La semaine dernière, le New York Times a publié en première page un article tapageur s’en prenant à Robert F. Kennedy Jr., le rejeton de la famille politique la plus célèbre des États-Unis qui est également l’outsider défiant le président Joseph Biden dans la course à l’investiture Démocrate pour les élections présidentielles de 2024.
Dernièrement, la campagne menée par Kennedy, mue d’un élan jusqu’alors surprenant, avait trébuché après que le candidat novice avait prononcé des propos imprudents, au cours d’un dîner privé, au sujet du biais ethnique des vulnérabilités induites par le virus du Covid, et qu’une vidéo montrant ces propos avait été diffusée frénétiquement sur les médias. Le Times et les autres médias dominants se montrent extrêmement hostiles au courant lancé par Kennedy, et les rédactions de ces médias ont pu espérer que ce tir de barrage aurait pu enrayer l’émergence de sa campagne.
Il est peu probable que le contenu de cet article, signé par Peter Baker, le principal correspondant à la Maison-Blanche pour ce journal, ait appris quoi que ce soit de bien neuf à ses lecteurs, que ceux-ci soient des soutiens ou des opposants à Kennedy. Le début de l’article énonce que Kennedy « est devenu une source de profonde angoisse parmi ses nombreux frères et sœurs, cousins, nièces et neveux ». Le candidat est présenté comme un ancien toxicomane, mis à la porte des écoles privées qu’il a fréquentées, marié à trois reprises, et dont la seconde épouse s’est suicidée. En revanche, on ne trouve dans cet article que fort peu de commentaires sur les grandes réussites de sa longue et brillante carrière de procureur dans le domaine de l’environnement.
L’article se concentre principalement sur les relations à vif entre Kennedy et sa grande famille, constituée uniquement de Démocrates purs et durs, perplexes et attristés par son comportement étrange et auto-destructeur. L’article est perclus de citations négatives au sujet de ses opinions — « déplorables et fausses » selon sa sœur Kerry Kennedy, qualifiées de « moralement et factuellement fausses » par son frère Joseph P. Kennedy II, cependant que son neveu Joseph P. Kennedy III twittait « Je réprouve sans équivoque ce qu’il a dit. » L’article démarre sur une dénonciation prononcée par le seul petit-fils du président John F. Kennedy, affirmant que son cousin « à l’esprit conspirationniste ternissait l’héritage de son grand-père et de son illustre famille du fait de son projet orgueilleux ». J’ai compté dans cet article pas moins de 13 citations provenant de différents membres de la famille Kennedy, et la quasi-totalité de ces citations relevaient de la même veine peu flatteuse.
La tonalité générale de l’article est implacablement négative, et vise clairement à présenter le candidat démocrate non-aligné comme entretenant des opinions étranges, voire comme une personnalité déstabilisée, et certainement pas comme un personnage digne d’assurer un avenir à la nation des États-Unis. Il est plausible que des sbires très bien payés par le Parti démocrate ont passé soigneusement en revue chaque mot prononcé ou écrit par les divers membres de la famille Kennedy au cours de la décennie passée, pour en retirer les extraits les plus savamment choisis, ensuite publiés par les nombreux alliés médiatiques du Parti démocrate, dont le Times.
On peut donc supposer sans crainte de se tromper que chaque faux pas commis par Kennedy, et que la moindre tâche de boue le concernant, auront désormais été étalés dans la presse, et cela peut nous amener à entrevoir du sens derrière tout silence le concernant. J’ai donc lu l’article du Times avec attention, en me concentrant davantage sur ce qu’il omet étrangement de présenter, plutôt que sur les éléments qu’il présente.
Au fil des années, Kennedy a répété publiquement à de nombreuses reprises que son père comme son oncle étaient morts du fait d’un complot, et a désigné la CIA comme le coupable le plus plausible. Il est probable que plusieurs millions d’Étasuniens ont pu lire ses écrits ou écouter une de ses interviews à ce sujet, ce qui le positionne parmi la frange la plus explicite des « théoriciens du complot », un terme fortement péjoratif que les médias s’emploient systématiquement à affubler à l’image des candidats politiques qui ne leur plaisent pas.
