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Pour le roi à venir

Retour sur les causes de l’assassinat de Louis XVI... et message d’espoir

L’assassinat du roi Louis XVI était une rupture nécessaire afin d’instaurer un contre-modèle au baptême de Clovis. En remplacement du lieutenant du Christ, intermédiaire entre le Ciel et ses sujets, le nouveau système issu de 1789 instaurait un paradigme rompant ce lien au profit d’un nouveau Décalogue – les droits de l’homme, fruit du maçonnisme -, principe inspiré du judaïsme talmudique dans le cadre d’un noachisme ou « catholicisme d’Israël » en formation, selon l’expression du rabbin Elie Benamozegh.

Cette bascule fondamentale prit du temps. La Renaissance et la Réforme préparèrent les esprits en faveur de la promotion de l’homme appelé à être son propre maître, sa propre loi, son propre juge. Cet esprit naturaliste s’épanouit au siècle des Lumières, contaminant jusqu’au sommet du royaume les élites du pays. Louis XVI n’échappa pas à cette refonte des mentalités. Cet homme intelligent et cultivé, comme l’ont prouvé les travaux de Paul et Pierrette Girault de Coursac, était aussi le fruit de plusieurs générations d’esprits contaminés par un idéal philosophique d’inspiration maçonnique. Comme le rappelle Mgr Delassus dans La Conjuration antichrétienne, l’aumônier du roi Louis XVI, l’abbé de Vermondans, était officier du Grand Orient de France.

De profondes réformes politiques s’avéraient nécessaires et le monarque en était parfaitement conscient. Cependant, le passé pesait lourd en la personne du père de Louis XVI, lui-même héritier des idéaux de Saint-Simon et de Fénelon. Ce dernier était d’ailleurs le précepteur du duc de Bourgogne, arrière-grand-père de Louis XVI. Ces personnages défendaient une monarchie idéalisée mettant à l’honneur une féodalité aristocratique toute-puissante encadrant et soumettant le pouvoir royal. Les Parlements, représentant cet idéal dont le pouvoir judiciaire et législatif avait bloqué une grande partie du règne de Louis XV, avaient finalement été cassés et réorganisés par ce roi quatre ans avant sa mort en 1774. Leur rappel par le jeune Louis XVI permit le retour d’une féodalité aristocratique toute-puissante et revancharde qui bloqua toute réforme souhaitée par le monarque.

Lire la suite de l’article sur bvoltaire.fr

 

Illustration : Saint Louis (source inconnue).

Voir aussi, sur E&R :

 
 






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24 Commentaires

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  • #1378303
    Le 22 janvier 2016 à 07:44 par cedric
    Pour le roi à venir

    quid des propheties sur le grand Monarque ?

     

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    • #1378337
      Le Janvier 2016 à 09:55 par Leave
      Pour le roi à venir

      J’ai pensé la même chose. Pierre Hillard les connaît sûrement d’ailleurs à mon avis.

       
    • #1378351
      Le Janvier 2016 à 10:10 par Althus
      Pour le roi à venir

      Si ce sujet t’intéresse, procure toi "conflit mondial" de claude d’elendil.
      C’est le meilleur recueil de prophéties, recoupées de diverses sources et mises en perspective, qu’il m’ait été donné de lire (et Dieu sait que j’en ai lu de nombreux) .
      Malgré un style qui fait parfois de la redite, il est de tous les recueils de ce type le plus récent, le plus actuel et le plus clair .
      Dans ce livre, le grand monarque y occupe de nombreux chapitres (son avènement, son oeuvre à venir, mais aussi sa date de naissance, et par corrélation son âge actuel car il arpenterait déjà cette terre, méconnu, pauvre et exilé).
      J’ai trouvé cet ouvrage très synthétique comparé aux autres.

       
    • #1378375
      Le Janvier 2016 à 10:52 par lys
      Pour le roi à venir

      Que vous dirai-je maintenant, à vous, chers fils de France, qui gémissez sous le poids de la persécution ?

      Le peuple qui a fait alliance avec Dieu aux fonts baptismaux de Reims se convertira et retournera à sa première vocation. Ses fautes ne resteront pas impunies, mais elle ne périra jamais, la fille de tant de mérites, de tant de soupirs et de tant de larmes. Un jour viendra, et nous espérons qu’il ne sera pas éloigné, où la France, comme Saül sur le chemin de Damas, sera enveloppée d’une lumière céleste et entendra une voix lui répéter :

      - Ma fille, pourquoi me persécutes-tu ?

