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Jesse Owens : "Hitler ne m’a pas snobé, Roosevelt m’a snobé"

L’histoire du sport à l’endroit : c’est le résumé d’un énorme mensonge mondial qui a permis à l’Amérique raciste de se débarrasser de sa tare originelle sur les Allemands en général, et Hitler en particulier.

Cette fable a été tellement racontée, enseignée, martelée, qu’elle est devenue une vérité. Malheureusement pour les bien-pensants, la belle histoire du quadruple champion olympique snobé par le Führer parce que noir est fausse.

Voici ce qu’écrit en 2024 site de la RTS sur ce mensonge originel :

Avec cette incroyable performance, Jesse Owens humilie Adolf Hitler, qui voulait démontrer au monde entier la supériorité de la race aryenne. Le Führer refuse d’ailleurs de le féliciter, mais ce n’est pas le seul. À leur retour des JO, dans une Amérique ségréguée, Jesse Owens et les autres médaillés afro-américains ne reçoivent ni télégrammes de félicitations du président Franklin Roosevelt, ni invitations à la Maison Blanche, contrairement aux athlètes blancs médaillés.

En 2009, toujours sur la RTS, il y avait un peu moins de légende et un peu plus de factuel, comme le montre Alimuddin Usmani.

 

De la fédération américaine aux organisateurs des Mondiaux 2009 en passant par la Fédération internationale, tous ont voulu évoquer le souvenir du sprinter noir américain, descendant d’esclaves, qui a gâché à lui seul le triomphe de l’Allemagne nazie voulu par Adolf Hitler.

La fabrique du mensonge est rapide, sa démolition prend du temps. L’article qui rétablit la vérité, avec des faits précis, est à lire sur buzzles.org.

 

La Rédaction d’E&R

 


 

« Hitler ne m’a pas snobé, Roosevelt m’a snobé ;
le président ne m’a même pas envoyé un télégramme
 »

Jeux Olympiques de Berlin, 1936. L’athlète Jesse Owens est la star du tournoi. L’américain aura remporté quatre médailles d’or. Sur 100 et 200 mètres, au saut en hauteur et au relais 4x100m ; disciplines où il établira des records mondiaux qui ont perduré même après sa mort. Aujourd’hui encore, le nom de Jesse Owens est synonyme de légende. Depuis 1981 un prix en son nom récompense le meilleur athlète américain de l’année. C’est en effet un véritable mythe qui s’est construit autour de son personnage. La confrontation entre l’athlète et le chancelier allemand, le triomphe du sport face à l’idéologie nazie. Un mythe rentré dans le discours ambiant, car il associe une réalité implacable à une morale de conte de fée. Ainsi l’Histoire raconte qu’Adolf Hitler, en rage devant les victoires du noir-américain, aurait quitté le stade avant de lui serrer la main comme le veut la cérémonie. Mais il est malheureusement facile de faire mentir l’Histoire, car elle est écrite ici par les vainqueurs de la guerre.

Un exploit qui servira de propagande

Lorsque Owens a terminé la finale du 200m en première position, ce fut tout un stade qui était debout à l’applaudir. Berlinois compris. L’athlète a qualifié ces acclamations de chaleureuses et dira même avoir échangé un signe de la main avec Adolf Hitler, qui le regardait depuis sa tribune : « Quand je suis passé devant le Chancelier, il s’est levé, il m’a fait un signe de la main, et je lui ai rendu le salut. » Une citation qui n’a sûrement pas sa place dans ce que l’on peut entendre en général. La soi-disant censure autour de l’athlète est aussi un mensonge effarant quand on sait que Jesse Owens fut l’athlète le plus montré dans le documentaire officiel des Jeux, Die Olympia (sous le titre français Les Dieux du Stade).

