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Révolution orangette : le Système (re)lance Juan Branco

Depuis notre premier article sur ce bébé Descoings, on n’a pas changé d’avis sur Juan Branco. Aujourd’hui, il se pose en opposant de Macron pour 2025 (comprendre que l’occupant de l’Élysée va gicler), reléguant les vieux – Marine & Méluche – dans les poubelles de l’histoire de la Ve.

 

 

Entre le poing des antifas et celui des Black Lives Matter, Branco veut électriser les jeunes troupes gauchistes pour renverser le Système. Naturellement, le Système s’en tape, et même s’en félicite, puisque Branco est un pur produit du Système, mais plus élaboré qu’un Sarko Jr ou qu’un Glucksmann Jr, si lourds qu’on les voit venir à 10 kilomètres.

Il y a plusieurs niveaux d’opposition contrôlée, on dira que par rapport aux partis classiques, le juanisme représente le niveau 2.0.

 

 

Il a sorti un tweet long comme un jour sans coke en forme d’envolée programmatique. Nous avons laissé les petites fautes, mais remis l’accent sur Élysée, qui semble être son obsession. Sciences Po, ça se relâche au niveau culturel.

Il y a l’apparence de la chose. Un couple présidentiel qui en plein délitement institutionnel, fait arrêter des français parce qu’ils se sentent « harcelés », et mobilise des procureurs et policiers censés défendre les plus vulnérables de la société. Et il y a le réel, plus grave encore. La section AC2 du Parquet de Paris était déjà derrière la vague de convocations d’opposants politiques français en pleine campagne électorale l’année dernière, une opération d’intimidation judiciaire inédite dans l’histoire de notre pays. La section AC2 est la section la plus puissante et politique du parquet de Paris. En charge des "libertés publiques", elle est devenue le bras armé de l’Élysée, en un dévoiement extraordinaire et inédit du pouvoir judiciaire français. Depuis plusieurs années, sur instruction directe du palais, elle convoque à la pelle des opposants politiques de tous bords, les fait placer en garde à vue, tente de les mettre en détention provisoire, les fait surveiller et intimider, dans le silence sacré de la procédure judiciaire. Ce système a été mis en place par Hélène Davo, conseillère justice de l’Élysée, exfiltrée, promotion inclue, à la cour d’appel de Bastia, quand il a été révélé qu’elle instrumentalisait des procédures pénales et criminelles contre des opposants pour servir les intérêts de ses patrons. C’est AC2 qui a protégé Magali Berdah, l’escroqueuse qui a fait la campagne de communication de Brigitte Macron sur les réseaux, avec l’aide de la proxénète et trafiquante de drogues Mimi Marchand, toutes deux multicondamnées, en utilisant la Loi Schiappa pour tenter de faire enfermer ceux qui les dénonçaient, à commencer par Booba.

