Je ne suis pas soralien, et vous comprendrez pourquoi après avoir lu cet article. Je tiens néanmoins à rétablir la vérité concernant Monsieur Soral. À mon avis, accuser Alain Soral d’être un islamo-collaborateur est aussi absurde que d’affirmer que Mao Tse Toung était un capitaliste.
Car s’il y a bien un phénomène qu’Alain Soral pourfend dans chacun de ses discours (au contraire des islamo-collabos…), c’est bien cette immigration massive et débridée qui a été imposée contre sa volonté au peuple français depuis des décennies par les élites maçonniques au pouvoir.
Il suffit également de regarder n’importe laquelle de ses vidéos pour s’apercevoir qu’Alain Soral défend la culture, l’histoire, le peuple, le terroir et l’identité française avec opiniâtreté (bref tout le contraire des islamo-collabos qui eux vomissent dessus…).
En fait, ce que craint par-dessus tout Alain Soral, c’est que la France sombre dans une guerre civile. Notez que ceci n’est pas une interprétation de ma part. Alain Soral l’avoue ouvertement dans de nombreuses vidéos.
Donc, là où un Guillaume Faye parle de reconquista, ce qui ne se ferait certainement pas sans casser des œufs, Alain Soral préfère envisager la solution d’une hypothétique réconciliation nationale.
En observateur lucide, Alain Soral s’est aperçu (comme des millions de Français d’ailleurs…) que la société française était en train de devenir une sorte de cocktail explosif.
Personnellement, je ne crains pas une guerre civile, parce que comme je l’ai expliqué dans un précédent article, il n’y a pas d’armes en vente libre dans ce pays.
[...]
Si l’on y regarde de plus près, Monsieur Soral croît ? (ou rêve …) encore à la possibilité d’une société multiculturelle. Il suffit de l’écouter un tant soit peu pour s’en convaincre. Sa rhétorique n’est pas islamique mais carrément christique puisqu’il ne cesse de prôner le pardon, la réconciliation, la fraternité et la non-violence (toutes des valeurs chrétiennes).
Puis il nous invite à séparer le bon grain de l’ivraie (comme dans la Bible), c’est-à-dire de faire le distinction entre celui qu’il nomme « le musulman du quotidien », travailleur brave et intègre qui élève sa famille et pratique en paix sa religion, et la petite frappe de cité, racaille de banlieue ré-islamisée par des prêcheurs de haine qui finit au mieux comme dealer, au pire comme Coulibaly ou les frères Kouachi.
La société qu’il dépeint inlassablement dans ses discours, dans laquelle blancs, maghrébins, noirs, juifs, asiatiques, chrétiens, musulmans, bouddhistes et athées, après être passés par l’étape du pardon et de la réconciliation, vivraient dans l’amour du prochain, en parfaite symbiose, dans l’harmonie totale, ne serait rien d’autre que l’incarnation d’une société multiculturelle, multiethnique et multiconfessionnelle parfaite dans sa forme la plus aboutie.
Il n’y aurait absolument plus besoin de CRAN, de CRIF, de CFCM, de MRAP, de PIR, de LICRA ou de SOS Racisme dans une telle société.
Si cela devait arriver, ce serait l’Apothéose du Multiculturalisme.