Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

"Professeurs de français, nous n’enseignerons pas le prédicat"

La destruction socialiste de l’instruction a-t-elle atteint sa limite ?

Puisque nos inspecteurs nous parlent beaucoup de « simplification », qu’on nous permette de simplifier notre pensée à ce sujet : nous nous sommes engagés à ne pas prendre nos élèves pour des imbéciles.

[...]

Nous n’enseignerons pas le prédicat. Nous n’en parlerons même pas à nos élèves. Mais nous en parlerons à vous, membres du CSP, sectateurs du Grand Rien, pédagogues du Vide, fantoches dispensateurs de formations niaiseuses... Nous n’avons pas attendu vos divagations pour découvrir qu’on enseigne la règle générale avant l’exception. Nous ne les avons pas attendues pour constater, réforme après réforme, déclaration ronflante après déclaration ronflante, que décidément, vous avez du mal avec l’ambition et l’exigence.

Nous continuerons donc de faire ce qui marche encore dans nos classes, ce qui a encore du sens, ce qui a été éprouvé, et ce que vous aimeriez tant faire oublier, parce que cela vous donne cent et cent fois tort. Nous continuerons de donner à nos élèves ce qui les fait grandir : des règles de morphologie, de grammaire, d’orthographe, de syntaxe. Nous continuerons de leur apporter ce qui fonctionne parce que c’est vrai, et que nous aurons du temps pour que ce qui était nôtre devienne leur : ce savoir qui se fait découverte, et qui, de découverte, devient pour eux savoir.

Lire l’ intégralité de la lettre sur huffingtonpost.fr

À lire, chez Kontre Kulture :

 

Voir aussi, sur E&R :

 






Alerter

23 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article

Afficher les commentaires précédents
  • #1652224
    Le 27 janvier 2017 à 20:19 par Bé Hache Elle
    "Professeurs de français, nous n’enseignerons pas le prédicat"

    Alors moi aussi je peux inventer des formes grammaticales : lorsque tu retournes violemment une réforme inconvenante dans le fion du ministre qui l’a proposée, cela s’appelle le quenellat.

     

    Répondre à ce message

  • #1652269

    Depuis NVB, de plus en plus de profs sont en dissidence / résistance ouverte.

     

    Répondre à ce message

  • #1652283
    Le 27 janvier 2017 à 21:26 par Medusaraft
    "Professeurs de français, nous n’enseignerons pas le prédicat"

    J’ aime cette déclaration d’ amour aux vraies règles de la grammaire : sujet, verbe, complément d’ objet direct, complément d’ attribution.

     

    Répondre à ce message

  • #1652300

    Ce beau texte démontre que le langage écrit est, peut-être, l’expression la plus vivante de l’essence de la culture qui lui a donné forme et sens. C’est avant tout a’ l’âme d’une nation que l’on souhaite faire affront lorsque l’on s’emploi, avec tant de malice, a’ dégrader le rayonnement de son langage.

    Ecoutons un discours de M. Charles de Gaulle, écoutons ensuite un discours de M. F. Hollande ...

     

    Répondre à ce message

  • #1652322

    Je fus surpris quand ma fille en CM1 m’a parlé de "prédicat" dans ses devoirs car je ne savais pas ce que c’était alors que ma grande au CM2 parle encore de COD, COI, attribut du sujet, complément du nom, groupe verbale, etc...

    Cela m’étonne qu’à moitié puisque les nouveaux instituteurs (les plus jeunes) appliquent juste le programme sans méthode propre. D’ailleurs je peux constater l’indifférence de certains maîtres quant à l’échec ou la réussite des élèves. En gros, ils font juste le job (tâches à accomplir) et touchent leurs salaires, point. Je le constate en tout cas avec le maître de ma fille qui est en CM1 et certains instituteurs des années précédentes. D’autres font un boulot remarquable, la réussite des élèves étant leurs réussites.

    En début d’année, j’ai assisté à la réunion parents/instits. Le maître nous montrait le programme CM1 de l’an dernier dont la moitié était surligné en fluo, il s’agissait de la partie supprimée par l’éducation nationale, la Moitié.... et ça le faisait marrer.

    Ensuite il nous a dit qu’en CM1 on révisait le CE1, CE2 et un peu de CM1 car apparemment le programme de 6ème c’est CM1, CM2 et un peu de 6ème.

    Actuellement, j’ai une fille en CM1 et une autre en CM2, je constate qu’elle font quasiment le même programme.

     

    Répondre à ce message

    • #1652532

      Le niveau d’instruction a toujours été meilleur dans les pays dit "communistes". Allez savoir pourquoi ?!!! Parce que leurs élites sont des élites issues de la masse ... que l’on ne néglige pas, parce qu’elle va servir le destin de la nation. Pas pour remplir les comptes des actionnaires du CAC 40. Mais le communisme est-il souhaitable ????

