Représentant spécial de l’ONU pour les migrations internationales, Peter Sutherland s’est rendu à Rome le 26 juin dernier pour s’entretenir avec le pape sur la question des migrants qui déferlent sur les côtes européennes.
Egalement membre du comité directeur du Groupe Bilderberg, ex-président de l’Organisation mondiale du commerce (1993-1995), ex-directeur de la section Europe de la Commission Trilatérale (2001-2010) et président non-exécutif de Goldman Sachs International, Peter Sutherland a rappelé le dogme mondialiste en faveur de l’immigration. En effet, au sortir de son entretien avec le pape, quand une radio irlandaise lui a demandé si le nombre d’environ 240.000 réfugiés clandestins entrant illégalement en Europe chaque année serait un point limite à ne pas dépasser, Sutherland a répondu :
« Ces chiffres sont ridicules dans le mesure où la population européenne compte plus de 500 millions d’habitants. Les chiffres auxquels vous faites allusion représentent donc une goutte d’eau dans un océan. Nous pouvons facilement gérer tout ça. L’Allemagne pourrait en accueillir beaucoup plus et aurait néanmoins toujours un problème lié au vieillissement de sa population. Du reste, 55 % de la population actuelle allemande est favorable à accueillir plus de migrants.
Les différents gouvernements doivent montrer l’exemple en expliquant que les migrants sont nécessaires à la société, économiquement ainsi que sous bien d’autres aspects plutôt que de constamment les décrire comme des fardeaux car ils ne sont en fait pas du tout des fardeaux. Après une courte période d’adaptation, ils [les migrants, NDLR] contribuent positivement à la société dans laquelle ils vivent. Cela va prendre énormément de temps pour résoudre les problèmes liés à l’Afrique du Nord et à l’Afrique sub-saharienne et donc nous allons vivre avec ce problème de migrations pour désormais très longtemps. »