Ce jeune, euh, garçon, s’est déguisé en, euh, « LGBT », pour prouver que la LGBT-phobie régnait dans les transports en commun.
« La société patriarcale nous a inculqué que l’espace public appartenait aux hommes »
On parle « meufs genrées » et « mecs cis-hétéros ». Bienvenue dans le monde de Brieuc et bonne lecture. En espérant que cobaye LGBTQi+ non cis-genré (on a mis ça au hasard en espérant que ça matche...) survive à ses expériences de sport sociologique extrême...
Brieuc, qui n’est qu’Amour & Tolérance, nous explique que l’hétérophobie, ça n’existe pas. On rappelle que la religion LGBT est basée sur la haine et le rejet des hétérosexuels...
« Ce qu’il faut bien comprendre c’est que la violence hétérophobe et la violence cisphobe ça n’existe pas »
On réalise que Brieuc ne veut pas voir la violence imposée par les médias pendant cinq décennies (1968-2018) à l’encontre du petit Blanc français hétéro, le beauf à la Cabu, qui a cristallisé toutes les haines de tous les gouvernements successifs à la solde des lobbies communautaires dominants. Et toc.
Ainsi, le sentiment de persécution unilatéral des homosexuels est-il basé sur une ignorance sociologique crasse. Mais c’est de bonne guerre, quand on essaye de disloquer une société à partir de ses composantes différentes, faut-il le rajouter.
Pour en revenir à la question initiale, la provocation pour prouver la haine anti-LGBT rappelle le testing de SOS Racisme pour prouver que le racisme était récurrent en France. Les tenanciers de boîtes de nuit, les DRH qui épluchaient les CV étaient alors piégés pour prouver que le CV d’Abdelkader ou que la bande d’Abdelkader étaient impitoyablement rayés de la liste des admis. S’ensuivait une plainte ou un procès pour racisme qui ne résolvait rien, au contraire : cela rendait les « responsables » d’autant plus méfiants, et pas forcément vertueux.
Dans un autre genre, les stups newyorkais des années 70 faisaient carton plein en provoquant les gros dealers de la mafia italo-américaine : ils achetaient de grosses quantités d’héroïne, entraient dans le business et faisaient tomber les chefs. Si la fin a justifié un temps les moyens, la technique a vite dérapé, puisque les princes de New-York, comme on les a appelés – et ça a donné un film, Le prince de NY, de Sidney Lumet – ont fini par se prendre pour des vrais dealers et délirer avec leur nouveau train de vie. Fin de l’aventure : la justice US mettra un terme à l’expérience.
Le réel viendra probablement mettre un terme aux délires LGBT, en espérant que ce ne sera pas de manière violente.