Voir aussi, sur E&R :
contrepoints.org | Janvier 2016 |78 | AgricultureFuturScience |
De nos jours, de très nombreux producteurs laitiers travaillent à perte. En effet, avec un prix de base de 25 cents le litre (qui devrait encore descendre à 22 cents, voire même plus bas dans les prochains mois), le producteur de lait peut espérer obtenir 30 cents le litre si les teneurs en protéines et en matières grasses sont excellentes. Les coûts de production, eux, s’élèvent au strict minimum à (...)
E&R | Janvier 2016 |47 | AgricultureÉconomiePolitiqueSocial |
Bonjour, J’ai 23 ans et suis fils d’agriculteur, issu d’une modeste exploitation laitière en Bretagne. Étant exaspéré par le contexte économique, financier et politique de ce pays, et compte tenu des actuelles manifestations paysannes, je me permets de vous contacter pour vous proposer le papier joint à ce mail. Je vous laisse libre de donner suite à cette proposition de diffusion. Souhaitant (...)
la-croix.com | Janvier 2016 |61 | AgricultureSocial |
Photo : Morlaix (Finistère), mercredi 27 janvier 2016. Routes et ronds-points bloqués par des tracteurs et des remorques, pneus et bottes de paille enflammés, gravats et détritus sur la chaussée : le « mercredi noir » des agriculteurs du Grand Ouest a été au rendez-vous, avec près d’une quarantaine de points de blocage sur les grands axes routiers de ces régions. Et le mouvement de colère des (...)
Cet article a été vu 12686 fois Popularité : 1 Commentaires : 33 |
Article précédent Les efforts de Fabius pour cacher le sionisme du Quai d’Orsay dérangent Netanyahu |
Article suivant Les ONG contre la société civile |
AVERTISSEMENT !
Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :
- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe
Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.
Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.
Suivre les commentaires sur cet article
La BRETAGNE , peut etre... celle des tatoués, des rastas, des fonctionnaires, pas celle des agriculteurs qui de plus en plus se tournent vers le FN !
Et pour ce fait, il faudrait vitrifier la Bretagne ?
Quid de Paris, la Bourgogne, la Franche-Comté, l’Aquitaine, le Limousin, le Poitou-Charentes et le Languedoc-Roussillon ? On les excommunie tous, puis on les jette au feu purificateur ?
Jolie documentaire sur l’agriculture ; avec égalité et réconciliation les infos tourne autours de la réalité et vérité du quotidien .
Bonne continuation .
Tous ces agriculteurs doivent être soutenu médiatiquement par la dissidence et égalité et réconciliation .
Les gens demandent du changement seulement pour eux et chacun leurs tour, chaque branche de métier fais sa petit révolte en brulant 3 palettes pour défendre son bout de pain puis ensuite ils regardent les autres faire la leurs dans leurs canapé une main sur la télécommande et l’autre dans le pantalon en disant à leurs bonne femme "Mais y ont raison ! y sont raison !"
Tout leurs problème viennent de la même source, c’est quand qu’ils décideront de ce révolter en même temps ?
De nombreuses erreurs, confusions, non-dits et contre sens dans ce reportage..
Ces "paysans" avec leur enormes tracteurs de 130 cv ne sont que des "agriculteurs" et donc ne comprennent pas et n’ont jamais voulu comprendre ce qu’est la paysannerie. Leur revolte est à leur image : Polluante, inneficace car orientée sur de faux problèmes et emplie d’ignorance (parfois par autruchisme). Les exploitations agricoles modernes portent bien leur nom : démesurées, non respecteuses des denrées (qu’eux appelent "produits" mais pas dans le sens de productions) et des consommateurs, d’ailleurs ils voient ces derniers comme des "acheteurs" et non comme des gens à satisfaire par des denrées de qualité . Ou est passée la fierté de l’excellence ?
Dire que le consommateur n’est intérréssé que par le prix c’est faux, il faut évoluer, beaucoup de personnes se soucient de leur santé à force d’avoir mangé de la merde produite par ces "paysans"... Dire que les "paysans" ne veulent plus de subventions est faux, la plupart ont depuis longtemps renoncés à faire du bon travail, ils veulent juste "rentabiliser" et continuer "l’expansion économique" et "la modernité"... Ne vous meprennez pas (car je sais qu’on a tendance à juger plus l’auteur que ses propos) : je suis Paysan, un vrai, de famille de paysans qui n’ont jamais accepté la revolution verte à coup de crédits pour des infrastuctures et les engrais chimiques. Je ne suis pas non plus un écolo des villes, un bobo qui n’y connait rien : L’agriculture c’est pour les agriculteurs, mi polleurs mi comptables, la paysannerie n’est pas abordée dans ce reportage.
