« Le 17 mai, journée internationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie, est l’occasion de rappeler l’engagement résolu du ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse et de l’ensemble de la communauté éducative face à toutes les manifestations des LGBTphobies en milieu scolaire.
Des collèges et des lycées, de plus en plus nombreux, mettent en place des actions pour faire de cette journée du 17 mai un moment fort de solidarité avec les jeunes LGBT, de réflexion sur les questions liées aux discriminations, et un point d’orgue de la mobilisation contre l’homophobie et la transphobie qui marquent encore l’expérience scolaire de trop d’élèves. Il est important aujourd’hui de saluer ces initiatives et d’encourager leur déploiement dans les années à venir. »
Alors que le grand problème de l’école n’est pas la transphobie mais la culturophobie, le ministre Blanquer lance une grande campagne intitulée « L’Homophobie, ça suffit ! ». On ne lit plus les grands auteurs – trop compliqué pour la génération NRJ12/jeux vidéos – mais on écoute les délires pervers du lobby LGBT. Que Blanquer, qui était le plus sensé de la bande à Macron, se prête à ce jeu dans lequel les enfants seront tous perdants, c’est à désespérer. Bientôt, il n’y aura plus que la vraie révolution – pas celle à Branco – pour remettre la France sur ses pieds.
Viol éducatif du lobby LGBT
Qui a décidé qu’il fallait introduire dans la tête des enfants les concepts d’homophobie et de transphobie ? Le ministre, qui entend lutter contre « toutes les discriminations », oublie la première d’entre elles : la discrimination sociale. En laissant couler l’école publique, avec des programmes en net affaissement et une autorité volontairement défaillante, les décideurs du ministère infiltré par les trotskistes sont en train d’élargir la fracture de l’instruction en France. Chacun sait que les parents qui ont les moyens extirpent leurs rejetons des « décharges » publiques de banlieue pour les placer dans le privé, qui déborde de demandes. La véritable sanction, elle est là. Les écoles privées catholiques se frottent les mains : avec de tels francs-macs à la tête de l’école publique, l’instruction religieuse a de beaux jours devant elle !
Et c’est pas fini : quand toutes les classes non publiques seront saturées, devant le désastre, les parents vont prendre en charge eux-mêmes l’instruction de leurs enfants, et on verra fleurir des petites structures un peu partout. Que ce soit chez les cathos ou à domicile, on pourra alors échapper à ces seaux de merde que sont les injonctions des dingues communautaristes. Le problème, il est pour ceux qui ne pourront pas échapper, faute de moyens ou d’organisation, à l’école maçonnique qui enseigne la lutte contre les LGBT-phobies (c’est dans le PDF !) plutôt que La Comédie humaine de Balzac. Leurs enfants ne pourront s’élever ni en eux-mêmes ni dans la société, et ils ne disposeront pas du bouclier culturel pour se protéger des coups violents du libéralisme que doit affronter tout Français en âge de travailler.
On parie sur une révolte des élèves
Quant à la connardophobie et à la maçonnophobie, il faudra se la coltiner. Il est à craindre que la génération qui vient ne se révolte en lançant ses cahiers, ses tables et ses chaises sur les pauvres profs qui n’y pourront mais. Il y avait les Gilets jaunes dans la rue, il y aura des Gilets jaunes à l’école. On n’a encore rien vu. Les grèves des manipulateurs du NPA ce ne sera rien à côté.
Pour en revenir au discours du ministre : il est évident qu’on ne cautionne pas la violence et les discriminations à l’école, il ne s’agit pas de ça. Le problème se situe un cran au-dessus : l’autorité des profs a été sapée, du coup il est plus difficile de tenir les mômes, et toutes les différences personnelles et sociales ressortent. On en a une belle illustration dans Entre les murs de et avec Bégaudeau, qui est un film de fiction mais qui fictionne à peine l’école publique de banlieue d’aujourd’hui.
Lutter contre les LGBT-phobies, on prévient tout de suite le ministre, ne résoudra rien. Et le harcèlement ? Au rectorat, qui est censé s’en occuper, tout le monde s’en fout. Quand un cas de harcèlement est signalé dans une classe, la direction écrase le problème pour deux raisons : peur d’être taxée de raciste (ce sont souvent les plus pauvres les plus violents, et les plus pauvres sont principalement issus des familles d’origine immigrée), et peur des vagues qui pourront salir la réputation de l’établissement.
Pour se sortir de ce merdier, une seule solution : l’autorité. Pas l’autorité à l’ancienne avec les punitions corporelles, mais l’isolement du groupe et une prise en main pluridisciplinaire (psychologue, éducateur, orthophoniste, pédopsychiatre) des élèves déclassés, une solution à la canadienne. Quel qu’en soit le prix. De toute façon, le coût social du déclassement scolaire est tel (délinquance, prison, chômage, désocialisation, clochardisation, alcoolisme, drogue), qu’une prise en charge du problème à l’origine ne pourra que coûter moins cher.
Comme à la Légion : on laisse personne derrière !