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Paupérisation : les Français se plaignent mais ne se révoltent pas, ils s’adaptent

C’est ce qui ressort de la lecture rapide de centaines de commentaires sous l’article de Ouest-France, diffusé partiellement sur Facebook.

 

Le titre indique paupérisation, et pas pauvreté, qui sont deux concepts différents. La paupérisation suppose une intention ou une évolution politique, dans tous les cas un phénomène collectif ; la pauvreté résulte de nombreux facteurs, plus personnels et familiaux.

10 millions de pauvres en France

Nathalie a 57 ans, elle vit sous le seuil de pauvreté – on dit plus trivialement qu’elle est pauvre – selon les normes franco-européennes (1 158 euros par mois pour une personne seule, ou 60 % du revenu médian). Une fois ses calculs réalisés, elle annonce toucher 530 euros par mois et « faire attention aux petites dépenses ».

« J’ai pris une claque en faisant mes courses. L’an dernier, je tournais entre 150 et 170 €, aujourd’hui c’est pratiquement le double. »

Il y a eu, le 25 avril 2024, plus de 5 000 commentaires sous l’article (payant). Ce qui en ressort, c’est le fatalisme et la souplesse d’échine des Français. On a retiré les prénoms, et gardé les réactions, telles quelles.

« Moi j’ai 67 ans je bosse encore sinon trop galère avec nos petites retraites. Pas le choix. »

« C’est pas le boulot qui manque pourtant. »

« Les courses mensuelles (pour 4) on est passé de 200€ à 350€ et je parle bien de courses. Pas d’alcool, pas de folie. »

« Et si y’avais que la nourriture le chauffage la mutuelle le carburant etc a bondi... bref et ceux qui disent vous aviez qua bien voté ! Qui peut savoir si un ou l’autre fera mieux une fois sur son" trône "et pourquoi dire vous avez voté Macron ... personne sait se que les autres ont voté...la il faut des mesures radical mais pas possible car on on est bien mal partie et se qui sera bien pour certains sera mal pour d’autres donc idem sa critiquera..... courage au nvl génération .... »

« C’est de plus en plus dure mais personne ne bouge alors le gouvernement l’a belle il se dit que finalement on peut y aller ça leur convient au peuple
A Quand ??une bonne descente dans la rue »

« Fo travailler j’ai 65ans et tout les matin suis o taf à 5h j ai toujours mis du mien pour m’en sortir ses pas facile en a rien sans rien »

« Tous le monde se plaints , et franchement y’a de quoi , vu les salaires, et le coût de la vie, ça devient insupportable.je suis seule avec une toute petite retraite , et je calcule serrer , Cependant une chose m’épate vraiment… ! Voyez les match’ de foot à la télé..voyez les tribunes sont pleines à craquer à chaque match’…comment font ils vu le prix des places.. ?? Qui veut bien éclairer ma lanterne.. ??? »

« Pourtant en ménage c’est pas le travail qui manque »

« il faut être clair : on ne vit plus, on ne se déplace plus non plus vu les prix des carburants »

« Quelle carriere ? Dans la vie y en a qui se bougent et se sortent les doigt pour vivre correctement , et les autres qui fond le minimum et se plaignent a la fin, et en plus ils ont droit a toutes sorte d aide comme les cheques de ceci et de cela ! »

« Il ne faut pas généraliser. Certaines familles ne peuvent plus vivre comme avant cette crise. Beaucoup se sont privés pendant une année de beaucoup de choses afin de pouvoir partir quelques jours . Car oui tout le monde a le droit de s’échapper. Et d’autres et ils sont plus nombreux, ont dû choisir entre se nourrir correctement ou se chauffer. En 2024 en france c’est une honte. A côté de ça a la tête du pays il fait des chèques sans compter..... Une majorité de français sont tombés dans le quart monde , vous avez vu le nombre de familles qui vont être expulsées cette année.... Franchement, honte à ce pays »

« C’est pas normal qu’en France on sois si bas, puis surtout une fois à la retraite après avoir bosser toutes sa vie qu’on sois même pas capable de toucher une bonne retraite.... »

« Quand il faut voter j entends ça ne sert à rien alors ne vous plaignez pas »