Ma solution : le boycot. Boycot des grandes surfaces, boycot des banques, boycot de Monsanto et des produits toxiques, boycot des pratiques mortifères en ce qui concerne le vivant. Si tout les paysans font ça, les requins crevent et les gens continueront à manger donc à acheter les vrais aliments.
Les gens veulent bien manger, quitte à payer UN PEU PLUS. (j’ai dit un peu) mais qui veut engraisser les (sur)producteurs d’un lait qui n’en est plus, de viande torturée et engraissée de cancérigènes, de legumes plein d’eau et sans vitamines ?
Qui soutient un producteur d’aliments nocifs qui se plaint de ne pas pouvoir continuer tout en cramant des pneus et en faisant chier le reste de la population avec des operations "ESCARGOT"(qu’ils tuent à coup de Glyphosat) ?
Reveillez vous, ce qu’il faut à ce monde c’est une grosse prise de conscience, pas des manifestations inutiles d’idiots utiles.
Absolument, ces gens dans le reportage sont entrainés dans le même état d’esprit que le marché capitaliste et ont des revendications du même ordre alors qu’il faut revoir entièrement le système économique, jusqu’à ses fondements...
Sans consommation des produits de l’industrie agro, pas d’industrie agro...il n’y a que comme ça qu’on peut lutter contre les puissants...à la limite on aurait même pas besoin d’être protectionniste puisque ça serait au consommateur de faire le tri intelligent des produits.
On peut toujours rêver... même moi d’ailleurs je vois pas bien comment je pourrais concrètement boycotter puisque les moyens alternatifs de se nourrir sont assez limités. Du coup je me contente simplement d’acheter le strict minimum.
Bien dit ! Là encore : éducation.
y a qu’a faut qu’on........
Je constate en lisant vos lignes que certain sont dans le déni
En clair vous mettez tout les agriculteurs dans le même sac en ciblant vos propos sur les grosses exploitations (surement ceréalière ou porcines) et vous faites l’amalgame avec les petites exploitations.
Les contraintes réglementaires imposées sont bien réelles, les contraintes financières sont également bien réelles et les agriculteurs n’ont pas la main sur les prix de vente.
Partant d’un mauvais constat général vous ne pouvez que faire de mauvaises propositions.
A la question que faut il faire le réponse est simple et compliquée a la fois
il faudrait que ce qui s’est passé en guadeloupe en 2009 se passe en métropole.
A savoir une mobilisation large de nombreux secteurs d’activités.
Aujourd’hui que ce passe t’il chacun bouge individuellement et les autres regardent ce qui se passe sur les chaines d’infos alors qu’il faudrait se rallier et s’unir pour faire bloc.
imaginez ces types d’actions dans toutes les régions de France en même temps ou les "producteurs et les consommateurs" marcheraient ensemble...
Mais ceci n’est qu’un rêve puisque le formatage intellectuel voulu par les médias et les politiques fait que les Français sont divisés car chacun trouve toujours une bonne raison pour ne pas se bouger.Quelques exemples d’excuses : je ne suis pas directement concerné,je dois aller bosser car j’ai des crédits à rembourser, ils ont raison mais les méthodes ne sont pas bonnes,
bref et pour finir vous faites parti de quelle catégorie ?
@NicoDuLot
Merci de ton commentaire, tu m’arraches les mots de la bouche.
Mon cœur saigne devant les laitières d’ensilage ’paissant’ dans un jardinet sans arbres en plein cagnard d’aout. Petites ou grosses exploitations, c’est la même mentalité à l’œuvre.
Le couple Bourguignon a tout dit.
NicotDulot, je suis paysan, sans doute pas un vrais comme toi, j’ai 100 chèvres sur 22ha je transforme et je vends sur les marché. Mon outil de travail m’a coûté 350 000 euros, j’ai emprunté. Tu peux m’expliquer comment tu as fait pour pouvoir reprendre l’outil de ton père en le payant cash ? Je t’envie, ça doit être tellement bon de mépriser autrui en toute bonne conscience... Une chose est sûre t’es un vrai.
Merci de vos commentaires.
Je ne meprise personne et je ne fais pas d’amalgames mais simplement un constat.
