Dans cette affaire très curieuse de faillites à répétition de grands groupes allant pourtant de paire avec de l’argent massivement injecté dans le système (chose que la FED n’est pas seule à pratiquer d’ailleurs), on se pose au moins deux questions à savoir :
1/ Où va tout cet argent ? . . . même en dépit du fait qu’il n’existe que sous la forme d’écritures comptables ; et uniquement dans les mémoires informatiques je précise.
Et 2/ Des hauts dirigeants - qui sont par nature ’’soucieux’’, qui veillent au grain et sont en principe accompagnés et conseillés - peuvent-ils décemment laisser choir leur pain béni (leur entreprise qui leur sert en outre à s’enrichir et qui est cotée en bourse) en prenant autant risques (suivre un modèle reposant sur une financiarisation à outrance réputée dangereuse) et ce, sans anticiper ?
En ce qui me concerne je me dis :
ou il existe une volonté globale et partagée de sabordage planifiée de tout le système ; mais j’ai quelques doutes.
ou tous sont pris dans un engrenage dont ils connaissent parfaitement le fonctionnement. Mais que choisir d’en sortir de manière brutale, outre leur est déconseillé - notamment sur le ton de menaces claires de représailles - leur serait immédiatement préjudiciable en terme d’image et de répercussions bien plus graves.
Aussi je réitère cette interrogation sur l’influence des robots traders (ou trading à haute fréquence) que j’évoquais récemment : ’’ Et si ces machines qui réalisent des milliers de transactions (échanges de titres et d’argent) à la seconde étaient devenus en fait les authentiques maîtres d’un système que personne n’ose arrêter ou débrancher par peur d’une panique générale suite à une alerte des mêmes robots que nulle part il n’y a plus d’argent ?
Selon moi ça peut expliquer à la fois pourquoi autant d’argent et déversé dans le grand bain (pour alimenter le flux de transactions, ce par quoi les machines assurent leur fonction). Mais qu’en même temps, personne, pas même les entreprises ne peut en profiter vu la vitesse des flux et sans doute le brouillard le plus opaque qui soit, même pour les initiés sur : ’’qui possède quoi et quelle quantité ?’’.
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