      Et à sa réponse :

      - Qui êtes-vous, Seigneur ?

      La voix répliquera :

      - Je suis Jésus que tu persécutes. Il t’est dur de regimber contre l’aiguillon, parce que, dans ton obstination, tu te ruines toi-même.

      Et elle, frémissante et étonnée, dira :

      - Seigneur, que voulez-vous que je fasse ?

      Et Il dira :

      - Lève-toi, lave les souillures qui t’ont défigurée, réveille dans ton cœur tes sentiments assoupis et le pacte de notre alliance et va, fille aînée de l’Eglise, nation prédestinée, vase d’élection, va, comme par le passé, et porte mon nom devant tous les peuples et les rois de la terre.

      Pie X : Allocution du 29 novembre 1911

       
    • #1378918
      Le Janvier 2016 à 22:12 par QuoVadis
      Pour le roi à venir

      Selon Marie-Julie Jahenney, la voyante bretonne du XIXe siècle, ce grand roi de la lignée de St Louis, se nommera Henri V de la Croix et rendra à la France sa grandeur et au Christ son universalité (qui signifie catholique). Mais les Français seront peu nombreux...

       
    • #1379791
      Le Janvier 2016 à 03:35 par cédric
      Pour le roi à venir

      merci a vous,je me sens moins seul,survivez !!!et ouvrez vous !au fait baptisé mais agnostique est ce compatible ?

       
  • #1378313
    Le 22 janvier 2016 à 08:41 par Sauve qui peut
    Pour le roi à venir

    Le chemin parcouru par la FM , qui n’est en fait que l’instrument populaire goy ( leur) servant de " marché pied" à l’accession de toutes les manettes des pouvoirs , avec le système bancaire , leur permettant en quelques centaines d’années de régir le monde , est si- dé-rant ! Nous sommes à présent dans une phase inédite de leur système , visant à " diluer" les religions millenaires , pour en concocter une , " mondialiste" ,avec les codes martelés depuis leur ascension ! ( après le temporel , le spirituel ) sauf ....en ce qui les conçerne , où là on préserve jusqu’aux menus détails ! !

     

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  • #1378328
    Le 22 janvier 2016 à 09:34 par Verner
    Pour le roi à venir

    Tout pouvoir respectable et respecté doit reposer sur la plus haute des moralités.
    Il y a 250 ans celle-ci, fragilisée et blessée déjà depuis longtemps, est tombée avec la tête du Roi-prêtre Louis, 16ème du nom.
    Aujourd’hui, nous en voyons les conséquences, chaos annoncé et éminent...en sachant que ’’ce qui a été acquis par le glaive périra par le glaive’’...
    Sommes nous encore capables d’envisager que nous puissions endiguer cette inexorable faillite délétère par un subit redressement de la morale dite chrétienne et plus exactement ’’catholique’’ ? NON !
    Nous sommes descendus trop bas, nous touchons le fond de la bassesse, de la faiblesse, de la lâcheté et baignons dans la turpitude au quotidien, sans avoir conscience du moindre respect que nous devons à nous-mêmes, comme aux autres : ’’Nous avons oublié l’ Essence-Ciel’’ depuis trop longtemps !
    Nous aussi nous boirons la coupe d’ignominie jusqu’à la lie...juste retour du boomerang !

     

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  • #1378339
    Le 22 janvier 2016 à 09:57 par Albert
    Pour le roi à venir

    La monarchie c’est le meilleur des régimes quand le roi est compétent, intelligent, travailleur . Si le roi est fou comme Charles VI c’est la cata, la guerre civile doublée d’une invasion comme pendant la guerre de 100 ans . S’il ne pense qu’à baiser et à chasser comme Louis XV ça ne vaut guère mieux ( c’est la Pompadour qui choisissait le chef de son armée !) . Comme l’Empire Romain, fondé justement sur l’hérédité, a vite dégénéré ! Auguste, ça va . Tibère c’est déjà moins bien (les esclaves aux murènes !) . Caligula (mon cheval sera sénateur !) . Claude : un demeuré et sa pute Messaline qui remplaçait - gratos - une prostituée à Suburre . Néron... n’en parlons pas . Même chose pour les dynasties françaises, elles commencent toutes en fanfare et finissent en eau de boudin : Clovis le grand chef mais les Mérovingiens finissent avec les rois fainéants . Charles Martel bat les francs à Poitiers mais les derniers carolingiens règnent trop peu de temps pour être crédibles . Les Capétiens finissent car ils n’ont plus d’héritiers mâles . Les Valois ? finissent avec la tapette Henri III . Les Bourbons avec le héros Henri IV et finissent avec le faible Louis XVI etc . La monarchie héréditaire ? Non merci .