« Heureusement que le proverbe " c’ est la goutte d’eau qui fait déborder le vase " restera toujours valable , reste à savoir la capacité du vase , mais je pense qu’à la fin ça va leur faire tout drôle à ces imposteurs de Sarkozy le traite micron , le maire et assimilés »

« À deux je prévois 20 euros par jour - pas toujours facile de s’y tenir »

« Oui le budget nourriture, énergie ( électricité+chauffage) ect ont énormément augmenté... Et désormais , il faut faire bien plus qu’attention...nous n’avions déjà pas beaucoup de loisirs, là c’est une utopie et il va falloir se faire une raison.. malheureusement..
Par contre, quand je vois les milliards dépensés à droite à gauche ...ça me rends dingue..car du coup, les situations ne sont pas prêtes de s’arranger..il va bien falloir rembourser... »

Notre question : parmi ces commentateurs, combien ont voté Macron, et combien sont injectés ?

Car si la marge d’action que l’oligarchie laisse au peuple est aujourd’hui ténue, il reste des moyens de résister, de s’opposer, en s’informant un minimum. L’information est la base de tout.

Pour nous, hormis les situations exceptionnelles, la majorité des plaignants ou des plaintifs ne fait pas le lien entre leur situation et la politique menée par l’oligarchie. Ils voient nettement que le caddy du pauvre diminue, pendant que le caddy du riche augmente, mais ils ne connectent pas les deux images avec une chaîne explicative. Et cela change tout.

Pour connecter ces deux images, une formation politico-économique est nécessaire. Cela suppose d’entrer dans un parti qui ne raconte pas (trop) de conneries, on pense aux Patriotes de Philippot, par exemple, ou de lire des livres intelligents, plutôt que d’écouter les conneries du 20 Heures, les chaînes de télé travaillant contre le peuple. Après la sociale-traîtrise, on peut parler de média-traîtrise !

Le plaintif moyen doit donc relier son vote à son injection (70 % au moins de la classe d’âge qui a réagi à l’article de Ouest-France est « vaccinée »), et le combo vote-injection à sa propre paupérisation, qui est flagrante, mais homéopathique. Elle évite les sauts de paupérisation : l’expérience des Gilets jaunes, qui ont réagi à un saut de prix des carburants, n’a pas été oubliée par le pouvoir. Il y a certes eu le saut du prix de l’électricité depuis (EDF vient d’augmenter notre mensualité de 45 % !, c’est notre prochain combat), mais généralement, le pouvoir annonce les hausses très à l’avance, afin de préparer le public à la prochaine vague de paupérisation.
C’est ce qu’on appelle du nudging, on préfère dire accompagnement vers la pauvreté, et ça sent très fort les conseils de McKinsey.

Le problème de ces milliers de commentateurs, qui se plaignent et qui ont des raisons de se plaindre, c’est qu’ils forment une masse critique empêchant toute révolte, donc tout changement.
Par exemple, un boycott massif du scrutin en 2027 mettrait le système démocratique à terre : c’est pour ça que les médias aux ordres entretiennent le (faux) suspense des futures échéances électorales du matin au soir, afin d’exciter l’esprit des électeurs et leur faire croire à un (certain) pouvoir.
Aujourd’hui, après la triche probable de l’élection de Macron en 2022, un sortant pourtant terriblement impopulaire, on peut dire que le seul vote possible pour le peuple en colère, s’il veut être actif et non plus spectateur de sa misère, est le boycott total de l’élection. Faire tomber la participation à moins de 20 % (de collabos), et la démocratie perd toute crédibilité. Là, on peut commencer à parler de tout ce qu’on veut, an zéro, RIC et compagnie. Mais pas avant.

Si les millions de pauvres et paupérisés – la classe moyenne commence à se faire mordre les fesses par le manque de fric – boycottent le prochain scrutin, il s’effondrera. Et la vraie politique pourra commencer. Mais pour ça, il faut se retenir de voter, ce geste anodin – alimenté, encouragé, valorisé par le Système, ben tiens ! – sur lequel tout tient, surtout l’oligarchie. Sans scrutin normal, qu’elle peut truquer, elle n’a plus de légitimité, de base populaire. C’est donc le peuple pauvre ou moyen pauvre, par sa croyance dans le vote, qui donne un blanc-seing à l’oligarchie pour le faire souffrir.

Il y a heureusement, dans les 5 000 réactions, quelques commentateurs lucides.