C’est cette section qui est derrière les procès spectacles obscènes qui ont transformé Mila, militante d’ultradroite obsédée par les arabes, en Jeanne d’Arc couvée par la magistrature, là encore sur instruction, pour faire la publicité de la ministre qui venait de faire adopter la loi sur le cyberharcèlement et de créer un parquet spécialisé. Le même qui aujourd’hui s’attaque aux opposants de tout bord, sans discriminer. C’est cette section qui, désormais, a lancé plusieurs centaines de procédures sur tout le territoire pour de supposés délit d’opinion contre des élus, des candidats républicains à des élections, de simples citoyens, en utilisant pour cela les moyens d’une unité de gendarmerie censée lutter contre les crimes de génocide et de crimes contre l’humanité (sic). C’est cette section qui instrumentalise la lutte contre le terrorisme et l’antisémitisme pour intimider et enfermer. Qui fait condamner à un an de prison une influenceuse coupable d’avoir ironisé sur une fake news, qui soulève à six heures du matin un tweetos a 30 abonnés parce qu’il s’est attaqué à une idole que le pouvoir voulait protéger. Qui s’est désormais transformée en le bras armé de l’extrême droite israélienne, alliée à l’Élysée, pour saboter les élections européennes. Cette section qui classe systématiquement toutes les procédures qui menacent le pouvoir, et s’assure de les enterrer, quitte à produire des faux, saboter des audiences, faire disparaître des dossiers. Cette section n’est pas une virtualité. A peine une dizaine de procureurs y exercent, dotés de pouvoirs extraordinaires, capables de vous perquisitionner, surveiller, déferrer. Enfermer. A leur tête, Aline Olié et jusqu’à il y a peu Grégory Weill, depuis promu à la tête de P20 par l’Élysée. Aline Olié a été conseillère ministérielle pendant quatre ans, sous Emmanuel Macron, auprès du plus proche ministre de Brigitte Macron, Adrien Taquet, chargé de la protection de l’enfance (sic). Elle a été, dans la foulée, directement nommée à la tête de cette section du parquet. Cette magistrate, entendez moi bien, n’avait jamais été procureur jusque là. Juge des enfants et d’instruction à Cusset, Clermont Ferrand... rien au cours de ses quinze ans carrière ne justifiait une telle promotion. Si ce n’est sa proximité avec l’Élysée. Et c’est pour cela qu’elle a été nommée. Dans quel pays au monde des collaborateurs de ministres sont-ils directement propulsés à la tête de parquets dotés de pouvoir de répression politique ? Dans quel pays au monde ces mêmes procureurs font usage de leurs pouvoirs pour protéger des criminels multirécidivistes liés à la pègre, parce qu’ils ont aidé le pouvoir, instrumentalisent et dévoient des procédures pour protéger des ministres, persécutent des opposants politiques, des avocats, des parlementaires, en pleine campagne électorale, en utilisant pour cela des moyens antiterroristes ? Je ne compte pas le nombre de décisions aberrantes auxquelles j’ai été confronté ces dernières années face à ces gens. Je pourrais vous raconter comment ils ont protégé la sœur du premier ministre, Fanny Attal, après qu’il ait été prouvé qu’elle avait commis une infraction pénale, en inventant des prétextes pour classer. Comment ils ont assuré l’impunité de conseillers de l’Élysée, coupable de délits particulièrement graves, en enterrant les suggestions d’enquête des OPJ, en refusant de rendre des réquisitoires, en s’assurant que rien ne soit fait pour les gêner. Comment ils ont protégé la directrice de la 1ere DPJ, Marie Hélène Ciattoni, en pleine prise illégale d’intérêt, du fait de sa proximité avec Christian Sainte, promu à la cette de la PJ après avoir notamment protégé le directeur de cabinet de l’Élysée dans l’affaire Benalla, malgré la situation personnelle que tout le monde connaît. Je pourrais vous citer des dizaines d’exemples identiques. Aline Olié ne devrait pas seulement être démise. En tout système politique démocratique, une enquête pénale devrait être ouverte pour mettre à jour le système construit par l’Élysée sous la tutelle de Rémi Heitz au cours de ces deux quinquennats au sein du parquet de Paris. On mesure mal la gravité de la situation, et les conséquences que son acceptation pourrait entraîner. On mesure mal la menace que ces gens représentent pour l’intégrité de notre société. Ils doivent tomber.

Il y a plusieurs niveaux d’opposition car il y a plusieurs niveaux de pouvoir

Ceci étant dit, il y a des vérités dans son constat sur la Macronie, qui privatise et paralyse la police et la justice. Là-dessus, on est entièrement d’accord. Malheureusement il y a le pouvoir visible, que Branco fustige, et le pouvoir profond, que Branco ignore, pourtant un T-Rex dans le couloir.

C’est pourquoi sa candidature sera crédible quand il s’attaquera aux commanditaires des Macron, Sarko Jr et Glux Jr. Pour l’instant, il constitue son réseau.

 

 

Le gendre idéal de l’insurrection

 






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17 Commentaires

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  • #3470084

    Le Juan m’est sympathique même s’il évite de toucher au véritable pouvoir ; car personne n’a envie de subir le fort de Dieudonné, par exemple…en conséquence de quoi il fait le maximum pour aider la cause sans risquer de se mettre en danger. Comment le lui reprocher ?