     

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    • #1378611
      Le Janvier 2016 à 16:12 par listener
      Pour le roi à venir

      Vous avez tort à mes yeux. Le "roi" n’est pas le "monarque". Le roi en France est Roi et Prêtre. Il est sacré. Il a pour fonction l’observance stricte des rites religieux destinés à rendre dieu favorable . Il est dans la ligne des rois antiques de la Grèce et de Rome, des rois étrusques : consulter les haruspices, entendre les devins, consulter les sibylles, toutes choses parfaitement essentielles.

      Les monarques sont de pauvres imbéciles, et sont souvent à l’origine des "rois", mais dévoyés, qui utilisent et détournent leur pouvoir sacral et religieux pour faire les malins (Machiavel les a inspirés). Ils étaient autrefois chassés dès qu’ils se mêlaient de gouverner et étaient remplacés. Ainsi l’empereur du Japon sans "pouvoirs", a pour seule fonction de maintenir les rites et de planter le riz sacré. On ne lui demande pas plus. Une fois chassés, ils sont remplacés par des fonctionnaires religieux chargés en leur absence d’observer ces rites.

      Ainsi lorsque les Tarquin furent chassés de Rome, il fûrent remplacés par un "roi des sacrifices" ("rex sacrificorum" qui demeura en fonction sous la république et l’empire jusqu’au pape qui en est héritier.

      Ainsi Louis XVI, roi et monarque, a détourné ses pouvoirs sacrés de roi-prêtre dans son intérêt et fut démis de ses fonctions sacrées par la révolution (fête de la Fédération) et fût obligé de prêter serment à une "constitution" civile et désacralisée.

      Les français n’ont donc jamais exécuté et mis à mort leur roi, car Louis XVI n’en était plus un en 1793 mais seulement "titulaire civil du pouvoir exécutif". Il est donc archi-coupable car ayant trahi le serment du sacre. On ne prête pas deux fois serment. Il a trahi d’abord en entrant en guerre contre le roi d’Angleterre, son cousin, et en aidant la révolte de vulgaires colons insurgés contre lui (les "américains", et on voit ce que cela donne aujourd’hui !). Impardonnable au yeux du droit féodal dont il était le garant. Les princes doivent se prêter concours contre les peuples insurgés. Et d’autre part, en prêtant un second serment incompatible avec le premier, le serment de roi "constitutionnel". Louis XVI a réagi mais trop tard. Il n’a heureusement pas fini comme un "roi des Belges", comme un vulgaire Louis-Philippe. Au yeux de l’histoire, il peut donc être pardonné.

      Le 21 janvier 1793, ce n’est pas un "Roi" qui a été guillotiné, mais un "titulaire du pouvoir exécutif". Donc pas un roi. Le roi de France n’a jamais été guillotiné.

       
    • #1378651
      Le Janvier 2016 à 17:00 par Paul82
      Pour le roi à venir

      Commentaire qui fleure bon le cliché et la méchanceté. Et aussi l’ignorance accessoirement.

       
    • #1379754
      Le Janvier 2016 à 00:38 par spirit
      Pour le roi à venir

      L’hérédité chez les empereurs romains était un concept assez hasardeux..Auguste n’est qu’un fils adoptif de César,Tibère est bien celui d’auguste mais Caligula l’est de Germanicus...Claude est le frangin et Néron un cousin....Donc,rien à voir avec le fils aîné,dauphin du roi de France !

      Les meilleurs dynasties comme celle des Antonins se sont construite par l’adoption...Sauf quand le fils valait le père,on choisissait le meilleur...ou le chef de légion vainqueur d’un coup d’état...C’était souvent le cas !

       
  • #1378366
    Le 22 janvier 2016 à 10:36 par Tristan
    Pour le roi à venir

    La monarchie héréditaire ça serait parfait si l’intelligence, la compétence, le sérieux étaient héréditaires, mais ce n’est pas le cas .

