Le gouvernement génocidaire israélien fait-il tout son possible pour que tous les otages soient éliminés, soit par le Hamas, soit par les bombardements israéliens, soit par des tirs amis ?
C’est la question qu’on peut se poser, tant Netanyahou résiste à toutes les tentatives de négociation pour la libération des otages.
Un mouvement de grève a débuté lundi 2 septembre en Israël à l’appel de la puissante centrale syndicale Histadrut en vue d’accroître la pression sur le gouvernement pour obtenir la libération des otages retenus à Gaza.
Cette mobilisation intervient après l’annonce dimanche par l’armée israélienne de la découverte des corps de six otages dans la bande de Gaza, théâtre d’une guerre dévastatrice opposant depuis bientôt onze mois Israël au mouvement islamiste palestinien Hamas.
La centrale syndicale a appelé à une « grève générale » au lendemain de manifestations massives dans plusieurs villes israéliennes pour réclamer un accord sur la libération des otages.
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Depuis des mois, les médiateurs – Qatar, Égypte, États-Unis – tentent de convaincre le Hamas et Israël de conclure un accord en vue d’un cessez-le-feu assorti d’un échange d’otages et de prisonniers palestiniens détenus par Israël, mais sans succès jusque-là.
Le président américain, Joe Biden, qui s’était dit « dévasté », après la découverte des corps des otages parmi lesquels l’Israélo-Américain Goldberg-Polin, doit se réunir lundi avec les négociateurs américains pour discuter « des efforts pour arriver à un accord qui assurera la libération des otages restants », selon la Maison Blanche.
Lors de l’attaque sans précédent du Hamas en Israël qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza le 7 octobre, 251 personnes ont été enlevées : 97 sont toujours retenues à Gaza, dont 33 déclarées mortes par l’armée. Cette attaque a entraîné, côté israélien, la mort de 1 205 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir des données officielles.
Sous pression croissante pour conclure un accord sur les otages après des mois de blocage, le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, a menacé de nouveau dimanche de « régler son compte » au Hamas – considéré comme un mouvement terroriste par Israël, à l’instar des États-Unis et de l’Union européenne.
Selon le ministère israélien de la Santé, l’autopsie réalisée sur les corps des six otages révèle qu’ils ont été tués « à bout portant » « entre jeudi et vendredi matin ».
Mais selon un cadre du Hamas, s’exprimant sous couvert d’anonymat, ils ont été « tués par des tirs et des bombardements de l’occupant » israélien, certains faisant partie « de la liste des otages à libérer que le Hamas avait approuvée ».
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