Provocation homohérétique dans la cathédrale de Vienne : le cardinal Schönborn a prêté, le 1er décembre dernier, sa chaire de la cathédrale Saint-Étienne de Vienne aux activistes gays, dont le fameux travesti-transsexuel-transgenre Thomas Nuewirth, de son nom de scène Conchita Wurst, lors d’une veillée de prières inter-confessionnelle organisée pour les victimes du sida, en collaboration avec l’association Aids Life, à l’occasion de la Journée mondiale contre le sida.
Les initiateurs de cet événement, qui a donc reçu le placet du cardinal viennois, furent Gery Kesler, fondateur avec son partenaire homosexuel Torgom Petrosian, de l’association Aids Life.
Décoration, intervenants, musique, tout a été concerté pour faire de cet événement, dans un lieu sacré de la catholicité, un rendez-vous idéologique, mondain et notamment sacrilège en l’honneur du monde arc-en-ciel : du plafond de la nef centrale descendaient des grands panneaux avec inscrits dessus les noms des victimes du sida ; la veillée a consisté en l’interprétation du Requiem de Mozart, suivie d’une exhibition LGBT entre para-liturgie et revendications gays agrémentée de lumignons et de chants accompagnés de claquements de mains.
(Vidéo non sous-titrée)
Au cours de son prêche, le cardinal a pleuré sur le méchant sida, les gentils homos et les pauvres victimes de la maladie dont il s’est bien gardé de mentionner le fait qu’elles appartiennent en majorité à la communauté LGBT… Bien entendu, il n’a pas même évoqué un instant la condamnation de la pratique de l’homosexualité par l’Église catholique. Au contraire, s’appuyant sur les fameuses paroles du pape François, « qui suis-je pour juger ? », il a exprimé sa solidarité envers la communauté arc-en-ciel en façonnant un Dieu assujetti à leurs revendications immorales :
« Dieu ne veut juger personnes mais les sauver toutes. Qu’est-ce que cela signifie pour nous ? Ne pas juger, ne pas exclure. »
Le clou de cette célébration homohérétique a cependant été la performance du transsexuel Conchita Wurst. Sous les yeux attendris du cardinal Schönborn, qui semblait très à l’aise au sein de cette veillée inter-confessionnelle en forme de « sanctification » des pratiques contre-nature, la « femme à barbe » a lu une des prières d’intercession à saveur homosexuelle adressée à Dieu le Père :
« Pose sur nous un œil attentif non seulement ici, mais aussi dans tous les autres lieux afin que nous puissions comprendre vraiment le monde et ses gens et qu’ainsi tu puises nous aider à dépasser les exclusions, les discriminations et éviter les persécutions de ceux qui vivent leur identité de manière différente. Essayons de prendre conscience de tout cela et aidons ceux qui sont différents de nous-mêmes. »
Un vrai manifeste en faveur de l’homosexualité et de la transsexualité qui a obtenu le nihil obstat du prélat autrichien !
À toute cette sinistre assistance bigarrée et colorée, il reste à méditer les paroles explicites de la séquence du Dies Irae qui ont résonné sous les voûtes de la cathédrale au cours du Requiem de Mozart :
« Jour de colère, que ce jour-là
Où le monde sera réduit en cendres,
Selon les oracles de David et de la Sibylle.
Quelle terreur nous saisira
lorsque le Juge apparaîtra
pour tout juger avec rigueur !
[…]
La Mort, surprise, et la Nature
verront se lever tous les hommes
pour comparaître face au Juge.
Le livre alors sera ouvert,
où tous nos actes sont inscrits ;
tout sera jugé d’après lui.
Lorsque le Juge siégera,
tous les secrets seront révélés
et rien ne restera impuni.
[…]
Rappelle-toi, Jésus très bon,
que c’est pour moi que tu es venu ;
Ne me perds pas en ce jour-là.
[…]
Quand les maudits, couverts de honte,
seront voués au feu rongeur,
appelle-moi parmi les bénis.
En m’inclinant je te supplie,
le cœur broyé comme la cendre :
prends soin de mes derniers moments.
Jour de larmes que ce jour-là,
où, de la poussière, ressuscitera
le pécheur pour être jugé ! »