L’article date de 2016 mais nous avons jugé bon de le relayer pour une raison : la tendance pédophilique gagne du terrain, dans le monde réel comme dans le monde virtuel.
Le scandale Epstein est un peu la forêt qui était cachée par l’arbre. L’affaire est tellement énorme que les médias mainstream ne savent pas comment la traiter. Ils en restent à de prudentes considérations factuelles, rejetant tout lien tentaculaire avec des réseaux de pouvoir occultes et des élites en place, que ce soit aux États-Unis ou en France.
Quelques noms ont été lâchés aux chiens de la presse, mais sans grande conséquence jusqu’à présent. On sent une volonté d’étouffement progressif, à la manière d’un boa : tout en douceur, sans faire de bruit. Les pédocriminels en poste qui ne sont pas poursuivis par la justice prouvent qu’ils se situent au-dessus des lois.
En dessous, il y a les Gilets jaunes, qui se font tabasser pour avoir manifesté leur révolte dans un monde amoral et qui n’ont jamais commis le moindre crime.
Alors, ces poupées-enfants, quel sens leur donner ?
Que le capitalisme n’a aucune morale, qu’il ne néglige aucun marché, et que celui de la pédophilie est en train d’exploser, mais par des moyens détournés. Cela s’explique de plusieurs façons : le progressisme qui détruit un à un tous les tabous, la perte de pouvoir des hommes sur les femmes qui les poussent vers des cibles plus faciles (hélas), le tourisme sexuel qui permet de louer des enfants dans les pays pauvres, la pornocratisation de l’espace public et le passage en force des ignobles PMA et GPA, que les pédophiles attendaient depuis des décennies.
Désormais, la porte du vice légal leur est ouverte.
Sur Internet, il est possible d’acheter des poupées gonflables qui ont la taille de petites filles âgées entre 5 et 10 ans. Ces objets sexuels font scandale mais séduisent les acheteurs aux pulsions pédophiliques.
Leur réalisme est troublant. Après les modèles femmes, voici les poupées gonflables au corps d’enfant. Ces objets sexuels mesurent parfois entre 1m ou 1,5m. Soit la taille d’une fille âgée entre cinq et dix ans. D’autres ont des allures plus adolescentes.
Vendues sur un site internet chinois, elles avaient fait scandale fin 2012 en Angleterre où une association « Dining for Dignity » les avait repérées. Des achats avaient été enregistrés depuis ce site de vente au Royaume-Uni, en Allemagne et aux États-Unis. Dégoût et horreur des internautes. Une pétition est alors lancée en ligne pour que le site soit fermé. Mais d’autres continuent d’en vendre, notamment au Japon.
Récemment, c’est le journal britannique Mirror qui y consacre l’un de ses articles. Le journal dénonce le fait que ces poupées aient été achetées et importées par des Anglais de manière tout à fait légale à partir de ce site japonais appelé Trottla.
Des dizaines de poupées-enfants voire adolescentes sont en vente sur ce site. Prises en photos sous tous les angles, dans différentes poses, dans une piscine ou sur un lit, parées de vêtements, de simples sous-vêtements ou complètement dénudées, les clients peuvent faire leur choix en ligne et acheter les objets désirés classés par thématiques... en toute légalité ?
« Dans le cas d’images pédo-pornographiques, ce sont des actes réels qui sont filmés, ce sont des gens qui abusent d’enfants derrière la caméra. Donc celui qui consomme de l’image pédo-pornographique est complice d’un vrai malfaiteur », rappelle le psychiatre français Roland Coutanceau, spécialiste notamment des questions de pédophilie. Ces deux personnes sont condamnables par la justice française notamment. « Mais la pédophilie "virtuelle" est-elle sanctionnable ? », s’interroge-t-il. Autrement dit, est-il possible de vendre et d’acheter ces objets sexuels à l’effigie d’enfants comme il existe, aussi, des mangas japonais représentant des actes pédophiles ?
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« Le fait, en vue de sa diffusion, de fixer, d’enregistrer ou de transmettre l’image ou la représentation d’un mineur lorsque cette image ou cette représentation présente un caractère pornographique est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende. Lorsque l’image ou la représentation concerne un mineur de quinze ans, ces faits sont punis même s’ils n’ont pas été commis en vue de la diffusion de cette image ou représentation. » (Legifrance)
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Pour l’avocat pénaliste Stéphane Babonneau, « une poupée qui représente un(e) mineur(e) pourrait donc tomber sous le coup de cet arrêt ». Ceux qui produisent, diffusent et achètent peuvent donc être condamnés par la loi française.
Des poupées thérapeutiques ?
Au Japon, le fondateur du site internet qui propose ces poupées gonflables enfants, un certain Shin Takagi, considère rendre service avec ces produits. Il dit l’avoir créé afin de concilier ses pulsions pédophiliques et la nécessité de protéger les enfants.
« Nous devons accepter qu’il est impossible de changer quelqu’un, expliquait-il dans une interview au journal américain The Atlantic. J’aide les gens à exprimer leurs désirs, de manière légale et éthique. » Il souligne que dans certaines lettres qu’il a reçues, des clients le remercient de les empêchent ainsi de « commettre un crime ».
Shin Takagi reste persuadé que ses poupées peuvent aider ses acheteurs. Mais se satisferont-ils d’une poupée ou certains passeront-ils un jour à l’acte avec un « vrai » enfant ? Des poupées peuvent-elles les satisfaire afin d’épargner des victimes ? La question divise.
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Roland Coutanceau, psychiatre et président de la Ligue française pour la santé mentale reste plus nuancé quant à l’utilisation de ces poupées. Ce spécialiste de la question pédophile, auteur de l’ouvrage Les Blessures de l’intimité, (Editions Odile Jacob) nous répond dans un entretien ci-dessous.
Ces poupées peuvent-elles dissuader certains pédophiles de passer à l’acte avec des enfants ?
Roland Coutanceau : [...] Dans le cas de ces poupées gonflables, on pourrait considérer que c’est une masturbation un peu améliorée, originale. Est-ce que, si ces poupées sont permises, elles peuvent être une manière pour le sujet de vivre sa sexualité de façon auto-érotique sans agresser un enfant ? Un certain nombre de sujets à attrait pédophilique gèrent leur sexualité avec la seule masturbation et s’interdisent le passage à l’acte. Mais ça peut s’avérer moins vrai pour les pédophiles qui sont les plus instables, psychopathes ou très mégalomaniaques.
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Selon vous, il est tout de même possible de réorienter la sexualité des pédophiles vers les adultes ?
[...] Un enfant, c’est quoi ? Dans le discours des pédophiles, c’est un corps, soyeux et sans poils. Donc au fond, aussi bien chez l’homme que chez la femme pédophile, il a une propension à vouloir être attiré(e) par de jeunes adultes qui font un peu enfant.
Curieusement dans la pédophilie homosexuelle, ils arrivent à avoir des relations avec des adultes qui ont très peu de pilosité. Le pédophile n’aime pas les poils, c’est un élément répulsif. J’ai un patient, par exemple, qui est parvenu à trouver une femme ayant accepté de s’épiler, de porter des chaussettes... un peu comme une petite fille.
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