Je suis surprise de voir le nombre de personnes qui découvrent le pot-aux-roses. Cette pratique est courante avec les administrations en France. La psychiatrie sert simplement à enfermer des gens quand on ne peut pas le faire légalement. Ce monsieur s’en tire à bon compte car il avait une vie publique avant l’internement. Mais il y a de nombreux cas où tout cela passe inaperçu et où la bassesse de nos contemporains ne manque pas d’y aider.
Ainsi, je me souviens d’un gamin interné à 16 ans, détruit par les drogues chimiques prescrites par les psy à 18 et finir par recevoir des électrochocs puis envoyé dans un centre "spécialisé" lorsque le cas est devenu désespéré (inespéré pour les labo pharmaceutiques, me direz-vous). Au départ, c’est sa mère fraîchement divorcée qui l’avait fait interner car elle ne savait plus comment faire "pour qu’il arrête de fumer du cannabis" (lol, je ne suis pas en faveur de cette drogue, mais il faut quand même savoir faire la part des choses).
Une autre fois, j’ai vu un gars se faire interner de force car il a cassé la gueule à sept mecs qui étaient venu le chercher. Les flics n’ont pas réussi à le foutre en taule (le M. était turc ou gitan, je sais pas trop), alors psy. Bon lui il s’en est sorti assez rapidement car la famille était derrière.
Quand je bossais dans l’EN, l’infirmière me demandait de bien vérifier que untel avait bien pris ses médocs, ce que je m’abstenais allègrement de faire. Résultat : 6 mois plus tard, le gosse allait mieux (il était encore adolescent, je vous rassure) et l’"équipe pédagogique" est tombé de haut lorsqu’ils se sont rendus compte que le gosse avait arrêté son traitement... Cette petit histoire a contribué à ne pas faire renouveler mon contrat, mais j’en suis bien contente tout de même.
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