     

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    • #1379119
      Le Janvier 2016 à 10:45 par tuek
      Pour le roi à venir

      Peut-être pas, mais moi je vois ça comme du lancer de dés.
      Le hasard des naissances fait qu’on a parfois de très bons rois, parfois de très mauvais. Alors que l’électoralisme ne donne QUE des mauvais dirigeants, car c’est les plus malhonnêtes, menteurs et corrompus qui remportent la course électorale. (De Gaulle étant un cas à part car il est arrivé par une guerre, puis par un coup d’état, et les élections n’ont fait que confirmer ces états de fait)

      Avec de telles probabilités la monarchie héréditaire est donc un moindre mal par rapport à la République. Et pour ce qui est de la troisième possibilité, le tirage au sort citoyen de Chouard, j’y crois moyen car ça rendrait le pouvoir complètement instable et incapable d’une politique de longue durée.

      Après je reconnais que l’argument d’Albert sur la dégénérescence de toute dynastie est intéressant, mais reste à prouver que celle-ci est forcément irréversible. Charles VI le dingo a donné naissance à Charles VII qui a réussi à sortir la France du marasme de la guerre du cent ans, et lui même a donné naissance à Louis XI qui est un de nos plus grands rois malgré la diabolisation dont il a fait l’objet.
      Si on instaure des règles strictes en matières d’éducation et de mariage (pour éviter la consanguinité), il n’y a a priori pas de raisons qu’une lignée ne dégénère. Sinon on le serait tous.

       
  • #1378926
    Le 22 janvier 2016 à 22:35 par Raphaël Zacharie de IZARRA
    Pour le roi à venir

    Ma prière à Louis

    Je vous salue Louis, mon bon, mon cher, mon bien-aimé roi des français, le dernier qui régna, Louis le seizième descendant de cet illustre Soleil qui depuis Versailles rayonne sur le monde pour l’éternité.

    Je vous salue très chrétiennement Louis, vous mon roi, vous que le Ciel désigna, vous le plus aimé des souverains de France, assassiné par la gueusaille républicaine !

    Je vous aime Louis, vous bénis et vous prie, du haut de votre grandeur royale, de pardonner à l’engeance républicaine son ignominie.

    Louis, l’outrage fait à la couronne fut inouï, l’immonde régicide tomba sur votre tête très sainte et je pleure ce mensonge contre Dieu, cette tromperie contre la France, cette hérésie contre les coeurs pieux et nobles pour qui un royaume sans Dieu n’est plus qu’une terre stérile aux sillons maudits.

    Louis je vous demande encore de pardonner très chrétiennement, très pieusement et très royalement à vos calomniateurs, parjures et meurtriers, de prier pour eux, de prier également, en juste réparation à cette offense sans nom que fut 1789, pour un retour glorieux sur le trône de votre lignée instaurant le rétablissement de la royauté française, chrétienne, bleue, noble, sainte.

    Je vous salue Louis, Ô mon roi, très humblement, et dépose à vos pieds la flamme claire qui depuis plus de deux siècles brûle avec ardeur en toutes ces âmes intègres que j’incarne ici, modestement -ceux-là que le drapeau athéiste a damné-, et que dans une folle volonté chrétienne, honnête, royaliste, je souhaitais faire remonter à la lumière, au moins le temps de ce bref témoignage.

    https://www.youtube.com/watch?v=8Mu...

     

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    • #1379011
      Le Janvier 2016 à 01:26 par RD
      Pour le roi à venir

      Il me semble que toute sa lignée a fini comme employés de banque au sens propre du terme !
      Une petite prière pour les 10 000 morts minimum requis à la construction serait également de bon aloi...

       
  • #1378937
    Le 22 janvier 2016 à 23:20 par Univers
    Pour le roi à venir

    Pour moi rien a changé. Le roi s’est Hollande (voir Valls) avec ses ministres. Les nobles se sont les hauts fonctionnaires (députés sénateurs etc...) et les présidents du cac 40, les bourges sont les juges chirurgiens et autres fonctionnaires, les paysans sont les classes moyennes (2500€ 3000€) ET les smicars. Pour ceux qui touche en dessous de 1000€ ils seraient considérés comme vagabonds à cette époque. Vous voyez rien a changé, mais on y a tous crû moi le premier.