Mais à la lecture de l’intégralité des 2600 mots de cet article, on constate qu’il se concentre surtout sur les sujets concernant la famille Kennedy, et qu’il ne fait mention de ces assassinats qu’au travers d’une seule phrase lapidaire. Pourquoi le Times a-t-il presque complètement éludé une cible aussi facile, alors que celle-ci devrait au premier abord soutenir la thèse d’un Kennedy entretenant des opinions bizarres et irrationnelles ? Je pense que la meilleure explication est que les rédacteurs du Times savent parfaitement que les faits énoncés par Kennedy sur ce sujet sont très solides, et que s’attaquer à lui sur ce terrain ne ferait qu’amplifier largement leur diffusion, ce qui pourrait amener des millions d’autres Étasuniens à conclure que leurs propres médias les ont trompés depuis soixante ans, comme l’a précisément twitté Kennedy lui-même l’an passé :
Le reportage télévisé le plus courageux des soixante dernières années. Le meurtre de mon oncle par la CIA a constitué un coup d’État réussi, dont notre démocratie ne s’est jamais remise.
Un an avant de publier ce tweet, Kennedy avait fait paraître un long article dans le San Francisco Chronicle, présentant les faits incontestables au sujet de l’assassinat de son propre père, et si ces faits devaient parvenir à l’attention du grand public dans son ensemble, ce seraient des décennies de mensonges médiatiques qui pourraient commencer à se voir exposés au grand jour.
Ce n’est pas Sirhan Sirhan qui a tué mon père. Le gouverneur Newsom devrait libérer cet homme.
Prenons pour exemple Bill Maher, le célèbre commentateur libéral, une personnalité qui ne se classerait certainement pas comme « théoricien du complot ». Lorsqu’il a accordé une interview à Kennedy il y a quelques semaines, et que Kennedy a fait mention d’éléments de preuves factuels au sujet de l’assassinat de son père en 1968, il s’est immédiatement déclaré comme tout à fait convaincu que Kennedy avait raison à ce sujet, et sur l’existence d’une conspiration derrière cet assassinat.
Vidéo en anglais :
En outre, l’angle particulier choisi par le Times pour cet article aurait positionné le journal sur un terrain glissant. Avec treize différents membres de la famille Kennedy mentionnés ou cités dans cet article, toute discussion sérieuse sur les assassinats des années 1960 aurait pu révéler qu’un nombre important, voire la majorité des proches de Kennedy sont totalement d’accord sur l’existence d’une conspiration, ce qui aurait produit une grosse distorsion dans le processus d’entrave à la vérité maintenu depuis des décennies par ce journal. Si le peuple étasunien devait découvrir que l’ensemble de la famille Kennedy était composée de « théoriciens du complot sur l’assassinat de Kennedy », peut-être que des dizaines de millions de consciences se seraient éveillées.
Prenons un autre article publié quelques mois auparavant par Michelle Goldberg, éditorialiste du Times, qui s’était inscrit au sein d’un gros barrage médiatique d’attaques et d’insultes contre les théories conspirationnistes de Kennedy et de ses soutiens. Bien qu’elle ait intégré les opinions de Kennedy sur les assassinats comme un élément de son irrationalité, elle n’a pas pu éviter de faire mention que David Talbot, le fondateur du webzine Salon, qui fut son chef et qui reste un journaliste très en vue sur le plan national, est pleinement d’accord avec Kennedy au sujet de ces faits historiques.
De fait, je considère que Brothers, le best-seller national de l’année 2005 produit par Talbot, est sans doute l’ouvrage le plus important au sujet de l’assassinat de Kennedy au cours des vingt dernières années, car il révèle que nombre de personnalités proches du haut du panier du gouvernement étasunien — et parmi lesquelles on compte la plupart de la famille Kennedy — avait presque immédiatement conclu que le 35ème président des États-Unis était mort des suites d’un complot. Un historien très en vue avait produit des éloges somptuaires sur les recherches menées par Talbot précisément dans le journal Times, et avait suggéré que l’existence d’une conspiration constituait un fait évident. Mais les rédacteurs des pages d’information du Times n’en avaient pas moins continué de détourner les yeux de ce fait, ce qui a pu amener leurs collègues moins expérimentés, parmi lesquels figure Goldberg, à rester parfaitement ignorants vis-à-vis de ces éléments de l’histoire nationale étasunienne.
