Pourquoi je suis candidate à être archevêque de Lyon. pic.twitter.com/TdZtHGSyOw
— anne soupa (@anne_soupa) May 25, 2020
La presse mainstream maçonnisée à mort se frotte les mains : la simple idée d’une femme à la tête de l’archevêché de Lyon, quelle claque au catholicisme, à Barbarin, à l’antisémitisme et à la pédophilie, puisque aucun de ces amalgames ne leur fait peur !
Heureusement, le journal gratuit 20 Minutes nous rassure :
« Ça n’arrivera pas, mais c’est le geste qui compte. Ce lundi [25 mai 2020], Anne Soupa, 74 ans, a annoncé qu’elle était candidate pour devenir la nouvelle archevêque (archevêquesse ?) de Lyon. Si la place est officiellement vacante depuis la démission du cardinal Philippe Barbarin en mars, la nomination à ce poste ne se fait pourtant pas par candidature. C’est le pape qui choisit parmi des noms qui lui sont proposés par le Nonce apostolique à Paris, ambassadeur du Saint-Siège. [...] Mais par cette démarche, elle entend surtout bousculer les codes et espère provoquer “une prise de conscience qu’un autre visage de l’Église est possible” alors qu’aujourd’hui “aucune femme” ne dirige de diocèse, n’est prêtre ou diacre. »
Le Huffington Post de la grande franco-sioniste Anne Sinclair s’est empressé de relayer cette présentation de l’anti-Barbarin de service :
On est dans la droite (ou plutôt gauche) ligne de Vatican 2, et c’est pas fini ! L’Église (de France) devra boire le calice jusqu’à la lie. Mais peut-être lui faut-il ça – crever – pour se réveiller et se régénérer. La branche de plus en plus laïquée du catholicisme va vers le néant et surtout, l’absurde. Bientôt les églises seront transformées en boîtes féministes gay avec mousse et musique techno.
Plus sérieusement, la question n’est pas de savoir si les femme doivent entrer dans l’Église ou pas (elles y sont majoritaires, quand on regarde les bancs), mais de quelle Église on parle. À écouter la Soupa, on se dirige vers un Vatican 3 !
« Anne Soupa n’exerce pas comme religieuse mais revendique un travail de terrain “depuis plus de 35 ans”. Elle préside notamment le Comité de la jupe, qui milite depuis 2008 pour une juste reconnaissance des femmes au sein de l’Église. Elle est également favorable à un autre type de gouvernance de l’Église, où les laïcs auraient un rôle. “Au moment où l’Église est dans une crise très profonde, il faut se mettre un autre schéma dans la tête”, a-t-elle affirmé. »
Macron et ses amis néolibéraux font bien en ce moment crever la France pour la refondre à leur idée, une idée sataniste, bien entendu... Notre-Dame n’a pas brûlé pour rien.
Heureusement, la presse n’est pas, n’est plus l’opinion, ou ne la fait plus aussi facilement. La France de 2020 se réveille et la résistance est à la hauteur du crime :
Une totale inconnue, @anne_soupa, féministe illuminée, marxiste et aussi catholique qu’une courgette, « exige » le poste d’archevêque de Lyon... Les progressistes qui ont infiltré l’Église vont-ils lui dérouler le tapis rouge ou recevra-t-elle la paire de gifles qu’elle mérite ? https://t.co/4tHF3vJwta
— Grégoire le Grand (@GregoireLeTradi) May 25, 2020
Cependant, le christianisme réel nous apprend une chose : que tuer l’Église, c’est la sauver. Comprenne qui pourra !