La chaîne télévisée du Hezbollah, Al-Manar, a rapporté ce 1er septembre que l’organisation chiite avait détruit un char de l’armée israélienne dans le secteur d’Avivim, dans le nord d’Israël, rapportant « des morts et des blessés ». Le véhicule militaire de Tsahal touché par les missiles antichars se dirigeait vers « la caserne d’Avivim », selon la même source.
Dans la foulée, l’armée israélienne a annoncé mener des frappes dans le sud du Liban.
« Des missiles antichars ont été tirés depuis le Liban vers une base et des véhicules militaires. Des cibles ont été touchées. [L’armée] riposte avec des tirs vers la sources de ces frappes et cible le sud du Liban », a déclaré l’armée israélienne dans un communiqué.
Al-Manar a diffusé en direct des images montrant de lourds bombardements sur le village libanais de Maroun al-Ras. Face à cette nouvelle escalade, le Premier ministre libanais Saad Hariri a demandé l’« intervention » de Paris et Washington.
Ces affrontements sporadiques interviennent sur fond de tensions croissantes entre Israël et le Hezbollah qui avait accusé le 25 août l’État hébreu d’avoir mené des frappes de drones dans son fief de la banlieue sud de Beyrouth. Le leader du mouvement, Hassan Nasrallah, avait promis des représailles.
Cet incident est intervenu quelques heures après de nouvelles frappes israéliennes en Syrie voisine, à Aqraba, au sud-est de Damas. Selon Tsahal, cette opération militaire visait à empêcher une tentative iranienne de mener une attaque à son encontre au moyen de drones chargés d’explosifs de type « kamikazes ».