Invité dimanche du Grand Rendez-vous Europe 1/Le Monde/iTélé, Manuel Valls s’est mué en lanceur d’alerte au sujet des futurs succès électoraux du Front national.
Le Premier ministre a notamment déclaré que :
« Le Front national n’apporte aucune solution, aucune. J’ai peur pour mon pays. J’ai peur qu’il se fracasse contre le Front national. Le Front national à 30 %, c’est d’une extrême gravité pour notre pays, qui n’a jamais connu cela, il faut à tout prix (...) faire en sorte que le Front national baisse. »
Jean-Marie Le Pen, président d’honneur du FN, a réagi au discours de Manuel Valls :
« Je suis tenté de vous dire que cela me paraît assez fasciste comme méthode de présentation. Manuel Valls est génétiquement anti-Front national avant même de devenir Français. Le caractère haineux de son propos, le visage transfiguré par la colère et l’indignation, tout ça me paraît être des sentiments qu’on prête assez facilement aux fascistes dans les temps anciens ! »
Le Parti socialiste détient 61 conseils généraux. Après le suffrage des 22 et 29 mars prochain, il devrait, selon les estimations, lui en rester entre 16 et 30. « Manuel Valls devrait démissionner », conclut Jean-Marie Le Pen.
Le locataire de Matignon s’est également fait remarquer en critiquant Michel Onfray, qu’il accuse de préférer Alain de Benoist à BHL :
Après une première réaction, l’intellectuel s’est à nouveau exprimé au sujet des propos de Valls, sur Europe 1, et le traite de crétin :