Ces tyranneaux de LGBT veulent nous interdire de rire. Si on suivait leurs conseils, sur le modèle du CRIF, on ne rirait plus que des vannes de Dubosc, Jamel et Elmaleh, qui prennent bien soin de ne pas toucher aux sujets sensibles. En vérité, ils nous préparent un monde sinistre. Résistons : rigolons !
La vidéo parodique de Florent Peyre, l’amuseur goy (il en reste quelques uns) de l’émission d’Arthur sur TF1, est tout sauf discriminatoire ou homophobe. Conchita Wurst est suffisamment parodique en soi (doublement parodique même : de l’homme et de la femme) pour pouvoir supporter une gentille parodie. Or, ce CRIF gay qu’est l’association LGBT parle de « tube transphobe ». Les travestis, qui doivent atteindre péniblement le nombre de quelques milliers en France, et qui ne subissent pas d’ostracisme social (ils sont en hommes et en civil la journée au travail, souvent dans des postes élevés), ni de meurtres en série particulièrement barbares, même si des petits garçons qui s’habillent en fille se font parfois tirer l’oreille par papa ou maman ou la maîtresse, ne peuvent prétendre au prestigieux statut de « juif survivant de la shoah ».
Pas facile d’accéder au statut pestigieux de SS, « Survivant de la Shoah »
Car c’est de cela qu’il s’agit. Malheureusement, les stats de massacres de travs sont minuscules. Et donc inexploitables par cet avatar du CRIF qu’est LGBT. On aimerait voir la réaction de ces gardiens de la Rondelle si des skinheads autrichiens vraiment méchants s’étaient attaqués physiquement à la Conchita. Ne confondons donc pas parodie et agression. Certes, l’exemple vient d’en haut : le CRIF et la LICRA ont réussi à transformer toute vanne (rigolote) sur les juifs en projet d’extermination. Depuis, toute la société éditoriale suit le mouvement, dans la crainte d’une excommunication du grand rabbin des médias, Bernard-Henri Lévy.
Le problème est le suivant : qui interdit les vannes, récolte la violence. Qui interdit la parole, récolte les gestes. Et ceux qui affirment que la shoah commence par une vanne et finit par une crémation sont des affabulateurs de premier ordre : les vannes sur les ritals, les polaks, les bicots, les beaufs, les noichs, les blacks et les feujs n’ont jamais tué personne, même si elles ont pu en blesser quelques unes. Regardez, même le très commercial Timsit se met à faire du sketch antisémite, avec son wagon de Marseillais déportés ! Quant à Semoun, au fond du trou depuis l’avènement de Dieudonné en humoriste français (et probablement mondial) numéro un, voilà qu’il se met à faire de la vanne bien raciste !
Eh oui, déconner sur le racisme, c’est une bonne chose, et ce, à tous points de vue : organique, moral, et matériel. Élie avait déjà, risque d’islamophobie oblige, transformé les Arabes en Portugais dans ses sketches. La communauté portugaise n’a d’ailleurs pas réagi à ces attaques récurrentes, acceptant aussi avec bonhomie et tolérance ses propres caricatures – on pense à Djal, qui illustre à sa façon le communautarisme qui règne au Jamel Comedy Club.
Pour finir sur les travs, pardon, les transgenres, on se souvient que les revues de cabaret de Thierry Le Luron, qui aimait se déguiser en femme, ne manquaient ni de sel, ni d’autodérision. Quant à Michou, qui l’a jamais agressé ? Sous le règne des LGBT, la communauté trav et par extension la communauté gay, est en train de perdre son humour légendaire, un humour de victimes, le seul qui vaille. Est-ce à dire que les travs et les gays ne sont plus des victimes, mais sont passé(e)s de l’autre côté, celui du manche ? C’est-à-dire d’enculés à enculeurs ?
Pardon à l’avance pour cette vanne lgbt-phobe.
La vidéo de Florent Peyre :