Les 100 mètres grandioses de Jesse, acclamé par la foule (38’10)

 

De plus, à la cérémonie de clôture, une rue de Berlin lui fut dédiée (la Jesse-Owens-Allee se situe juste en face du stade olympique). Quant à la légende selon laquelle Hitler aurait refusé de rencontrer l’Américain pour le féliciter, elle est démentie par un coéquipier d’Owens, Walther Tripps, autre coureur noir–américain, qui a lui aussi rencontré le chancelier lorsque l’équipe américaine remporte le relais 4x100m. En 1984, il rédige une lettre à la chaine allemande ZDF qui diffuse un documentaire sur les Jeux de 1936. Il souhaite y rétablir la vérité et y écrit : « Il était aussi prévu d’honorer le remarquable et inoubliable Jesse Owens », ce que le chancelier a fait en invitant le sportif à la Chancellerie du Reich. D’autres grands athlètes des Jeux comme Borchmeyer et Long étaient présents, et ont témoigné de l’esprit de camaraderie qui régnait lors de ces Jeux. En outre, l’idéologie nazie ne s’est pas répercutée sur les Jeux Olympiques, du moins quant au cas Owens bien évidemment.

Plus qu’une interprétation de l’Histoire, c’est bien une falsification qui traduit des intérêts politiques et idéologiques. Un peu plus loin dans sa lettre, Walther Tripps dénonce « un mensonge lamentable ; aujourd’hui la vérité est effacée, pour des raisons politiques, je présume ».

Lire l’article entier sur buzzles.org

D’abord sur E&R en 2013

 






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38 Commentaires

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  • #3398120

    Une simple précision ; ce n’est pas au saut en hauteur (2ème ligne de l’article de Buzzles) qu’Owens remporta une troisième médaille avant celle du relais mais bien sûr au saut en longueur. 8 m 13 je crois (à vérifier), une performance qui l’aurait placé en finale dans tous les tournois olympiques ultérieurs. Et en plus à l’époque les aires d’élan tout comme les pistes étaient en "cendrée" et non en synthétique, apportant ainsi une réponse plus faible à l’appui au sol du coureur.

     

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    • #3398378

      Tu confonds avec Bob Beamon (Mexico 1968)
      Owens a bien remporté le saut en hauteur (2m03) en 1936 et avec la technique du ciseau !
      Regarde Les dieux du stade sur les J.O. de Berlin, le film de Leni Riefenstahl cinéaste erratique décédée récemment.

       
    • #3398382

      Oups ! Mille pardons Lazeby !
      Tu a raison pardon c’est bien le saut en longueur pour Owens mais pas 8m13 : 8m06 très exactement (et Beamon a fait 8m90 à Mexico en 1968 record qui a tenu 22 ans !).
      Les 2m03 en hauteur en 1936 (en ciseau !) c’est son compatriote Cornelius Johnson.
      Bon, ça faisait longtemps que n’avais pas regardé Les dieux du stade ! Je te le conseille ça vaut le coup esthétiquement : cette cinéaste Leni Riefenstahl, est grandiose.

       
    • #3398643

      @ Tunisoral

      Pas de mal. 8m 13 c’était son record personnel la même année lors des épreuves de sélection américaines pour les Jeux. Sinon personne n’a rappelé qu’Owens avait protesté auprès de son coach parce que lui et Metcalfe avaient remplacé au dernier moment deux sprinters juifs initialement prévus pour l’épreuve du 4 x 100, Stoller et Glickman (il semble que seul l’état de fraîcheur des deux athlètes entra en compte dans cette décision).
      Sinon le ciseau pratiqué à l’époque était "par retournement intérieur", une technique acrobatique qui ne se différenciait pas tellement du "rouleau costal" pratiquée ensuite après la guerre et qui laissera place au rouleau ventral (porté à la perfection par le russe Valéry Brumel) jusqu’en 1968, justement avec l’arrivée du "Fosbury flop". Je crois que c’était un français, Pierre Lewden, qui l’avait inventée dans l’entre-deux guerres et qui fut médaillé de bronze aux jeux de Paris en 1924.
      En fait d’inventivité pour les Jeux de Paris actuels, la France pratiquerait plutôt le retournement postérieur.

