Exactement, le problème avec l’avortement est non pas qu’il soit autorisé médicalement mais glorifié en tant que sacrement du féminisme, de l’idéologie dite du progrès, en tant que prétendu jalon sur la marche vers une société toujours plus libre. Personnellement je ne prétends pas savoir à partir de quel moment la vie qui commence est humaine. De façon assez conventionnelle faute de mieux je la ferais commencer de la même manière qu’on définit sa fin aujourd’hui : à l’apparition du premier électroencéphalogramme après la disparition duquel on sait qu’un malade restera dans le coma jusqu’à son dernier battement de coeur.
L’idée de faire commencer la vie humaine à la conception n’est pas contrairement à ce qu’on pense le principe catholique de toujours en la matière : selon la scholastique de Saint Thomas d’Aquin qui s’en remettaient à l’avis d’Aristote le foetus était animé d’une âme humaine à partir de 40 jours pour les garçons et 80 pour les filles. Ce qui n’empêchait pas l’avortement de confort d’être toujours un péché mortel par sacrilège vu qu’il y avait intervention humaine dans le processus le plus sacré de la création divine en vue de faciliter la sexualité de pur confort.
Pour prendre une analogie l’amputation en toute sécurité d’un membre cancéreux ou gangrené si elle est un triomphe de la médecine moderne n’est jamais un triomphe pour l’individu forcé pr la maladie à le subir. L’avortement est en pratique, malgré tout le brouhaha idéologique qui voudrait faire croire le contraire, toujours vécu comme une tragédie par la femme qui le subit ou s’y résout, ou du moins comme l’expérience d’un raté de la vie. Ce qui est criminel à un degré épouvantable c’est de convaincre la femme qui n’avorte pas qu’elle est ringarde et ne se réalise pas en tant que femme libérée. En fait c’est un acte non seulement de négation de sa sensibilité mais de sorcellerie fondé sur le sacrifice non avoué mais pratiqué en pleine connaissance de cause d’un être en projet, même si on ne sait pas s’il y a âme humaine ou non.
Comme dit le proverbe si un peu de science éloigne parfois de Dieu davantage de science y ramène toujours. La première mesure à prendre serait d’obliger la femme qui va se faire avorter de visionner un certain nombre de films montrant en transparence le détail de la boucherie en quoi consiste toute chirurgie menant à l’avortement, particulièrement les méthodes de la succion et du curetage. Et de les lui montrer dans tout cours dit d’ES.