Trou noir absolu au sujet de la thèse défendue par Kennedy sur le SIDA
Lorsque des journalistes hostiles s’emploient à détruire un candidat, ils dirigent naturellement leur feu vers les points qu’ils considèrent comme les plus vulnérables, et font tout leur possible pour éluder ses plus grandes forces. Un candidat voulant mener campagne de manière astucieuse pourrait faire usage de ces biais dans sa feuille de route, car cela permet de produire le négatif photographique des sujets qu’il doit mettre en avant dans sa campagne. Aussi, si le Times et les autres organes médiatiques visent à éluder les conspirations sur l’assassinat de Kennedy, peut-être que ce sujet est précisément le bon à mettre en avant.
Mais il existe un autre sujet incendiaire sur lequel le silence qui entoure les positions de Kennedy a été beaucoup plus assourdissant, tant dans les médias dominants qu’au sein des médias alternatifs, au point que seule une toute petite fraction de la population étasunienne dispose de la moindre conscience des opinions entretenues par Kennedy à ce sujet. Sur la base de ses écrits extraordinairement controversés, le candidat Kennedy devrait apparaître comme incroyablement vulnérable, au point qu’une couverture de presse sur ce sujet devrait immédiatement détruire sa campagne et sa réputation. Pourtant, pas une seule publication hostile n’a jamais été vue sur ces faits, ce qui suggère que la situation véritable est en réalité fort différente de ce qu’elle apparaît. Peut-être que ce silence absolu induit que le Times et les autres organes médiatiques ont peur de ce sujet, de crainte qu’il puisse détruire l’ensemble de leur position dominante si ces faits sortaient au grand jour et que Kennedy s’avérait avoir raison.
Jusqu’à la fin de l’année 2021, je ne connaissais guère Kennedy ; j’avais vaguement entendu dire qu’il était devenu l’une des personnalités en vue dans la montée du mouvement anti-vaccination. Mes propres opinions sur les vaccins avaient toujours été des plus conventionnelles, guère différentes de celles promulguées par le Times, mais j’avais résolu de lire son nouveau livre pour accéder à son opinion sur cette facette du récit.
Quelle ne fut ma stupeur de découvrir que le sujet principal de son ouvrage était totalement différent de ce que j’avais été enclin à penser. Kennedy avait consacré presque la moitié de son livre — plus de 200 pages — à promouvoir la théorie selon laquelle le SIDA n’existait pas en tant que véritable maladie, et n’était qu’un montage médical frauduleux monté par le Dr. Anthony Faucy et ses alliés cupides de l’industrie pharmaceutique. Mais aucun des commentaires parus au sujet de son livre, fussent-ils positives ou critiques, n’y faisait jamais allusion. De fait, lorsque j’ai relaté le véritable sujet du livre de Kennedy à différentes personnes, celles-ci ont presque semblé penser que j’entretenais des hallucinations, en raison du fait que j’étais le seul à faire mention d’un sujet aussi frappant dans mes commentaires.
Le livre de Kennedy est rapidement devenu un best-seller d’Amazon, et il s’est rapidement vu opposer des attaques médiatiques extrêmement dures, avec notablement un article de 4000 mots produit par une vaste équipe de journalistes d’Associated Press. Mais comme je l’ai noté, bien qu’ils le dénoncent sur tous les autres sujets, aucun d’entre eux n’a jamais fait la moindre mention de ses affirmations explosives au sujet du SIDA. [1] J’ai remarqué que le même silence absolu au sujet du SIDA a été maintenu dans le cadre d’une attaque semblable, lancée par le rédacteur en chef de Counterpunch. [2]
Alors que le livre de Kennedy dépassait le million de ventes, et que son influence continuait de croître, ce schéma d’omission se poursuivait donc, et devenait même de plus en plus étrange. À la fin du mois de février 2022, le New York Times a lancé une attaque cinglante en première page, affirmant que l’auteur et son livre nageaient en pleine irrationalité et propageaient de dangereuses fausses informations, mais l’article de 2600 mots ne faisait aucune mention de son sujet principal : le SIDA.
