La focalisation de l’attention sur les oligarques et leurs cérémonies ostentatoires est révélatrice de ce manque d’égard pour la réalité, qui est constamment occultée au profit des généralités et des mots clefs qui sont censés impressionner le public, à défaut de l’édifier, en lui apprenant quelque chose d’utile pa rapport à une réalité qui lui est cachée. On est dans le village Potemkine permanent, fait d’images et de concepts creux qui tournent en rond, parce que totalement détachés du réel, celui de la réalité organique, pas de la réalité politique fabriquée et ostentatoire. La politique spectacle est le comble de l’aliénation pour celui essaie constamment de se rassurer, en se cherchant des sauveurs dans des romans de science-fiction médiatisés. La vérité ne se trouve jamais dans l’image, mais dans l’idée en tant qu’elle est la représentation exacte de la vérité issue d’un réel non déformé par une ’histoire". Lavrov ne fait que répéter, dans un ballet diplomatique incessant, le comportement de ses prédécesseurs soviétiques, qui avaient fabriqué le camp des "non-alignés" sud-américains, comme leurs successeurs ont fabriqué les BRICS. Mais derrière le concept, il n’y a rien de réel, seulement la perpétuation du jeu dialectique entre le camp du bien et le camp du mal, qui cache le même objectif des "rivaux", qui est celui de la mise en esclavage de l’humanité par le collectivisme oligarchique. Vous feriez mieux de parler des conséquences de la désindustrialisation en cours de la Chine pour les pays sud-américains, qui cultivent avec elle des lines de partenariat stratégique, notamment par le biais des investissements de la BRI. Les prêts alloués par a Chine sont en situation de défaut à 80%. C’est le Venezuela qui avait ouvert la danse des mauvais payeurs vis à vis d’un créditeur qui attend désormais d’être remboursé avant de poursuivre des travaux d’infratructures qui restent inachevés. La Chine était l’atelier du monde construit par les multinationales, qui retirent massivement leurs billes pour les placer dans des pays asiatiques plus "amicaux". Le Chinois se retrouve à la rue du jour au lendemain, le temps qu’il faut pour déménager les outils de production. Et le gouvernement chinois laisse faire. Mais comment peut-il réagir, alors que c’est lui-même qui a pris l’initiative de décourager l’investissement en Chine, en changeant les règles de financement et en détruisant les marchés internes à la Chine par sa folle et suicidaire politique sanitaire ?!
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