Beuark les foules, le peuuple, la plèbe lézardant dans les rues qui geint dans une discorde infernale faite de rapprochements, d’amalgames et spéculations toute antagonistes les unes aux autres issue de leur égocentrisme qui les désunit dans ce même boucan où ils pensent tous, en dispensant leurs avis par des aboiements ,détenir un rôle capitale de raison et de sagesse.
à des lieues de toute beauté, toute cohérence, je ne vois que des visages atroces d’une populace unie dans un flot de haines diversifiées.
Dix ans plus tôt je rencontrais mon première amour au bord de la Semois , nous nous promenions le long de ses méandres, croisions des marcheurs au travers des sapinières des Ardennes, il y avait des gens, des travailleurs, des artisans qui traditionnellement formaient les bataillons de nos armées lorsque la rigueur et la discipline de la guerre en exigeait la présence. Régnait alors, autant dans les régiments que dans les lignées d’arbres, un silence pétrit de valeurs, la beauté est ordonnée, les grandes choses n’hurlent pas, le beau et le vrais n’a rien à dire pour qu’on l’identifie comme tel.
De tout temps, les armées formées de ces bataillons ont tiré sur les foules... Car Comme le laisse entendre la première syllabe de mot, l’union d’une masse multiple et diverse donne lieu à des mouvements fou !
Cette même folie qui naît au regroupement de masses trop diverses et désordonnées crée un climat d’en-sauvagement qui mène au saccage, au lynchage (souvent même entre eux) d’humains et de propriétés, ces mêmes choses qu’ils sont eux même sortis pour défendre drapé de valeurs qui les dépassent.
Quand on se réunis pour la mort de quelqu’un, normalement, dans les civilisations occidentales, on se tait. On ne pleure pas, c’est ce silence solennel qui est le plus beau des hommages.
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