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Premières frappes de Vance, le colistier de Trump, sur Kamala Harris et l’Ukraine

Devant la menace, la presse française sort l’artillerie lourde pour enfoncer J.D. Vance, le futur vice-président si Trump est réélu (pour la troisième fois !) le 4 novembre 2024. Kamala a vite remplacé Biden dans l’esprit tordu des organes officiels de désinformation.

 

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Le Point tente une Kamala-mania

 

 

Il semble que la grande peur de la presse mainstream ne soit pas exactement l’élection d’un Trump, qui en soi ne nous touche pas directement, mais bien l’apparition, par contagion, d’un Trump français. Là, ce serait autre chose. Au vu de la configuration de la politique nationale, ce n’est pas pour demain : vous ne verrez pas un tel lâchage dans un meeting et dans les médias...

 

 

On imagine ce qu’un Trump français dirait de nos candidates, Hidalgo, Pécresse, et encore, on ne prend que les gauchistes molles... Avec Sandrine Rousseau et Marine Tondelier, on battrait tous les records.

Vance  : « La vice-présidente, Kamala Harris, elle ne m’aime pas. Kamala Harris a dit quelque chose du genre que je n’aurais aucune loyauté envers ce pays. Euh, je ne sais pas, Kamala, j’ai servi dans le corps des Marines et j’ai bâti un business. Qu’est-ce que t’as fait d’autre que d’encaisser un chèque ? »

En bon lieutenant, donc, Vance attaque Harris, particulièrement sur son patriotisme : « Elle parle de l’histoire de ce pays, non pas en l’appréciant, mais en la condamnant. » Le sénateur du Tennessee a embrayé en qualifiant Kamala de « candidate DEI à 100 % », DEI pour diversité, équité et inclusion. Pire, sur les podcasts républicains, on la fait passer pour une promo canapé : « Elle est Noire, c’est une femme, elle est jolie même à 60 ans, et elle a commencé sa carrière en étant la maîtresse de Brown, l’ancien maire de San Francisco. »
Pour RFI, ce sont des relents racistes et sexistes.

Le sujet suivant de France Info, la dernière des chaînes d’info avec 1 % de part d’audience, évoque, comme qualités de Kamala, « ses origines et son talent oratoire ». Alors expliquez-nous pourquoi les démocrates l’ont décrochée de tout meeting et toute interview un peu sérieuse pendant le régime Biden ? Elle était si contre-productive qu’ils ont préféré mettre Biden – c’est dire – en avant.

 

 

Si Vance va trop loin en doutant du patriotisme de cette femme issue du croisement entre une mère d’Inde et un père jamaïcain, et si Trump exagère en la traitant de « cinglée », il est certain que Kamala est une candidate par défaut. Il faudra déployer toutes les ressources du Système pour faire battre, dans un duel loyal, un Trump quasi invincible depuis son attentat.

Vance a donc, comme son mentor, traité Kamala de folle, et Elon Musk en a rajouté une couche avec son cruel « imaginez, 4 ans de ça » :

 

 

Plus sérieuse est l’attaque de Vance contre Zelensky et l’implication des USA dans la guerre en Ukraine. C’est la nouvelle qui fait trembler les Européens, incapables de produire à 27 autant d’obus que les seuls Russes, il est vrai bien aidés par les Nord-Coréens. Chez les républicains trumpistes, on est isolationniste. L’allocution de Vance qui fait office de programme de politique extérieure a été traduite sur le site legrandcontinent.eu.

Vance  : « Il faudrait que les dirigeants américains et ukrainiens acceptent que l’objectif déclaré de M. Zelensky pour la guerre – un retour aux frontières de 1991 – est fantaisiste »

France Info en a tiré les passages les plus angoissants pour les Européens, ces dindons de la « farce » américaine en Ukraine. C’est malheureusement commenté par l’inévitable Nicole Bacharan, démocrate au possible :

En choisissant James David Vance pour colistier, Donald Trump n’a pas fait de cadeau à Kiev. Lors de son grand oral à la convention républicaine, jeudi 18 juillet, l’ancien militaire de 39 ans a appelé « l’Amérique à choisir une nouvelle voie » et à se recentrer sur la politique intérieure. Ces derniers mois, déjà, il s’était notamment « fait remarquer par ses positions sur l’Ukraine » et son opposition farouche à toute aide américaine, souligne l’historienne et politologue Nicole Bacharan auprès de franceinfo.

Après des mois de tractations et d’atermoiements au Congrès, ce soutien massif (61 milliards de dollars) avait été finalement débloqué le 23 avril. « Plus il y aura de morts inutiles, moins il y aura de gens pour reconstruire l’Ukraine, et moins l’Ukraine sera capable de fonctionner en tant que pays à l’avenir », avait dénoncé J.D. Vance avant le vote. Le sénateur républicain regrettait alors que le paquet législatif « finance la frontière ukrainienne tout en fermant les yeux sur la crise frontalière des États-Unis », à l’unisson de son parti, qui réclame davantage de moyens contre l’immigration mexicaine.

Vance dit tout haut ce que beaucoup d’Occidentaux pensent tout bas : il faut arrêter le massacre (500 000 morts côté ukrainien et plus de 10 millions de déplacés (6,5 millions officiellement) ou de fuyards, faire la paix et laisser la Russie garder les terres russophones qu’elle a (re)conquises. D’ailleurs, Zelensky lui-même vient d’appeler à la paix. Vance, qui déclarait en 2022 « je me fiche pas mal de ce qui arrivera à l’Ukraine », résume le drame ukrainien :

« Après deux ans de conflit, certains villages n’ont presque plus d’hommes. L’armée ukrainienne a eu recours à la coercition pour obliger les hommes à servir, et les femmes ont organisé des manifestations pour exiger le retour de leur mari et de leur père après de longues années de service au front.

Les démocrates, eux, veulent poursuivre le massacre.

Le Kennedy républicain

Les mensonges de Biden

 






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