« La grande distribution et l’état sont en train de nous mettre à genoux »

« Tout le monde se plaint mais tout le monde part en vacances »

« Se plaindre comme dab mais si vous en avez marre de cette société montrez votre colère et si vous pensez que aller voter va vous sauvez c’est n’importe quoi tous les politiques s’en foutent du peuple »

« Shuuuut continuons d’ accepter de rincer le monarque et sa cour...dette publique apparemment énorme et organisation des J.O, repas à Versailles avec les meilleurs produits, les meilleurs bouteilles, des voyages en veux tu en voilà. De l argent à l Ukraine conflit qui ne nous regarde pas et pays de traffic en tout genre, augmentation des députés et sénateurs, flux de migrants sur les terres françaises n ont jamais été aussi forte alors shut rendormez vous et surtout ne vous plaignez pas. »

« Tant que les élus ne passeront pas de lois fiscales pour modérer l’enrichissement exponentiel engendrant la destruction de la société... ça ne s’arrêtera pas. Les riches n’ont jamais été aussi riches (même si ils ne le veulent pas) et les pauvres de plus en plus pauvres avec de nouveaux éléments qui regagnent les rangs
Beaucoup cumulent les emplois pour y arriver... alors qu’il y a encore 5 ... 7 ans... 1 seul emploi suffisait largement.
C’est un choix politique de laisser la population dans cette solution. Et la population accepte. »

L’entraide n’arrive plus à boucher les trous faits par le politique

 

L’entraide entre les riches fonctionne mieux

Un gouvernement contre le peuple

 






Alerter

123 Commentaires

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  • Témoignage : ma tante 94 ans ( mari communiste dcd) touche 700€ de retraite , sans apl elle est à la rue !vote contre Macron, probablement communiste
    Sa fille ( politiquement nulle) , mari dcd un pied dans le lumpen et un dans la classe ouvrière 1200€ avec 700 de loyer . Elle vote Macron !
    les deux se prennent un "petit" tramadol ( puissant anti douleur) le soir avant d aller au lit .
    Elles habitent dans un H vétuste parmi des immigrés qui ne les emmerdent pas
    Lons le Saunier Jura ; ville qui a perdu 7000 habitants en 50 ans que les familles turques installées ne comblent pas.

     

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    • #3355783

      Hélas, le tramadol n’est jamais petit, c’est un opioïde. Les gamins qui se droguent à la codéine se mettent moins dans la tronche que ceux qui prennent du tramadol (généralement le trama, c’est la dernière étape avant les gros calibres, type oxycodone ou skenan pour les plus connus en pharma).
      Et on peut devenir accro à cette merde si je dis pas de bêtises, sinon ça va dérégler la sérotonine et l’adrénaline (de mémoire, je suis pas sûr non plus pour ce dernier détail), ce qui te met déjà dans une position similaire à ceux qui sortent d’une dépression thérapeutique.
      Prenez pas ces saloperies, à moins que vous ayez une douleur vraiment permanente et insupportable (parce que ce cas existe aussi, faut pas se laisser crever par la douleur non plus, faut faire des choix).

      Bref, bonne chance à elles... mais la biologie est un adversaire redoutable.

       
  • Il n’y a pas que des râleurs en France, il y en a aussi qui agissent ou essaient d’agir mais qui finissent pas se décourager.
    En ce qui me concerne j’ai participé à 20 manifs Gilets jaunes à Bordeaux, dont certaines très très chaudes. J’ai souvent été présent sur le rond-point principal de ma petite ville. J’ai participé à deux manifs contre le laissez-passer vaccinal à Bayonne. J’ai refusé de me faire vacciner et donc subi les privations diverses et variées inhérentes à mon crime. J’ai refusé de porter le masque sur mon lieu de travail avec agressions verbales répétées de la part de certains collègues et silence coupable des autres. J’ai fait dix jours de grève et cinq manifs contre la réforme des retraites à Bordeaux avec, à la clef, 1000 euros de perte de salaire.
    Je n’ai pas pour autant le sentiment d’être un héros, jamais je n’ai risqué ma vie. Je ne parle pas ici de Verdun ou de la Semaine Sanglante de 1871 mais de trucs pratiquement sans aucun danger, à la portée de nous tous.
    Alors quand je lis certains commentaires ici, qui parlent de grève générale, de révolution ou de burnes, je suis dubitatif. Faire ce que j’ai fait et que d’autres, trop peu nombreux, ont fait, ne demandait aucun courage particulier, juste de la détermination. Et pourtant nous fumes, à chaque fois, une minorité face à l’écrasante majorité de ceux qui se contentent effectivement de se plaindre sans jamais rien faire de concret. Ou bien qui se donnent bonne conscience en allant voter une fois tous les cinq ans, en pensant qu’il ont effectué un acte subversif qui va mettre le fameux système cul par dessus tête (cf. Meloni en Italie ou bien Tsipras en Grèce à une autre époque). Ou bien, les pires de tous, ceux qui, ne bougeant jamais leur derrière, se permettent de se moquer de ceux qui essaient de faire quelque chose. Il y en a quelques uns ici aussi, malheureusement.
    Les masses ont des mentalités d’esclaves et sont prêtes à endurer toutes les humiliations pour sauvegarder un confort, même relatif, c’est une constante et ce n’es pas prêt de changer, surtout dans nos sociétés occidentales riches, anesthésiées par un confort matériel obcène et inédit dans l’Histoire de l’humanité.
    Nous mourrons étouffés par notre vomi.