     

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    • #1379078
      Le Janvier 2016 à 09:16 par tontoncristobal
      Pour le roi à venir

      Fichtre, on est cuit…

       
  • #1379744
    Le 24 janvier 2016 à 00:13 par durandal
    Pour le roi à venir

    Je trouve l’idée royaliste assez intéressante, mais je ne comprends pas bien ceux qui voient ça comme un copier coller de ce qui a déjà existé. Reprendre là où on s’était arrêté en quelque sorte. Cela me semble assez irréaliste. Ce modèle a fait la preuve de ses forces mais aussi de ses faiblesses.
    Comme dans le commentaire d’Albert je pense que sa principale faiblesse se trouve dans le principe d’hérédité absolue, l’aristocratie c’est le pouvoir du plus méritant ce qui est plutôt sain et logique comme principe anthropologique, mais quand vous êtes assuré par la naissance d’obtenir et de garder le pouvoir et ce sur plusieurs générations quel intérêt de se lever tous les matins avec la rage qu’il faut pour être le meilleur et dominer les autres ? S’en suit une inévitable décadence et une chute du niveau des élites quasi inévitable car systémique.
    La nuance qu’on pourrait introduire vient de la compétition, le royaume de France s’est créé dans la concurrence entre divers seigneuries et c’est ce qui maintenait une élite de haut niveau, le tout étant de trouver un système viable ou la concurrence n’entraine pas l’instabilité et là ça devient complexe.
    Un modèle positif selon moi pourrait être de créer par l’assemblage du meilleurs des systèmes déjà traversé par notre peuple un nouvel état nation.
    Je garderais pour ma part :
    La grande vigueur de la nation initiale composée de petite chefferie gauloise/germaine qui baignait dans une quasi anarchie primordiale au sens celtique.
    La stabilité et la légitimité du pouvoir royal de droit divin en connexion avec le pouvoir de l’église catholique.
    La grande capacité fédératrice et d’exportation de l’idée et du discours républicain/démocratique.
    Concrètement mais sans entrer dans les détails ça donnerait une citoyenneté aristocratique acquise soit pour service rendu à la nation ( un service hoplitique par ex) , faits d’arme,... ce qui garantie presque totalement le patriotisme (quand on a risqué sa peau pour son pays on est quasi sûr de l’aimer), cette aristocratie donnerait droit à des terres, à une échelle humaine, car l’accumulation de l’avoir c’est le début de la fin (lire le travail et l’usure d’E.Pound chez KK), terre que ce néo-patricien pourrait transmettre à l’un(e) de ses fils ou filles dans la mesure ou ce dernier aurait acquis également la citoyenneté par son propre mérite (principe de continuité) un peu comme avec les lois saliques. .../...

     

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  • #1379749
    Le 24 janvier 2016 à 00:27 par durandal
    Pour le roi à venir

    (suite) Un système de conseil des sages chargé des questions de la chose publique et du bien commun, et constitué des plus aguerries de ces citoyens (les vieux) serrait élu (pour une période de 10 ans) par les français non (ou pas encore) citoyens du cantons puis de la région où ils résident pour les représenter auprès du pouvoir central (principe de république démocratique) en la personne du roi lui même soumis à la logique de mérite.
    Il pourrait transmettre sa royauté par lignage à l’un de ses fils à condition que celui-ci se soit distingué par son mérite. Etc, etc...
    L’église tiendrait le rôle de scellement spirituel de la nation et reprendrait ses missions de conseil, éducation et d’hospitalité. En cas d’incapacité du ou des fils (ou filles) à succéder au père (par lâcheté ou faiblesse) la terre redeviendrait une métayerie au profit d’un système communal mais la famille pourrait continuer à l’exploiter et y vivre sur une génération et jusqu’à ce qu’un autre prétendant (de cette lignée ou pas) acquière ses droits.
    Le roi serait contraint de consulter et d’être à l’écoute des conseils des sages car ce serrait eux qui représenteraient à la foi les citoyens donc le gros de l’armée et les non-citoyens. Ce qui garantirait l’équilibre de la nation et des pouvoirs. Un roi dans l’incapacité de léguer à un héritier digne de ce nom (mérite au combat, études de haut niveau, implication dans la vie de la cité,...) verrait sa dynastie s’arrêter au profit d’une autre issue d’une famille prétendante. Et en temps de paix pour éviter stagnation et magouille au sein de la royauté un grand tournoi (ça évite les vrais guerres) remettrait le royaume en jeu toute les trois générations (par exemple).
    On peu toujours rêver, je suis pessimiste car je crois que le français 2.0 n’aime pas l’idée de mérite.