       
  • #3398143

    Jesse Owens, un acteur de terrain (c’est le cas de le dire) a exprimé son opinion sur les États-Unis et l’Allemagne lors des jeux olympiques de 1936. Que faut-il ajouter de plus ? Entre l’aryen Adolph Hitler et le pas très catholique Franklin Rosenfeld, le plus raciste n’est pas celui que l’on enseigne dans les livres d’histoire.

     

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  • #3398155

    90 ans pour que la vérité montre le bout de son nez !!

     

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  • #3398159

    Je connaissais ce mensonge, en fait, les Allemands, très en avance à l’époque, avaient tout tellement bien organisé, et tout fut filmé, remarquablement, d’une manière très moderne ,et l’on voit bien la réalité, la foule qui applaudit et se lève, et le coureur qui lève la main, il n’est pas du tout stressé, ni inquiet ni en colère , ni mis à l’écart, tout a été inventé

     

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  • #3398220

    Le retour au pays fut rude pour lui. Obligé de concourir dans des foires contre des animaux (oui...) il ne fut réhabilité que par Obama nos bouquins en ont fait un héros avant qu’il ne soit honoré en sa nation. Il a gardé un excellent souvenir de l’Allemagne nazie de 1936 qui l’a porté au firmament. Hitler n’a d’ailleurs serré la main d’aucun athlètes madaillés cet été la, pas meme Les allemands ! Derrière toute légende, il y a de la moisissure. Pareil pour l’athlète noir qui a brandi le point à Mexico en 68.

     

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    • #3398443

      Ils étaient deux athlètes noirs à avoir levé le poing à Mexico, Tommie Smith Le vainqueur médaille d’or et John Carlos le médaillé de bronze et je me souviens de la scène vue en direct en mondovision comme si c’était hier (en plus sur une télé en noir et blanc) .
      Smith tenait aussi sous son bras une boîte à chaussure Puma pour signifier que, sans sa victoire, il n’aurait pas eu les moyens de se l’acheter. Smith avait le poing droit ganté de noir et Carlos le poing gauche car il s’agissait de la même paire. L’idée était de l’australien Peter Norman, le médaillé d’argent, qui avait aussi marqué sa solidarité (surtout par conviction religieuse) en portant le même badge contre la ségrégation raciale.
      Smith et Carlos en ont toujours su gré à Norman, faisant même le voyage en Australie pour porter son cercueil lorsque celui-ci est décédé d’une crise cardiaque dans les années 2000. Les trois coureurs ont payé leur geste à titre divers. Les deux noirs seront bannis à vie des JO et pour Norman l’ostracisme fut plus vicieux, puisque on lui refusa arbitrairement sa sélection légitime pour les jeux de Munich en 1972. Il reste l’un des meilleurs sprinters blancs de tous les temps.
      Plus récemment Tommie Smith à mis sa boîte de godasse en vente aux enchères pour 250.000 dollars. Autre temps, autre moeurs et tout cela est déjà bien loin. À tout point de vue...

       
  • #3398230

    J Owens a eu durant longtemps une correspondance avec un officier allemand mort sur le front de Sicile : Luz Long grand bourgeois allemand.
    Ce qui m’a toujours amusé est la capacité de réviser l’histoire des gauchistes indéniablement les nazis étaient racistes mais les socialiste bon teint de la 3ème République l’étaient tout autant j’invite les lecteurs avisés de lire les discours de J Ferry et consorts sur l’Afrique qui n’ont rien à envier au ’’petit Adolf’’

     

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  • #3398327

    Le Comité Olympique a fait observer à A. H. qu’e le réglement interidisait les félicitations étatiques à un athlète, ce qui aurait pu passer pour une intervention politique. A. H., qui n’avait pas respecté ce protocole, s’est exécuté et a suivi le réglement.
    Un article du Figaro, au temps lointain de R. Hersant, sur le champion afro-américain a rétabli cette vérité, avec une photo.