Qui plus est, l’auteur de l’article était Adam Nagourney, journaliste employé de longue date par le Times, identifié comme co-auteur d’une histoire du mouvement moderne pour le droit des homosexuels, et il ne fait aucun doute que l’épidémie de SIDA a dû constituer un point central de ses recherches pour son ouvrage paru en 2001 à ce sujet. Mais il ne fait aucune mention du fait que Kennedy affirme de manière incendiaire que le SIDA constitue une arnaque médiatique, une omission qui suggère possiblement qu’il craint que Kennedy pourrait avoir raison, et qu’il est préférable de maintenir hermétiquement fermées certaines portes. [3]
Comme je l’ai noté par la suite, ce silence produit un contraste très suspect vis-à-vis des déluges de feu médiatiques opposés à ceux qui avaient émis des doutes bien plus ténus au sujet du SIDA.
Comprendre l’amère controverse autour du VIH et du SIDA
Après avoir lu l’ouvrage de Kennedy en décembre 2021, j’avais publié une longue et favorable revue à son sujet, qui avait attiré l’attention de nombreux lecteurs et qui reprenait pleinement ses affirmations hérétiques au sujet du SIDA, ce qui avait contribué à les porter dans le débat public. Les sites internet alliés à Kennedy se sont mis à mettre mon article en avant, si bien qu’il apparaît peu probable que ses adversaires médiatiques aient pu rester non-informés du sujet après cela.
À la lecture des journaux au début des années 1990, j’avais vaguement compris le débat concernant la véritable nature du SIDA, mais je n’avais jamais prêté une grande attention à la controverse à cette époque. Aussi, lorsque les médias se détournèrent du sujet, j’ai supposé que le débat avait été tranché dans le bon sens.
Mais selon le best-seller numéro 1 d’Amazon, écrit par Kennedy, ce n’est pas ce qui s’est produit. Il affirme que durant trente ans, l’ensemble des médias occidentaux a promu et maintenu un gigantesque canular médical, une conspiration orchestrée par le Dr. Anthony Fauci et ses alliés cupides de l’industrie pharmaceutique, et qui a coûté la vie à des centaines de milliers d’Étasuniens.
Des accusations aussi étranges me sont apparues comme quasiment impossibles, relevant davantage de la démence que d’une chose pouvant se produire dans le monde réel. Mais le récit qu’il expose au sein de ses 200 pages de texte est en réalité frappant de persuasion. [4]
(...)
Interprétation du silence assourdissant qui accueille le rejet du SIDA
Je ne suis pas professionnel de la santé, et encore moins virologue, et je n’ai passé que quelques semaines à explorer le différend scientifique complexe qui persiste depuis longtemps au sujet de la vraie nature du SIDA, sujet qui a accaparé les travaux de chercheurs du plus haut niveau depuis des décennies. Les éléments résumés ci-avant ne visent qu’à proposer une piste introductive aux personnes qui souhaiteraient enquêter sur ce sujet de manière bien plus fouillée.
Mais au cours des dernières années, j’ai gagné en expérience dans l’analyse des graves distorsions et des omissions délibérées qui caractérisent trop souvent nos médias : j’ai pu affiner cette compétence avec la production de ma longue série d’articles sur le site Pravda américaine. Et les preuves que je vois dans le silence médiatique absolu qui se fait entendre autour des affirmations stupéfiantes sur le VIH et le SIDA, avancées par Robert F. Kennedy Jr. dans son best-seller m’apparaissent comme décisives.
Suite à la publication de son livre, et surtout depuis la montée récente de sa campagne présidentielle, Kennedy a subi un barrage ininterrompu de critiques médiatiques très dures, parmi lesquelles plusieurs articles ayant fait la une du New York Times. Ces attaques l’ont décrit comme un pourvoyeur infatigable d’opinions bizarres, irrationnelles et dangereuses, comme la pire sorte de propagateur de théories du complot. Les idées controversées présentées dans son ouvrage ayant souvent constitué le point de focus de cette diabolisation.
Et pourtant, la plus grande partie du livre de Kennedy — sept chapitres totalisant quelque 200 pages — avance la théorie stupéfiante selon laquelle la maladie du SIDA n’existerait pas vraiment, mais relèverait purement et simplement d’un canular médiatique médical ourdi par le Dr. Anthony Faucy et ses alliés avides de profits de l’industrie pharmaceutique, un canular qui a fini par coûter la vie de centaines de milliers d’Étasuniens. Il est difficile d’imaginer une accusation plus scandaleuse, ou propice à indiquer un cas de sérieuse maladie mentale.
