« Les Gilets jaunes sont des Français comme vous et moi, très objectivement. »
Première nouvelle ! Les Gilets jaunes sont des Français, ça oui, mais comme Nicolas Demorand, Léa Salamé et Marine Le Pen, on demande à voir.
Nicolas Demorand : commissaire politique néolibéral et néoconservateur. Né au Canada. A grandi et étudié entre les États-Unis, le Japon, la Belgique et le Maroc. Issu d’un « monde profondément laïc et juif, mais d’un judaïsme intellectuel, culturel et sensuel qui passe beaucoup par la table ». Passé par Les Inrockuptibles, Libération (période Rothschild), I>Télé, France 5, Canal +, France 3, France Culture, Europe 1, RTL...
Léa Salamé : ancien élève de Sciences-Po qui a grandi dans une famille de la plus haute bourgeoisie affairiste libanaise pro-américaine, cette fille de l’hyperclasse mondialisée est aujourd’hui en couple avec l’intellectuel et politicien socialo-atlantiste Raphaël Glucksmann.
Deux parfaits chiens de garde et incarnations du Système qui œuvrent sur France Inter, la radio ultra-communautaire détenue par l’État français (donc Macron avec l’argent public) et dont la présidente-directrice générale est Sibyle Veil.
Quant à Marine Le Pen, que sait-elle des Gilets jaunes, elle qui a troqué la question sociale pour la question identitaire (donc sioniste) et qui se pose désormais en défenseur des institutions républicaines qui l’ont toujours méprisé ?
Interrogée sur l’Acte XIII, Marine Le Pen a jugé « choquant » que des manifestants aient voulu s’en prendre à l’Assemblée nationale, mettant alors en cause « des groupes d’anarchistes d’extrême gauche ».
« Cela fait des années que je regarde avec étonnement la complaisance du pouvoir à l’égard de ces milices d’extrême gauche que les services de renseignement connaissent très bien. [...] Les milices d’extrême droite sont moins nombreuses. »
Puis vient la question qui brûle : les « débordements antisémites ».
« Un certain nombre de militants ultras profitent de ces manifestations pour défendre leur petit calendrier révolutionnaire, soit révolutionnaire antisémite, soit révolutionnaire d’extrême gauche. »
« Les Gilets jaunes ont jeté des manifestations un certain nombre d’amis de monsieur Soral. »
.@MLP_officiel : "La réalité c'est qu'on a vu des vidéos de gilets jaunes qui ont jeté des manifestations des amis de Mr Soral" #le79inter pic.twitter.com/zj8zLgxL8N
— France Inter (@franceinter) 11 février 2019
Deuxième nouvelle : les Gilets jaunes ont expulsé des manifestations des sympathisants ou militants d’Alain Soral ? Sur le fond, ça va faire du monde. Sur la forme, aucune action officielle n’a été entreprise par l’association E&R lors des événements.
Soit Marine Le Pen ment, sois elle se sent solidaire des milices d’extrême gauche qui chassent les nationalistes lors des manifestations. Il y a là une drôle de contradiction qui ne s’explique encore une fois que par les petits calculs électoraux de la présidente du RN et sa soumission aux puissances occultes de la République.
Sommée de se désolidariser des « antisémites », Marine se désolidarise en réalité du peuple, avec le plus profond mépris pour sa dimension révolutionnaire, sociale et nationaliste.