       
  • #1652343
    Le 27 janvier 2017 à 22:52 par Glossologue
    "Professeurs de français, nous n’enseignerons pas le prédicat"

    Il faut arrêter avec cette histoire de prédicat, ce n’est pas une invention de l’éducation nationale. Le prédicat est un terme utilisé par les grammairiens grecs (τό κατηγορούμενον), puis latins (praedicatum). De même, on utilise ce terme en linguistique... Ce terme n’exclut pas les compléments circonstantiels, mais aide bien à leur meilleur compréhension.
    Quel manque de discernement de la part de ces professeurs !

     

    Répondre à ce message

    • #1652540

      Sauf que pour ne pas remarquer que ce terme n’est pas recyclé ici à des fins de subtilité, là c’est vous qui manquez singulièrement de discernement.

       
    • #1652564
      Le Janvier 2017 à 10:29 par Alexis de Tenbusque
      "Professeurs de français, nous n’enseignerons pas le prédicat"

      Cependant, il faut tenir compte du fait que nous n’avons pas de déclinaison en Français, contrairement au latin et au grec. Par conséquent, le concept du prédicat est insuffisant car cette information n’est pas complétée comme en latin et en grec par la déclinaison du mot. En Français, il est nécessaire de savoir si le prédicat est un complément d’objet direct ou indirect. Donc il est inutile de savoir qu’un mot ou un groupe de mot est un prédicat ; pour bien comprendre ou bien s’exprimer, il est surtout indispensable de distinguer si un prédicat est un COI ou un COD.
      Pour ma part, je n’avais jamais entendu parler de prédicat sinon à l’étranger (Italie et Espagne). Mes professeurs de latin désignaient les COI et COD pour nous faciliter l’utilisation des déclinaisons. Les espagnols utilisent le concept de prédicat (predicado) et du coup ils font pleins d’erreurs au moment d’utiliser les pronoms (qui changent en fonction de si ils remplacent un COD ou un COI). Enseigner le prédicat plutôt que le COD et le COI revient à priver l’élève d’un instrument d’analyse précis et complet, lui donnant à la place la capacité de mettre une simple étiquette (prédicat). C’est une perte pour l’analyse, et donc pour l’esprit critique.

       
    • #1652576

      Vous ne pouvez trouver le sujet et le prédicat d’une phrase quand vous ne possédez que ces deux éléments grammaticaux et que vous êtes en CM2 (et que vous avez seulement 10 ans et peu de recul).
      En effet, la première chose à faire dans une analyse grammaticale c’est trouver le verbe ("qu’est-ce qu’on fait ?"). Puis ensuite le sujet ("qui fait l’action ?"). Mais le concept de verbe disparaît. Alors que là on vous demande de souligner le sujet (Ce serait alors les premiers mots de la phrase ????) et le reste (verbe et compléments en vrac) allant dans le Prédicat.
      Essayez de faire analyser cette phrase à un enfant avec, comme seuls outils, sujet et prédicat.

      Dans le jardin, chante le rossignol.

      Vous pouvez être sûrs que Dans le jardin sera le sujet (qui est en fait un complément de lieu), et chante le rossignol, sera le prédicat ( alors qu’on a dans l’ordre verbe + sujet).

      Le fait de trouver une origine grecque à ce terme ne légitime pas la réforme destructrice. Celle-ci est un nivellement par le bas puisque de moins en moins d’élèves (nourris au Rap) et de moins en moins de jeunes profs maîtrisent la grammaire élémentaire du Français.

      On assiste plus à une simplification orwellienne de la langue avec la création d’une Novlangue dont le but ultime, par la réduction du vocabulaire, sera d’empêcher la conceptualisation . Alain Soral et ses successeurs seront enfin libres de faire des conférences, personne ne sera là pour les comprendre.

       
    • #1652601

      La notion de prédicat (qui est effectivement une notion bien connue des linguistes) n’apporte strictement rien à des enfants à qui il importe de faire comprendre quelles sont les natures et fonctions des mots dans la phrase dès le plus jeune âge. Comment parler de la conjugaison d’un verbe avec un COD antéposé quand un enfant ne sait pas ce qu’est un COD ? Voilà comment on en arrive à ce qu’un enfant arrivant en sixième ne sache pas faire la différence entre : elle s’est lavé les mains / elle se les est lavées. Cela donne à l’âge adulte des personnes ne pouvant pas envoyer un courrier sans que celui-ci ne soit truffé de fautes...

       
    • #1652710
      Le Janvier 2017 à 14:44 par Glossologue
      "Professeurs de français, nous n’enseignerons pas le prédicat"

      Mais il n’est pas question ici d’abolir les compléments, je n’ai jamais évoqué une telle proposition. Lisez attentivement ce que j’ai écrit, la notion du prédicat enrichie la compréhension des compléments.
      Il est vrai que le français n’a pas de cas morphologiques (ce n’est pas tout à fait vrai, en chinois par contre c’est le cas), mais il a y des "cas" exprimés analytiquement par des prépositions - à (pour le datif) ; de (pour le génétif, ablatif) etc... Le prédicat peut être bien utilisé pour la langue françaises même si ce n’est pas une langue à cas.
      Puis la grammaire moderne française n’est pas du tout claire...

