Si les échanges de tirs entre le Hezbollah et Tsahal de part et d’autre de la frontière israélo-libanaise ont cessé, la joute verbale se poursuit entre les deux ennemis. Dans un discours télévisé prononcé ce 2 septembre, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a affirmé que son mouvement n’avait désormais « plus de ligne rouge » dans sa confrontation avec Israël. « Hier [le 2 septembre], la résistance a brisé la plus grande ligne rouge d’Israël », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, le chef du mouvement chiite a menacé l’État israélien de représailles s’il menait une attaque contre ses positions :
« Le message est clair : si vous attaquez, toutes les frontières, vos soldats, vos colonies, à la frontière, en profondeur [du territoire] ou à son cœur, pourront être menacés et ciblés. » Il s’est par ailleurs dit prêt à « confronter les drones israéliens dans le ciel du Liban ».
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Sans confirmer l’implication de l’armée israélienne dans l’incident, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, avait réagi le 27 août aux déclarations du Hezbollah mais également à celles du président libanais Michel Aoun qui avait, entre autres, déclaré que les attaques contre les positions du Hezbollah équivalaient à « une déclaration de guerre » d’Israël. « Prenez garde à ce que vous dites et surtout à ce que vous faites », avait alors répondu le chef du gouvernement israélien.
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