« Du coup, le prêtre mort en martyr, il a le droit à 70 enfants de chœur au Paradis ? »
C’est par ce tweet publié deux heures après l’égorgement du père Jacques Hamel à Saint-Etienne-du-Rouvray le 26 juillet que Julie Le Goïc s’est signalée. Cette élue brestoise est depuis l’objet d’insultes, de menaces et d’appels à la démission.
Certes, Julie Le Goïc, conseillère municipale de la ville de Brest, n’a démontré ni son sens du timing ni la qualité de son humour le 26 juillet. Deux heures à peine après le meurtre du père Jacques Hamel dans son église de Saint-Etienne-du-Rouvray, en Seine-Maritime, elle tweetait ainsi :
Mais le torrent d’insultes suscité s’est avéré bien plus consternant. Comme le note Le Télégramme, les injures numériques qui ont suivi la publication douteuse de Julie Le Goïc proviennent en général de l’extrême-droite ou d’identitaires bretons. Et le terme d’« injures » est sans doute un peu léger pour certains de ces commentaires qui lui promettent le viol ou la mort :
Isolée au sein du conseil municipal
Si les responsables politiques locaux ont tous désavoué cette violente campagne, l’ancienne militante d’Europe Écologie-Les Verts, aujourd’hui élue d’opposition au sein du conseil municipal, n’a pas trouvé tellement de soutien parmi eux.