Nous avons fait le bon choix il y a longtemps par conviction et par ethique : pas de crédits et une modernité réfléchie, tout en respectant le vivant, mon grand père a voulu garder cette vision là de la paysannerie et nous avons prolongé... Nous avons 2 vieux tracteurs qui servent 10 fois moins que les exploitations classiques, petites ou grandes, là n’est pas la question (il n’y a pas que les enormes qui sont dans "l’agriculture conventionelle", hélas) qui s’entêtent par quete du profit, qu’elles ne réalisent plus par ailleurs car leurs methodes ont detruits leur outils de travail et la qualité.. et parce qu’ils courrent derrière l’industrie et les centrales d’achat qui les dépouillent, sans compter les crédits contractés pour "se mettre à niveau"... La majorité à fait le mauvais choix et tout le monde a le droit de se tromper mais il faut le reconnaitre et se reconvertir.. ou bien faire de la mécanique !! ;)
Il doit y avoir moins de 5000 exploitations dans toute la France qui pratiquent une agriculture saine et durable (le couvert végétal, l’agro-forresterie etc..)
Il n’y en avait pas une seule représentée dans ce reportage...
Enfin, je suis d’accord : c’est une question d’éducation, nous avions dù sentir l’escroquerie..
Aujourd’hui l’information est disponible et au pire, pour les plus endoctrinés il y a des sites de ré-information comme E&R..
Courage !
@Laurent71
Nous avions aussi des chèvres (jusqu’a 130, sur environ 40Ha) et nous fasions le cabecou. Quand le cahier des charges à explosé en 2002 on a arrété le Cabecou, si tu connais les normes tu comprends pourquoi.. mais si tout le monde avait fait comme nous, il n’y aurait plus eu de cabecou. Je te l’accorde. Aujourd’hui le "Rocamadour" se vend bien et les "usines" qui le fabriquent aussi. Pour les autres, j’ai un ami qui en fait encore à petite echelle (non certifié Roc) et qui le vend sur les marchés. Il ne s’en sort que parce qu’il fait autre chose à coté.. malheureusement.. car il aime faire son fromage et regarder le sourire des gens qui lui achètent au marché mais la réalité financière est indéniable : c’est plus que strict, c’est totalitaire.
C’est une volonté technocratique européene, calquée sur la politique anglo-saxonne qui cherche à ce que tout soit "clean".. même si personne n’est mort du à l’ingestion de fromage au lait cru ni chez nous ni ailleurs et ce depuis belle lurette.. mais se battre contre les normes européennes s’était un trop grand combat pour nous !
Encore une fois c’est une question de choix. Tu ne fais que du fromage ? Si tu ne t’en sors pas, utilise une partie des 22 Ha pour faire autre chose c’est tout ce que je peux te conseiller. Nous on a même vendu du terrain, on a juste gardé une dizaine de chèvres pour nous (on a même fait le cochon jusqu’en 2010).On avait les truffes et on est passé aux broutards, plus du maraichage, la vente de semis, on a acheté des bois et fait de la foresterie-fruitère (pĉhes de vigne, reine Claude, , de la pomme d’ici, chataignes, noix..) du miel.. bref, on a tenté ailleurs.
Courage mon ami !
Bien à toi.
@Nico, je fais du fromage hors AOC, je fais aussi un peu de volaille mes cochons un très grand potager, je brûle 1200 L de fuel par an sur la ferme et je complète le revenu avec du bois de chauffage, on s’en sort avec 3600 heures de travail par an, je suis d’une famille de paysans métayers(moitié de récolte pour le propriétaire), je me bats pour laisser quelques chose à mes enfants qui soit solide, je veux qu’ils aient leur terre. Mon prochain "gros chantier" virer le tracteur et le remplacer par quelques solides Auxois. Je te demande pardon d’avoir été aussi abrupt, mais ce sont nos frères qui crèvent aujourd’hui et ils ne seront pas remplacés par de meilleurs, si ils tombent nous finiront par tomber aussi.
@Laurent
Sans rancunes mon frère ! Je suis d’accord avec toi, on ne tiendra pas le petit bastion de la paysannerie sans regrouper et féderer. J’essaye à mon niveau d’ouvrir les yeux à mes compatriotes et collègues mais c’est très dur, les mentalités sont dures à changer, malgré l’adversité qui devrait faire réflechir.
Mais je crois que c’est un peu pareil dans tout les secteurs.
Il faut biensur qu’on fasse converger nos points commun plutot que de se battre sur les différences. Je crois que, comme l’a dit un commentateur ici : c’est tout le sens du R dans E&R.. Je m’excuse à mon tour d’avoir été un peu dur avec ces producteurs, je crois que c’est le ras-le-bol, la fatigue et un peu de défaitisme qui me faisait commenter comme ça.
Courage à tous, on est dans le même bateau.. et il prend l’eau !