     

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  • #3398408
    Le 26 juillet à 04:52 par Lames d’acier
    Jesse Owens : "Hitler ne m’a pas snobé, Roosevelt m’a snobé"

    Certains découvrent l’eau chaude ! Ils n’ont pas connu Léon Degrelle ! C’est lui qui a côtoyé dans son intimité le führer national-socialiste ! Tout le monde écrit sur Adolf Hitler sans l’avoir jamais connu ! La supériorité de la race aryenne doit s’analyser comme une tentative de valorisation inconsciente du peuple allemand qui était très culpabilisé par l’hyper inflation qui l’avait conduit à accepter toutes sortes de spoliations de ses biens par des usuriers juifs ,venus d’outre Atlantique, ayant organisé un système de prédation à l’échelle de l’Allemagne. Un peuple de 7 millions d’affamés mis en coupe réglée, menacé de disparition , ayant perdu tout espoir, et qui se sentait dévalué dans son essence même.Son redressement exigeait le rétablissement de la confiance en soi qui ne pût renaître de ses cendres qu’en recourant à une propagande exaltant la supériorité de la race blanche. Il y a une inégalité naturelle des races comme il existe une différence intrinsèque entre chaque individu . On sent bien instinctivement, que chacune a ses qualités propres et qu’aucune ne peut se revendiquer supérieure à une autre . Hitler était un homme qui avait des fulgurances qui saisissaient tout son être et le faisaient entrer dans un forme de transe lui permettant de prendre la bonne décision au quart de seconde. Son problème : il était scientiste et aurait probablement vacciné sa population avec le faux vaccin de Big Pharma. Mais il était capable aussi de discerner ce qui faisait la supériorité d’un champion sur l’athlète allemand qui perdit le 100 m contre Jessie Owens. Hitler était admiratif devant l’exploit réalisé par Owens. Il le reçut à la chancellerie et l’honora d’un discours dithyrambique. Jamais un athlète noir n’avait reçu autant d’honneurs. Owens incarnait le surhomme de l’époque. On ne le répètera jamais assez : le national-socialisme avait des défauts comme toute entreprise humaine. C’est l’égo surdimensionné d’Adolf Hitler qui a fait perdre la guerre à l’Allemagne, en grande partie à cause d’une Angleterre atlantiste hostile à une domination des Germains sur le continent. Hitler a été fidèle à son ami Mussolini quitte à hypothéquer la victoire de l’Allemagne. Le national-socialisme a fait naître tellement d’espoirs chez le peuple allemand qu’aujourd’hui encore il est perçu par la banque comme le système économique le plus dangereux pour le libéralisme.

     

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  • #3398425

    C’est n’importe quoi, le troisième Reich n’a jamais prétendu
    que les "aryens" étaient les meilleurs en 100m 200m ou saut en hauteur.
    Si le soit-disant projet politique Hitlérien c’était d’être les plus rapides
    sur 100m...Ben dis donc !

    La supériorité des Africains en diverse disciplines athlétiques
    n’est plus à démontrer et colle fort bien avec les théories racialistes,
    ou simplement évolutionnistes

    Ce n’est nullement en contradiction avec les théories aryennes,
    ou suprémacistes.
    Au contraire cela renforce la thèse des caractères spécifiques
    propres à chaque race.

    M’enfin quand on voit comment étaient traités les "Noirs" aux USA
    en 1936,(depuis déjà plus d’un siècle) et même jusqu’après 1960...
    Il n’était même pas question pour un Blanc de serrer la main d’un Noir.
    Ils n’auraient même pas partager la même pissotière !

    Est-ce que la parenthèse Nazie est vraiment le sujet ici ?
    N’est-il pas maladroit, voir malvenu de seulement vouloir faire
    la comparaison entre une idéologie ouvertement racialiste et
    le pays de la liberté (de l’Homme Blanc) que sont les USA ?

    Est-ce que cela ne produit pas l’effet inverse à celui recherché ?

     

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  • #3398462
    Le 26 juillet à 07:17 par miles davis
    Jesse Owens : "Hitler ne m’a pas snobé, Roosevelt m’a snobé"

    L’empire du mensonge, comme d’habitude.

     

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