     

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  • #3470097
    Le 25 décembre à 13:48 par Surnom
    Révolution orangette : le Système (re)lance Juan Branco

    Je ne sais pas jusqu’ou irait Branco dans la dénonciation des abus du pouvoir visible. Il est clair que son objectif reste l’Elysée, comme tous ceux de son calibre dans la région parisienne. Quel crédit lui accorder en terme de franchise dans son engagement ? Je n’en sais rien. Mais nous avons eu les pires, en tout cas c’est ce qu’on croit, peut être que le pire est à venir avec Branco ou un autre.
    De toutes les manières, Branco ou pas, si on ne change pas le mode de gouvernance et d’élection des députés, et leurs révocations en cas de non respect de leur engagement, en toute humilité, Branco ou pas pourront attendre longtemps mon vote. Si nous n’avons pas le contrôle sur nos élus pour contre carrer les oligarques, nous n’aurons jamais de souveraineté, c’est aussi simple que ça.

     

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  • #3470103
    Le 25 décembre à 14:01 par Yaris
    Révolution orangette : le Système (re)lance Juan Branco

    J’en veux à M.Hindi pour avoir prononcé cette phrase :
    "Refuser de désigner l’ennemi c’est faire parti du problème ".
    En effet, même si il m’est plus aisé d’identifier les fossoyeurs(Bercoff, Onfray...liste non exhaustive puisque je peux écrire jusqu’à demain),je suis devenu sans concession.
    En somme, c’est devenu trop facile.
    Ceci étant, si M.Branco désigne, il aura mon soutien.

     

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  • #3470111
    Le 25 décembre à 14:40 par Ludo
    Révolution orangette : le Système (re)lance Juan Branco

    Il y a pire que Branco.
    C’est cette association qui, via son président, son symbole, son buste, sa synthèse, dénonce sans cesse la dangerosité du lobby LGBT et qui se couche dès qu’elle a l’occasion de lui porter un coup très dur avec l’affaire Jean-Michel Trogneux.

     

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  • #3470123
    Le 25 décembre à 15:16 par Celes
    Révolution orangette : le Système (re)lance Juan Branco

    On verra s’il est censuré par le système comme Asselineau ou s’il a accès aux grands médias comme Philippot, c’est le révélateur des faux opposants. Si le système autorise quelqu’un dans les médias mainstream, c’est qu’il y trouve son interêt.

     

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  • #3470132
    Le 25 décembre à 15:45 par alexfr
    Révolution orangette : le Système (re)lance Juan Branco

    Il ne prononce jamais les mots qui tuent !
    Tout ça ne met en rien le système en danger...
    Il sera bon à être invité chez Hanouna et CNews et il se soumettra, comme les autres.

     

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  • #3470133
    Le 25 décembre à 15:48 par alexfr
    Révolution orangette : le Système (re)lance Juan Branco

    Il ne prononce jamais les mots qui tuent...
    Il ne met en rien le système en danger, il ne sera que bon à aller fanfaronner chez Bolloré ou chez BFM et se soumettra comme les autres.

     

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  • #3470148
    Le 25 décembre à 16:37 par Nono
    Révolution orangette : le Système (re)lance Juan Branco

    « Nuit debout » serait de retour et on ne me dit rien ?

     

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  • #3470153
    Le 25 décembre à 17:03 par FREXIT vite !!!
    Révolution orangette : le Système (re)lance Juan Branco

    C’est donc ça ? Une main noire pour représenter une révolution française ? Le grand remplacement fait son œuvre

     

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  • #3470154
    Le 25 décembre à 17:10 par Rusty James
    Révolution orangette : le Système (re)lance Juan Branco

    Son aventure africaine digne d’une planche des pieds nickelés m’a toujours paru très suspect
    Quand on a mis les pieds sur le continent africain, et que l’on met le doigt dans les affaires franco-africaines, on ne s’en tire pas comme ca

     

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