SOS Racisme s’essaye régulièrement au « testing » depuis de nombreuses années. Qu’est-ce-que le « testing » ? Il s’agit simplement de présenter des personnes d’origine extra-européenne à l’entrée de boîtes de nuit, auprès d’agences immobilières ou d’employeurs potentiels afin de démontrer la présence de discriminations qui s’y exercent. Bien sûr les personnes d’origine étrangère sont doublées d’individus européens permettant de confirmer qu’il s’agit d’une discrimination si d’aventure la candidature de ceux-ci est validée ou leur entrée dans un établissement est acceptée.
Cette pratique est évidemment peu morale car elle est ni plus ni moins qu’un piège. Pire, d’un point de vue juridique elle serait naturellement illégale puisqu’elle force une personne ou un établissement à commettre un délit pour ensuite accuser la personne dudit délit. Il s’agit donc clairement d’une provocation à la commission d’une infraction.
Las, en cette époque politiquement correcte, les tribunaux eux-mêmes acceptent le « testing » depuis que la Cour de cassation a rendu en 2015 un arrêt sur une QPC (Question prioritaire de constitutionnalité) en proclamant que le testing « ne confère pas au procureur de la République la faculté de provoquer à la commission d’une infraction et ne remet pas en cause le pouvoir du juge d’apprécier la valeur probante des éléments à charge produits par les parties, après les avoir soumis à la discussion contradictoire ; qu’il n’est ainsi porté aucune atteinte aux droits de la défense ni au droit à un procès équitable ».
Circulez, y a rien à voir, de toute façon tout cela est politique et la justice n’est ici, comme à bien d’autres endroits, qu’accessoire.
Une fois le problème de la licéité du « testing » réglé, comme avec la loi Gayssot, il ne reste plus pour les associations qu’à se faire plaisir. Et comme la plupart des lieux privés un peu select, voire huppés, dont le droit à l’entrée n’est pas prohibitif (comme le seraient un palace ou un restaurant 3***) pratiquent nécessairement un « tri » empirique, il n’y a plus qu’à se baisser pour les associations anti-racistes.
Alors la vraie question que devraient se poser ces associations militantes et politiques, minoritaires mais faisant leur loi, est : « pourquoi une telle sélection de la part de ces établissements ou de ces sociétés ? » N’y a-t-il pas de fumée sans feu ? Ne regardent-ils pas le doigt là où le sage montre la lune ?
Pourquoi SOS Racisme ne fait jamais (à notre connaissance) de « testing » avec un couple asiatique ? Cela viendrait-il parasiter la thèse qu’ils veulent démontrer ? Partant, pourquoi le couple asiatique serait-il accepté dans tous les établissements, là où Maghrébins et Noirs sont refusés ?
Autre question : pourquoi Teddy Riner, Tony Parker ou Zinedine Zidane n’auraient eu aucune difficulté à rentrer dans ces lieux malgré leur évidente couleur de peau ?
Nous n’égrènerons pas ici les faits divers mettant en cause des personnes « racisées », comme un autre site qui a fait de ce genre de revue de presse sa spécialité. Mais la réalité rattraperait l’idéologie gauchiste et leur permettrait peut-être de comprendre que l’on a absolument pas affaire ici à du racisme (d’autant que les videurs ou les physionomistes sont bien souvent eux-mêmes d’origine africaine) mais simplement à une banale politique de gestion empirique de la clientèle et de pacification des lieux.
Il est possible aussi qu’une clientèle européenne ait envie parfois de se retrouver un peu entre elle. Cette grégarité pourrait doucement se transformer dans notre pays en séparatisme, c’est vrai. Mais qu’y pourront les « testing » de SOS Racisme tant que les causes ne seront pas traitées et qu’au contraire elles seront alimentées par une folle politique migratoire ?
Plus facile d’obtenir un transat sur les plages privées de la Côte d’Azur quand on est blanc, que quand on est une personne racisée. C’est ce qu’ont prouvé des militants de SOS racisme, lors d’un testing le 30 juillet à Juan-les-Pins.
Nous les avons suivis en caméra cachée. pic.twitter.com/AyWWZo3NQF
— Loopsider (@Loopsidernews) August 9, 2022
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GARANTI SANS TESTING
France Bleu nous conte cette histoire parmi tant d’autres : « Le château Bois Glaume, au sud de Rennes, a été totalement saccagé par des centaines de fêtards dans la nuit du vendredi au samedi 17 juillet. La propriétaire pensait louer son habitation à une famille qui célébrait un anniversaire. En réalité, des fêtes étaient organisées tous les soirs ».
En réalité il s’agissait d’un festival de rap, dont voici l’affiche (qui aurait d’ailleurs du susciter l’ire des associations gauchistes en raison de la discrimination manifeste en raison du sexe : « entrée gratuite pour les femmes »... Comme quoi il y a des discriminations tout à fait acceptables) :
Voici le résultat :
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BONUS
Ces enfants ont découvert les joies de la mixité sociale :pic.twitter.com/MA6nbOoMyZ
— Bouli (@bouliboulibouli) August 10, 2022