Plutôt connu pour avoir été le président d’Emmaüs (fonction dans laquelle il se déplaçait en hélicoptère !), il ferait plutôt figure de « gentil innocent », un peu dans le style de François Hollande (peut-être l’a t-il été, mais il aurait bien changé, vous le constaterez plus bas). Plus pragmatiquement, Emmaüs a été impliqué dans plusieurs affaires d’abus sur ses travailleurs gratuits, et n’est de loin pas un exemple de respect du droit du travail.
Si son rôle de pourvoyeur d’enfants aux laboratoires pharmaceutiques peut paraître occulté, il est bel et bien un des pions majeurs de la chaîne hiérarchique ayant consciencieusement organisé la fermeture du dernier centre français d’oncologie pédiatrique de Garches.
Il a su jongler habilement entre des postes dans l’administration médicale, et des postes à connotations plus « sociale ». Secrétaire général adjoint du Conseil d’État, puis directeur de la Pharmacie centrale des Hôpitaux de Paris, à l’Assistance publique - Hôpitaux de Paris (1995), il a aussi enseigné à l’Institut d’études politiques de Paris entre 1990 et 1997, et à l’ENA en 1994.
Président de l’Union centrale de communautés Emmaüs (UCC) de 1995 à 2002, il est devenu président d’Emmaüs France en mai 2002, puis a démissionné le 18 mai 2007, pour assurer l’indépendance du mouvement Emmaüs, suite à sa nomination au sein du gouvernement François Fillon (haut-commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté).
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