Le point commun entre les euro-mondialistes macroniens et les thuriféraires de l’atlanto-sionisme ? Ils ne veulent pas de La France insoumise tant que celle-ci n’aura pas donné les gages anti-populistes que l’oligarchie attend. Il n’y aura donc pas de basculement vers la VIe République maçonnique de Mélenchon tant que les deux réseaux évoqués au début de ce paragraphe se sentiront capables de rester au pouvoir.
Et il semble que ce soit le cas : le réseau national-sioniste ne cesse de pousser pour que Macron et les Français se soumettent à leur vision des choses et la « team Macron » continue de se sentir intouchable, sanctuarisée par les forces de l’ordre républicain.
- National-sionisme partout
Symboles de cette conjonction oligarchique, Alain Minc et Bernard-Henri Lévy entonnent le même chant à propos de l’idiot utile François Ruffin : c’est quasiment un fasciste !
François #Ruffin, dans une vidéo, rétorque qu’il a bien le droit, comme Victor Hugo, de s’en prendre à ce nouveau Napoleon III qu’est #Macron. Las ! La Somme n’est pas Guernesey. Son livre atroce n’est pas les Chatiments. Et Ruffin n’est pas Hugo, il est Rebatet, Déat, Vallat.
— Bernard-Henri Lévy (@BHL) 28 février 2019
« C’est quelqu’un qui sort du cadre démocratique français » : voilà le sort de Ruffin presque scellé !
Rappelons qu’Alain Minc a récemment défendu bec et ongles Alexandre Benalla qu’il juge « éblouissant ». Le faux marxiste mais vrai agent de la finance internationale s’est également illustré par une sortie contre les francs-maçons. Des indicateurs forts qui confirment le message de fond : oui à Macron, non à Mélenchon.
Dans le même temps, on apprend via L’Express de l’Israélien Patrick Drahi que le leader de La France insoumise ainsi qu’Adrien Quatennens et Alexis Corbière sont convoqués par les enquêteurs de la brigade de répression des atteintes contre les personnes dans le cadre de l’enquête sur les « violences » survenues lors de la fameuse perquisition des locaux du parti en octobre 2018. Une perquisition qui avait été menée dans le cadre de l’enquête sur les soupçons d’emplois fictifs au Parlement européen et de financement illégal de la campagne présidentielle de 2017.
[INFO L'EXPRESS] Mélenchon convoqué devant la justice pour "intimidation" et "violences" lors des perquisitions visant LFI https://t.co/gBPqhTHG2r
— L'Express (@LEXPRESS) 1 mars 2019
La France insoumise paye-t-elle son double-jeu lors du battage politico-médiatique autour de l’affaire Finkielkraut ? Les stratégies de survie du pouvoir se modifient en fonction des événements et il semble que, à l’orée des l’Acte XVI des Gilets jaunes, le rapport de force entre les différentes franges de l’oligarchie ne faiblit pas.