Volodymyr Zelensky a lancé ce mercredi des accusations envers son homologue russe. Il accuse Vladimir Poutine de planifier des attaques sur les infrastructures nucléaires ukrainiennes. Devant l’ONU, il a affirmé sa volonté de ne jamais accepter un accord de paix imposé.
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« La position qui consiste à essayer de forcer la Russie à faire la paix est une erreur absolument fatale. Il est impossible de forcer la Russie à la paix », a indiqué le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors d’un point presse. Les négociations entre Moscou et Kiev sont à l’arrêt depuis le printemps 2022, chaque camp défendant fermement des revendications irréconciliables.
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Moscou veut l’assurance que Kiev renonce à rejoindre l’Otan
Ce mardi [24 septembre 2024], Volodymyr Zelensky a exhorté le Conseil de sécurité de l’ONU à « contraindre la Russie à la paix », après plus de deux ans et demi d’un conflit qui a fait des dizaines de milliers de morts civils et militaires. Le dirigeant ukrainien, qui se trouve depuis ce dimanche soir aux États-Unis, doit présenter à son homologue américain Joe Biden et au Congrès à Washington les détails de son « plan de la victoire » visant à mettre fin à l’offensive russe à grande échelle dans son pays.
L’Ukraine, le président Zelensky en tête, affirme régulièrement vouloir recouvrer sa souveraineté sur l’ensemble des territoires occupés par son voisin russe, y compris la péninsule de Crimée, annexée par Moscou en 2014. Kiev a déjà proposé un plan de paix en 10 points, soutenu par l’Occident, impliquant le retrait inconditionnel des forces russes du territoire ukrainien, soit près de 700.000 militaires, selon les chiffres présentés par Vladimir Poutine. Une proposition balayée par Moscou.
Le président russe, qui a ordonné l’attaque de son armée contre l’Ukraine en février 2022, a pour sa part répété à maintes reprises ses « conditions » : l’abandon des quatre régions ukrainiennes dont Moscou revendique l’annexion en plus de la Crimée, et l’assurance que Kiev renonce à rejoindre l’Otan. Des revendications inacceptables pour les Ukrainiens et les Occidentaux. La Russie a par ailleurs d’ores et déjà annoncé qu’elle ne participerait pas au deuxième sommet sur la paix en Ukraine voulu par Kiev en fin d’année, après une première réunion en Suisse en juin dernier. Les tentatives, plus ou moins assumées, de médiation de la Chine, alliée proche de la Russie, de l’Inde, ou encore du Vatican n’ont jusque-là pas permis la reprise officielle des discussions entre Moscou et Kiev.
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Zelensky devant l’ONU pour plaider la poursuite du soutien à l’Ukraine
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky prend la parole ce mercredi 25 septembre devant l’ONU, cherchant à s’assurer le soutien continu de la communauté internationale, qui a les yeux rivés sur les craintes d’un embrasement au Proche-Orient. Alors que la Russie poursuit ses bombardements quotidiens en Ukraine, le président Zelensky a exhorté ce mardi 24 septembre le Conseil de sécurité de l’ONU à forcer Moscou à faire la paix avec Kiev. (...)
Zelensky est conscient qu’après plus de deux ans et demi de guerre, le soutien à son pays pourrait s’essouffler. En particulier aux États-Unis où une victoire éventuelle de Donald Trump à l’élection présidentielle du 5 novembre face à la vice-présidente démocrate Kamala Harris pourrait signaler un changement de politique à Washington.
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