     

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    • #1388925
      Le Février 2016 à 14:47 par babar
      Pour le roi à venir

      Votre proposition a le mérite (sic...donc...) d’être créative, de légitimer la hiérarchie tout en donnant des règles du jeu exigeantes pour les prétendants et ouvertes au renouvellement par l’aristocratie sans cesse secrétée par le petit peuple...à retenir.

      Mais qui jugera le mérite ? Sur cette planète ( et d’autres), il y a toujours un "trou" au meilleur tricot politique...à méditer.

      Quant à l’Eglise Catholique, il faut qu’elle soit elle-même soumise à ce genre de procédure : aucun pouvoir sans les trois voeux ( adieux les sinécures...), qu’on mette fin à la Simonie qui est LE grand péché de l’Eglise et de nombre de prélats tout au long des siècles.

       
    • #1389102
      Le Février 2016 à 19:09 par durandal
      Pour le roi à venir

      Merci de votre commentaire.

      Pour répondre à la question : qui juge le mérite ?, il me parait défendable que dans une société basée sur l’esprit guerrier (à ne pas confondre avec le bellicisme) ce soit les paires du prétendant au titre (citoyen) qui le juge mais pour éviter une cooptation malsaine il serait possible de nommer ce jury parmi un conseil d’une autre région (sans liens donc).
      L’humain ayant tendance naturellement à s’organiser en groupes, le danger principal me parait être la corruption inévitable engendrée par les sociétés secrètes, lobbys et autres sectes politico-économiques.
      La nouvelle constitution devrait donc graver dans le marbre, la publicité (transparence) totale des échanges à caractères politiques et économiques (les Gaulois avait un système similaire il me semble), un système où toute réunion (à caractère politique ou économique) qui aurait lieu hors de l’agora (un lieu réel) serait illégale et donnerait lieu à enquête et déchéance de citoyenneté si prouvé, j’exclue évidement les réunions à caractère stratégiques pour la nation qui devrait elles faire néanmoins l’objet d’une déclaration préalable et ferait l’objet d’un contrôle (à déterminer).
      Pour le mérite du roi et de son dauphin, je dirais que leur légitimité pourrait être remise en question à compté d’un nombre conséquent (à déterminer) de citoyens inscrivant leurs patronymes en gage pour signifier une défiance et provoqué ainsi un grand baccalarius durant lequel le "tenant du titre" aurait à le défendre contre des "challenger" issues de la citoyenneté et ayant un renom suffisant pour obtenir un nombre de plébiscites (signatures) égale au moins à la moitié du nombre de défiances opposées au roi. Pour éviter l’instabilité tous les défiants ayant échouées si le roi "tenant du titre" est vainqueur se verraient pénaliser financièrement de manière conséquente par un impôt ponctuel dit "de concorde".
      Attention je ne vois pas ce baccalarius comme une joute avec des gus en armure se fracassant avec des lances (enfin pas uniquement) mais aussi comme une joute verbale, des épreuves philosophiques, des tests intellectuels, et une ou deux épreuves ou les valeurs morales seraient mise à rude épreuve afin de déterminer qui des prétendants réuni le plus de vertus cardinales nécessaires pour régner en juste et en fort.
      .../...

       
  • #1389105
    Le 4 février 2016 à 19:11 par durandal
    Pour le roi à venir

    (suite) Le vainqueur serait déclaré par vote à main levée par le public du stadium, public composé d’une moitié de citoyens, et d’une moitié de non-citoyen afin de boucler la boucle et de conserver l’aspect démocratique et d’éviter la création de phénomènes de caste.
    Pour ce qui est du rôle de l’église étant moi même plutôt agnostique je verrais cela comme un ministère chargé de l’instruction , de l’assistance publique (les hôpitaux, orphelinats...) et d’un rôle de conseil spirituel et législatif auprès du roi (sans plus de pouvoir que les conseils de citoyens).
    Les travers de l’église (actuelles et passés) serait probablement auto-régulés par une augmentation du niveau de ses contradicteurs (au sens dialectique) laïcs.

    Ce petit jeu de prospective en fera peut être sourire certains ou fera peur à d’autres, mais pourquoi pas ? D’autres font bien de la prospective prévoyant de tous nous brancher à un noocerveau (celui du capital bien sûr) et de faire de nos corps augmentés des outils malléables à loisir et corvéable pour créer un nouveau paradis de synthèse à leur image, et malheureusement ceux la ont une longueur d’avance sur nous...

     

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