La députée RN du Pas-de-Calais et sa nièce devaient être auditionnées pour éclaircir « leurs liens avec les groupuscules d’ultradroite ». Mais la révélation de cette initiative par Le Figaro ne créé plus l’« effet de surprise » attendue par la présidente LFI de la commission.
Mise à jour Jeudi 14 février
Suite à la publication de cet article, la présidente de commission, la députée LFI de l’Hérault, Muriel Ressiguier, a fait savoir au Figaro que les convocations de Marine Le Pen ou Marion Maréchal n’étaient plus d’actualité. Compte tenu du « caractère politique » que prendraient ces convocations et ne disposant plus d’un « effet de surprise » pour ce faire. Le rapporteur de la commission, le député LREM Adrien Morenas, a quant à lui émis des doutes sur la neutralité de sa propre commission qu’il ne veut pas voir « se transformer en vaudeville », dans un communiqué.
Rappel des faits
C’est une invitation que ni l’une ni l’autre ne s’attendaient à recevoir. Selon nos informations, la commission d’enquête parlementaire sur la lutte contre les groupuscules d’extrême droite en France souhaite convoquer Marine Le Pen et Marion Maréchal ces prochaines semaines. Ouverte à la demande de la France Insoumise, cette commission est présidée par la députée LFI de l’Hérault, Muriel Ressiguier, et a pour objectif de « faire un état des lieux sur l’ampleur du caractère délictuel et criminel des pratiques des groupuscules d’extrême droite ».
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Pendant ce temps,
Priscillia Ludovsky dialogue avec le « Black Bloc »
Priscillia Ludovsky, leader d’une partie des Gilets jaunes, a échangé avec des individus se définissant comme des « organisateurs » du Black Bloc. Ces derniers reviennent largement sur leur présence dans les cortèges des différents « actes ».
À en croire la fachosphère, le Black Bloc décrit comme « des casseurs », serait instrumentalisé par le gouvernement pour « casser » le mouvement des Gilets jaunes en commettant des dégradations. Certains membres de l’extrême droite radicale n’ont pas hésité à les accuser d’avoir agressé Jérôme Rodrigues, rumeur récusée par l’intéressé en personne.
Priscilla Ludovsky, une des leaders des Gilets jaunes, a ainsi souhaité prendre langue avec le Black Bloc pour éclaircir leurs intentions.
« À l’occasion de divers rassemblements de Gilets Jaunes nous rencontrons pas mal de citoyens dont une partie plus connue sous le nom de black blocs. Ceux-ci sont venus à la rencontre de certains organisateurs afin d’expliquer leur démarche et durant cet échange ont proposé de communiquer à ce sujet pour permettre aux uns et aux autres d’en savoir plus », a écrit la jeune femme sur son compte Facebook.
Et de poursuivre : « C’est ainsi qu’un questionnaire, qui pourrait s’apparenter à une interview, leur a été transmis et dont le résultat se trouve ci-dessous ».