Ils ont tout simplement réussi à mettre le producteur au service de la grande surface et du transformateur ,la boucle est bouclée ,ils ont endetté le paysan jusqu’à la moelle et celui-ci ne peu plus reculé ,il est pris entre la banque et l’acheteur ,on l’use à la corde ,ils s’en foutent que le paysan ne gagne plus d’argent,ils sont la pour faire des marges et transformer les produits avec de la merde pour pouvoir augmenter encore plus les marges .
Les grandes surfaces et les transformateurs de produits sont le cancer du paysan avec les banquiers pour leur filer un coup de main.Tant que le paysan ne se prendra pas en main et ne distribuera pas ses produits en direct ,il sera pris pour un larbin .Un paysan vit de (SA) production et n’est pas la pour faire vivre des grandes surfaces et des banquiers .
Malgré le fait que ça n’est pas ce genre d’agriculture que je vois pour le renouveau français, je suis solidaire de cette paysannerie là. S’il sont dans l’erreur, c’est qu’on (la Banque, le système) les y a conduit par la ruse et la force depuis le plan Marshal et le remembrement, il s’agit bien d’une captation, d’une spoliation de l’organe de production alimentaire de la nation française.
Donc, à mon avis, dans une logique pragmatique de hiérarchisation des luttes, sauvons d’abord nos "producteurs" français car s’ils se font avaler, digérer cela ne sera pas pour céder la place à une petite paysannerie faisant dans le naturel ré-enraciné comme on le souhaiterait tous ici. Cela sonnera l’halali de l’annexion de notre paysannerie à des grands groupes agroalimentaires transnationaux, des consortiums, des firmes et l’achèvement de la spoliation des terres de France par la Banque.
Est-ce cela qu’on souhaite ? Confier notre indépendance alimentaire à Monsanto ?
Il faut qu’il y ait convergence des luttes, c’est ça le sens de R dans E&R ! Il sera toujours temps une foi le pouvoir mis entre les mains de gens sincèrement patriotes (ça peut être nous même) de mettre les choses à plat et de distribuer les bons points et les gomettes, et de foutre, les trusts céréaliers et laitiers français, dehors à grands coups de lattes dans l’...
Je ne me sent pas solidaire d’un Belin, d’un Berger ou d’un Gattaz mais je pense qu’il faut qu’on soit solidaire entre paysans (petits et moyens exploitants), ouvriers et cadres, petits et moyens patrons (les grands ont quasi tous adopté le modèle mondialiste depuis longtemps)... Même si certains sont dans l’erreur.
Ceux sur qui ont s’amuse trop souvent ici à passer nos nerfs d’écolos citadins énervés, sont les fils de ceux qui on fait le choix (souvent parce qu’ils pouvaient) de rester quand nos grands parents (ou parents, pour les ainés d’E&R) ont du "fuir" les campagnes (pas de gaité de cœur bien souvent) pour adopter un mode de vie complètement différent. Le poids, la charge de nourrir la France leur est resté sur les épaules avec un état qui poussait au cul pour moderniser tout ça (complicité ou bêtise), ça a été la porte ouverte au serpent de l’usure. Mais rejeter la faute sur nos frères, je dis : c’est de la pure c*nnerie ! On les a formaté comme ont nous a formaté aussi. Un lycée agricole reste un lycée. On s’est ré-informé, ré-informons les.
C’est vraiment navrant de voir à quel point notre monde paysan est démantelé comme un vulgaire rafiot sous le commandement des officiers de la capitainerie européenne...
Il est tant de fédérer un immense blocus en commençant par bloquer tous les accès aux grandes surfaces, sous officiers de Bruxelles...
Traitons directement avec les producteurs. Faisons en sorte que le navire Tafta sombre en plein Atlantique, ce qui historiquement donnera la nouvelle palme du plus grand naufrage , non pas au Titanic mais à l’Europanic ....
Vive la France et vive ses producteurs.
Bonjour à tous, j’apprécie toujours beaucoup les reportages de reinformation.tv. Toutefois il y a toujours ce même aveuglement à ne pas voir que le cheminement concurrentiel se déroule comme il le doit. Et on peut prendre tous les pans de l’économie la même tragédie s’y déroule.L’exemple est donné par un agriculteur il voudrait exporter la surproduction européenne vers la russie et il peut plus. Et le PAYSAN RUSSE ? Tout ça n’est pas sérieux ce type de journalisme nous fait raté l’essentiel, à mon sens. L’économie met en oeuvre un cheminement concurrentiel, l’industrialisation et la saturation des marchés quoi qu’il advienne, corruption ou pas. Il faut refuser l’économie et l’argent. Produire local reprendra un sens. Merci ER