DZ Mafia et Macronie, même combat

 






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21 Commentaires

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  • #3459012
    Le 29 novembre à 11:47 par boots
    Sexe et drogue rapportent plus que le travail

    En exigeant des élèves savoir "lire, écrire, compter", la troisième république avait le mérite de s’assurer de fondations convenables pour forger une nation solide et pérenne. Nombre de jeunes ne peuvent construire leur vie avec les bases du wokisme, quand encore ils ne pourrissent pas leurs concitoyens.

     

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    • #3459091
      Le 29 novembre à 15:10 par guibus
      Sexe et drogue rapportent plus que le travail

      savoir lire, écrire et compter, c’est ce que la monarchie chrétienne a assuré depuis l’an 800 et l’édit de Charlemagne instaurant l’école obligatoire, pour le pouvoir, donc pendant près de 1000 ans.
      La ripoublique n’a strictement rien inventé.

       
  • #3459016
    Le 29 novembre à 11:53 par Aristide
    Sexe et drogue rapportent plus que le travail

    Article qui remet l’église au milieu du village.

    C’est vrai qu’on voit en permanence, dans les "quartiers" des grandes métropoles, des types qui ont l’air de venir du bout du monde et qui glandent, qui traînent, quelle que soit l’heure du jour et de la nuit. À chaque fois je me demande de quoi ils peuvent bien vivre.

    Je pense que l’Etat, directement ou via les associations subventionnées, arrose de fric tous ces migrants. Encore plus que ce que l’on peut imaginer à mon avis.

     

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    • #3459067
      Le 29 novembre à 13:44 par MAD MAX
      Sexe et drogue rapportent plus que le travail

      @aristide, " les pauvres, c’est fait pour être encore plus pauvres et les riches encore, plus riches" Louis de Funès, dans L a Folie des Grandeurs, en 1971, " les pauvres sont utiles et indispensables à la société" Coluche

       
    • #3459075
      Le 29 novembre à 14:15 par MAD MAX
      Sexe et drogue rapportent plus que le travail

      @aristide, " étant donné que nous vivons dans un monde corrompu par l’argent, ce qui est gratuit est bon à prendre" citation de Coluche, il a voulu dire par là, que le travail n’étant plus rémunérateur, il est logique que les types ne foutent rien, et profitent des allocations, qui ont été crées dans les années 80, voire sous valéry, pour éviter d’augmenter les salaires, la participation, comme sous le Général de Gaulle, et donc pour avoir la paix sociale, et comme cela le patronat paie à coups de lance pierres ses salariés, qui eux sont pris pour des cons, tout pour le profit et les bénéfices des entreprises, ça évite de payer les salariés, qui eux sont pauvres, puisqu’il n’y a plus d’augmentation de salaires, depuis plus de trente ans, on en voit le résultat, chômage de masse, et difficultés à la fin du mois.

       
  • #3459020
    Le 29 novembre à 12:00 par dixi
    Sexe et drogue rapportent plus que le travail

    Si l’influenceuse Polska vend une photo de ses pieds pour 22 000€ ,si elle montre son cul ,elle va faire fortune .

     

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    • #3459055
      Le 29 novembre à 13:25 par MAD MAX
      Sexe et drogue rapportent plus que le travail

      @dixi, c’est sûr que les deux gonzesses que l’on voit à côté du tracteur n’épouseraient pas un paysan, un cul terreux, comme toutes les femmes qui détestent la campagne.

       
  • #3459047
    Le 29 novembre à 13:11 par anonyme
    Sexe et drogue rapportent plus que le travail

    Faites faire une dictée d’un certificat d’étude primaire des années 1970 aux profs actuels, du primaire comme du secondaire, avec le même barème : cela devait être -4 points par faute (donc 0 si au moins 5 fautes), avec seulement -1 ou -2 points pour les fautes d’accents (grave, aigu, circonflexe, tréma). Je parie ma tirelire que plus de 50% des profs ont 00/20.

    Il est devenu inutile de tester les élèves. Testons les profs, voire les inspecteurs et les chefs d’établissement !

     

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  • #3459066
    Le 29 novembre à 13:42 par miles davis
    Sexe et drogue rapportent plus que le travail

    Il n’y a pas mieux pour contrôler les goyim... Quand à cette "influentrucmachin" elle a quoi d’origine au niveau carrosserie ?

     

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  • #3459068
    Le 29 novembre à 13:44 par H. K. Daghlian
    Sexe et drogue rapportent plus que le travail

    A notre époque où absolument tout vous tire vers le bas et la facilité, essayer de s’élever par une conscience morale ou l’amour du travail est un combat digne des plus grands personnages de l’histoire. L’hédonisme et l’égocentrisme auront raison de la société dans laquelle vivent les déchets qui en font leur crédo. Quand il n’y aura plus rien à parasiter, la vermine cherchera d’autres hôtes ou mourra, et par vermine, j’entends les promoteurs et profiteurs de toute cette décadence.

     

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  • #3459078
    Le 29 novembre à 14:24 par ursus
    Sexe et drogue rapportent plus que le travail

    Comme la criminalité rapporte plus que l’honnêteté... c’est pas nouveau !

     

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  • #3459088
    Le 29 novembre à 14:59 par john
    Sexe et drogue rapportent plus que le travail

    Je suis contre le travail et recommande le livre de Frédéric Schiffter ; Indispensable précis de détestation du travail.

     

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  • #3459092
    Le 29 novembre à 15:11 par Nakhuda
    Sexe et drogue rapportent plus que le travail

    Il est pas prévu que le paysan survive, ce sera plutôt la mise à mort. L’agriculture et l’élevage, c’est 2% du PIB européen, l’aide au monde agricole européen, c’est 30% du PIB. Beaucoup plus rentable pour les grands groupes d’importer via le Mercosur. Business, business !!

     

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  • #3459094
    Le 29 novembre à 15:14 par Louis #
    Sexe et drogue rapportent plus que le travail

    Thouvenel, dans sa liste de pays, a oublié Madagascar, Gabon, Togo, Tunisie, Turquie.
    Et aussi Andore et Israël. Quand même !

     

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