Pour ceux qui croyaient que Lula, dont l’élection en 2022 est aussi douteuse que celle de Biden en 2020 ou de Macron en 2022, était un démocrate...
Les médias français, dont la servilité n’est plus à démontrer, obéissent au diktat mondialiste et dénoncent, dans une contradiction absolue avec leur fonction, la liberté d’expression.
Ce cas unique d’autodestruction sera enseigné un jour dans les écoles de journalisme. Il faut une forte dose de pilpoul et de malhonnêteté pour, quand on est journaliste ou simple propagandiste, s’attaquer à la liberté d’expression en la diabolisant.
Le réseau social X, propriété du milliardaire Elon Musk, a commencé à être bloqué, samedi 31 août, à l’aube au Brésil, quelques heures après qu’un juge de la Cour suprême a ordonné sa suspension en raison d’infractions judiciaires.
L’accès à l’ancien Twitter n’est plus possible pour certains utilisateurs, qui découvrent un message leur demandant de rafraîchir leur navigateur, sans jamais réussir à se connecter.
Selon la presse locale, la coupure de X a commencé chez certains fournisseurs d’accès à internet et devrait être complètement réalisée dans la journée.
Un juge de la Cour suprême avait ordonné vendredi, après un long bras de fer, la suspension de X dans les 24 heures, provoquant la colère d’Elon Musk. « La liberté d’expression est le fondement de la démocratie et, au Brésil, un pseudo-juge non élu est en train de la détruire à cause de motivations politiques », a-t-il tonné.
Free speech is the bedrock of democracy and an unelected pseudo-judge in Brazil is destroying it for political purposes https://t.co/eqbowALCeu
— Elon Musk (@elonmusk) August 30, 2024
C’est le dernier épisode en date de la joute entre Alexandre de Moraes, juge du Tribunal fédéral suprême (STF) et figure de la lutte contre la désinformation au Brésil, et le milliardaire américain.
Il intervient un peu plus d’un mois avant des élections municipales qui permettront de mesurer le rapport de force entre le camp du président de gauche, Luiz Inacio Lula da Silva, et la droite, qui fait volontiers d’Elon Musk son champion.
Mercredi soir, le juge Moraes avait donné 24 heures à la plateforme pour nommer un représentant légal dans le pays, sous peine de blocage. X y compte 22 millions d’usagers, selon l’estimation du site spécialisé DataReportal.
Après le rejet par le réseau social de l’ultimatum, le juge a décidé la « suspension immédiate, complète et intégrale du fonctionnement de ’X Brasil Internet LTDA’" et ordonné à l’Agence nationale des télécommunications (Anatel) d’"adopter toutes les mesures nécessaires » pour qu’elle entre en vigueur dans les 24 heures dans le plus grand pays d’Amérique latine. Peu après, l’Anatel avait indiqué « mettre en œuvre » cette décision.
Le juge a également demandé aux géants de la tech Google et Apple, ainsi qu’aux fournisseurs d’accès internet, d’« introduire des obstacles technologiques capables d’empêcher l’utilisation » de X.
Il a menacé d’amendes de 50 000 reais (environ 8 000 euros) par jour les personnes qui recourraient à des « subterfuges technologiques » pour contourner le blocage, comme l’usage de réseaux privés virtuels (VPN).
Conséquence, le réseau social Bluesky a fait état d’un « grand afflux » de nouveaux utilisateurs au Brésil.
Le juge Moraes a dénoncé la « tentative » de X d’échapper à « l’ordre juridique et au pouvoir judiciaire brésiliens, pour instaurer un climat de totale impunité et d’“anarchie” sur les réseaux sociaux brésiliens, notamment durant les élections municipales de 2024 ».
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