       
    • #1652786

      Personnellement je vous ai bien lu, raison pour laquelle j’en ai conclu que c’est vous qui manquiez singulièrement de discernement.

       
    • #1652853

      Lisez attentivement ce que j’ai écrit, la notion du prédicat enrichie la compréhension des compléments.




      je serais curieux d’entendre votre argumentation : comment diable le concept de prédicat pourrait-il bien enrichir la compréhension des compléments,
      En logique pure, une catégorisation modélise le réel, elle ne peut donc que l’appauvrir,
      le κατηγορούμενον grec était envisageable car c’est une langue à déclinaisons, tout ce qui n’est pas nominatif est décliné (une chatte peut donc y retrouver ses petits : vocatif,accusatif, génitif datif ablatif)
      En français pas de déclinaisons mais des prépositions ce qui revient à dire que le prédicat pour le français valide autant je vais au coiffeur à mon père que je vais chez le coiffeur de mon père.
      Un vrai bordel !

       
    • #1654335
      Le Janvier 2017 à 15:57 par Glossologue
      "Professeurs de français, nous n’enseignerons pas le prédicat"

      Re :
      @Eric : je ne comprends pas votre argument, en quoi je manque de discernement ? Avez-vous bien compris ce que je voulais dire sur le prédicat et les compléments ?

      @paramesh : relisez mon dernier commentaire, ça me gêne de me répéter. La notion du prédicat est universelle, on l’utilise aussi bien en grec ancien qu’en anglais ou dans d’autres langues, sans faire de distinction entres les différents systèmes morphosyntaxiques (cas ou pas cas). Le prédicat est juste une préambule pour les notions plus complexes qui sont les compléments (COI, COD etc). Encore une fois, il est évident qu’il ne faut pas supprimer les COD et les COI... Je n’ai jamais proposé une telle chose.
      (remarque : il n’existe pas d’ablatif en grec ancien, on utilise ἀπό + génétif)

       
    • #1657757
      Le Février 2017 à 05:25 par paramesh
      "Professeurs de français, nous n’enseignerons pas le prédicat"

      vous jouez avec les mots, s’il est exact que l’ablatif grec prend la forme d’un génitif associé à un préverbe ou un préfixe, il reste sur le fond totalement identifiable justement à cause du préverbe ou du préfixe. donc pas besoin d’une analyse grammaticale pour le déterminer.

       
  • #1652393
    Le 28 janvier 2017 à 00:12 par La Merluche
    "Professeurs de français, nous n’enseignerons pas le prédicat"

    On enseigne de moins en moins dans la mesure où on fait de moins en moins apprendre par cœur . Singapour serait la cité-Etat championne du monde pour les performances scolaires : tout y est appris par cœur .

     

    Répondre à ce message

  • #1652529
    Le 28 janvier 2017 à 09:04 par awrassi
    "Professeurs de français, nous n’enseignerons pas le prédicat"

    La plupart des professeurs des écoles, collèges et lycées de tous les pays "républicains"sont commandés et dirigés par des "inspecteurs de l’éducation" francs-maçons (donc élitistes et athées). La sémantique et la pragmatique linguistique, puisque c’est de cela qu’il s’agit, demandent une réflexion sur la langue et la parole ... à des enfants qui ne savent même pas écrire sans faute ! C’est comme demander à un élève de démontrer la relativité restreinte de Poincaré, quand il sait à peine la règle de trois ... Tout cela est voulu pour fabriquer encore et encore des diplômés illettrés ! On sait tous ici que c’est le réseautage qui recrute et embauche. Le système sait se sortir des revendications des masses, toujours !!!

     

    Répondre à ce message

  • #1652928
    Le 28 janvier 2017 à 19:43 par Tatananick
    "Professeurs de français, nous n’enseignerons pas le prédicat"

    Il me semble qu’un enfant assimile d’abord des concepts simples et ensuite élabore des concepts plus généraux. C’est probablement ainsi que se structure le langage depuis la nuit des temps. Vous apprenez d’abord à votre enfant ce qu’est un chien, un chat, un oiseau ; le concept "animal" viendra ensuite. Imaginez un peu "le bordel" que vous allez mettre dans ses neurones si vous remplacez "chien", "chat", "oiseau", par "animal". Les tordus qui sont à l’EN n’auraient-ils pas pour mission de décérébrer nos enfants ?

     

    Répondre à ce message

  • #1655204

    Dans la patrie de Chateaubriand,de Balzac,de Victor Hugo,de Racine,de
    Molière,de Malraux,d’Eiffel,de Pierre Curie et j’en passe,on se demande
    comment les français,ou du moins les forces de cette vieille et noble
    nation peuvent tolérer qu’une insignifiante créature soit aux rênes d’un
    département ministériel aussi vital que celui de l’Education Nationale en France ?
    Comment pourrait-on apporter de la lumière lorsque on est fait de ténèbres ?

     

    Répondre à ce message

Afficher les commentaires précédents