Les ennemis les plus acharnés de Kennedy n’avaient semble-t-il qu’une seule phrase à diffuser dans les médias pour le détruire : « Robert F. Kennedy Jr. est un théoricien du complot dont le livre affirme que le SIDA est une farce ».
Mais l’ensemble de notre establishment médiatique — tellement enclin à s’en prendre à Kennedy sur tout autre sujet — a complètement évité d’utiliser ce sujet pour s’en prendre à lui. L’une des premières attaques contre son ouvrage est provenue d’un journaliste du Times disposant d’une profonde expertise dans l’histoire des droits des homosexuels, mais celui-ci a absolument évité de formuler la moindre mention du rejet extrême du SIDA par Kennedy. « Le chien qui n’avait pas aboyé ».
La seule explication logique que je voie à cette réticence absolue à exploiter ce qui apparaît comme la plus grande vulnérabilité de Kennedy est que les médias ont peur d’un sujet qui pourrait fort bien s’avérer vrai. Aussi, après avoir consulté les experts médicaux dignes de confiance qui ont passé en revue les 200 pages d’analyse produites par Kennedy sur ce sujet, tous ces éditeurs distincts ont conclu que la discrétion était la meilleure option possible.
Si Kennedy a raison, l’ensemble de nos médias étasuniens auront passé les 35 dernières années à promouvoir et à protéger une fraude médicale qui nous aura coûté de centaines de milliards de dollars et des centaines de milliers de vies. Dès les années 1990, un ancien professeur de Harvard avait déclaré que le canular du SIDA constituait un scandale scientifique pire que la célèbre affaire Lysenko. Aussi, les médias craignent à raison que s’en prendre à Kennedy sur ce sujet pourrait faire tomber sur eux la destruction totale de leur réputation.
Ce sont quelque 700 000 étasuniens qui sont morts durant l’épidémie de SIDA, mais selon Kennedy, l’écrasante majorité de ces victimes étaient des personnes parfaitement saines, dont l’agonie et la mort a été provoquée par les médicaments anti-SIDA très lucratifs qu’on leur a prescrits, une politique de santé publique soutenue avec enthousiasme par l’ensemble de notre establishment médical. Plus de la moitié de ces pertes ont frappé des hommes homosexuels, et les activistes homosexuels constituent une force politique influente et très bien organisée. Les tentatives désespérées pratiquées par les médias pour empêcher les accusations de Kennedy d’atteindre l’attention du public sont très compréhensibles.
Chose ironique, je pense que c’est l’attitude sans concession manifestée par Kennedy qui l’a protégé des attaques publiques. Si son livre s’était restreint à quelques phrases avançant plus timidement sa théorie, ses ennemis se seraient jetés sur ces éléments en l’auraient dénoncé comme étant un négationniste allumé sur le sujet du SIDA. Mais ses 200 pages de texte et 900 notes de bas de page constituent un dossier tellement solide qu’ils sont restés cois sur le sujet. Je suis moi-même assez habitué à ce type de réaction.
Kennedy ferait bien de reconnaître que son véritable opposant pour sa campagne de 2024 n’est pas le vieux Joseph Biden affaibli, ni l’incompétente et impopulaire vice-présidente Kamala Harris, deux personnages qui ont été poussés sur la ligne d’arrivée de l’élection 2020 par leurs soutiens appartenant à l’establishment. Les véritables opposants à Kennedy appartiennent aux médias étasuniens, et ils devraient constituer les cibles principales de ses attaques.
Les sujets les plus éludés par les médias sont ceux que les médias craignent le plus, et Kennedy devrait pleinement les exploiter et en faire une composante majeure de sa campagne politique.
S’il réussit à porter certaines de ces vérités supprimées depuis longtemps à l’attention du grand public, il disposera rapidement d’une grande victoire politique, même si sa campagne ne suffit pas à l’amener jusqu’à la Maison-Blanche.
Anthony Fauci, Bill Gates et Big Pharma :
procurez-vous l’ouvrage de Robert F. Kennedy chez Kontre Kulture !