La seule question qui vaille d’être posée et qui respecte vraiment la douleur des familles et des amis des personnes assassinées cette semaine-là n’est pas qui sont les lampistes mais bien : qui est ou qui était derrière ces trois tueurs ?
Heureusement pour cette organisation de l’ombre, les trois nervis sont morts. Comme toujours dans les attentats survenus en France en 2015 et 2017, les années de sang correspondant au gouvernement Valls, l’homme aligné sur les thèses sécuritaires israéliennes...
Quatorze personnes doivent être jugées aux assises de Paris du 2 septembre au 10 novembre pour le procès des attentats de janvier 2015 à Charlie Hebdo, Montrouge et l’Hyper Cacher. Elles sont soupçonnées d’avoir participé aux différentes attaques qui ont fait 17 morts et plusieurs blessés il y a cinq ans. Ce procès sera enregistré à titre historique.
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Ce procès qui devait initialement avoir lieu du 4 mai au 10 juillet avait finalement été décalé fin mars, le président de la Cour d’assises estimant alors qu’il n’était pas envisageable de le maintenir « dans des conditions sanitaires suffisamment satisfaisantes » en raison du coronavirus. Parce que présentant « un intérêt pour la constitution des archives historiques de la justice », selon une ordonnance rendue le 30 juin 2020 par Jean-Michel Hayat, premier président de la cour d’appel de Paris, ce procès fera l’objet d’une captation vidéo.
C’est à l’automne et sous l’œil d’une caméra, que quatorze suspects doivent comparaître devant cette cour d’assises spéciale qui siégera, pour des raisons logistiques, au nouveau tribunal de Paris, porte de Clichy, et non, comme à l’accoutumée, dans le palais de justice de l’île de la Cité. Ils sont soupçonnés, à des degrés divers, de soutien logistique aux frères Kouachi et à Amédy Coulibaly, auteurs des attaques qui ont visé la rédaction de Charlie Hebdo, une policière municipale à Montrouge et le supermarché parisien Hyper Cacher.
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Les trois principaux auteurs feront donc figures de grands absents, comme dans de nombreux procès terroristes.
Trois accusés visés par un mandat d’arrêt
Trois autres parmi les quatorze accusés devraient également être absents du banc des accusés : Hayat Boumedienne, compagne en 2015 d’Amedy Coulibaly et les frères Medhi et Mohamed Belhoucine. Les trois sont visés par un mandat d’arrêt, manquent en effet toujours à l’appel. Leurs morts en zone irako-syrienne, évoquée par plusieurs sources, n’ont jamais été officiellement confirmées.
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À la demande du parquet national antiterroriste, ce procès sera filmé. La captation d’images et d’enregistrements lors des procès est en principe interdite en France, mais depuis la loi Badinter de 1985, elle peut être autorisée si cela « présente un intérêt pour la constitution d’archives historiques de la justice ».
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François Molins raconte son arrivée à Charlie Hebdo : « Une scène de guerre »
Bonus : l’homme qui n’a pas peur des contradictions...
J’y serai avec beaucoup d’autres (dont @CarolineFourest - @FPotier_Dilcrah- @d_sopo etc.) pour dire que je n’ai pas oublié les #attentats #islamistes et que je ne céderai sur rien, malgré les #menaces les reculs des élites et les compromissions.#JeSuisCharliePolicierJuif pic.twitter.com/EfLn8Rcg78
— Mohamed Sifaoui (@Sifaoui) August 30, 2020