     

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    • Vous avez raison @Philippe, oui le découragement nous guette tous. Quant aux GG au cul de plomb, là aussi vous avez raison : ce sont les pires !

      En revanche je serai moins pessimiste quant à la psyché de notre peuple. Les esclaves ne manqueront pas, mais est-ce une attitude volontaire ? Les gens ne voient pas d’alternative crédible, du moins pour l’instant.

       
    • Dans ce pays quand tu te bats pour les autres tu ne reçois que des crachats ! J’ai défendu les parents d’élèves dans une association, jamais suivi par les parents ! J’ai défendu les copropriétaires dans un conseil syndical, aucun soutien ! J’ai arrêté de me battre pour défendre des veaux !

       
    • Vous lire m’a fait du bien. Les cinq dernières années ont été éprouvantes. J’ai cru qu’on pouvait se défendre, reprendre la main, et j’ai constaté que nous avions contre nous une cohorte immense de compatriotes endormis ou carrément hostiles. Combien de fois ai-je entendu « te fatigue pas, on peut rien faire ! » (bah essaie quand même !), c’était désespérant. A présent, je n’y crois plus et j’abandonne. Il n’y a plus de sens du collectif, de l’intérêt commun, chacun se sert un dernier mojito sur le pont du Titanic, en observant d’un oeil morne ceux déjà noyés en contrebas.

       
    • Il faut savoir que tout réel changement se fait au prix d’intimidations, de découragements successifs, d’inertie étouffant les moindres initiatives. Hé oui je suis d’accord : déjà que se bouger le fion est impossible pour certains, ceux qui y parviennent doivent non seulement le faire, mais surtout que cela DURE, malgré vents et marées. Personnellement, ma philosophie, très simple, est la suivante :
      1) Parler le moins possible, ne dire que l’essentiel et agir le plus possible.
      2) Ne JAMAIS me justifier. C’est bon pour moi, donc ce sera surement bon pour d’autres.
      3) Agir pour montrer l’exemple. Jamais de bla-bla. Qui m’aime me suive.
      4) Avoir le souci du RESEAU pour préparer des entraides
      5) Le plus important : Apprendre à s’en foutre de l’opinion des autres. J’ai passé 45 ans à me soucier du qu’en-dira-t-on. La crise du covid a changé la donne. Dorénavant, j’agis, silencieusement, mais j’AGIS. Ca calme l’anxiété et ça donne la sensation de bâtir, pierre par pierre. L’occasion est rêvée. Ce sont les crises qui distinguent la masse bêlante d’un côté, et les héros de l’autre.

       
  • #3355612

    Petite rectification dans mon dernier commentaire : les 500 signatures ne sont requises que pour se présenter aux élections présidentielles, pas aux municipales...Mais il vaut mieux avoir un sacré parti derrière, donc c’est pipé d’avance !
    Pour les européennes, je maintiens que c’est une chance car il n’y a que peu de critères aisés à remplir.
    Bon week-end à tous !

     

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  • ca fait 40 ans que j entends regulierement tout un tas de gens dire que ca peut pas durer, ca va finir par peter et j en passe, 40 ans au final que le systeme tient bon tout en mettant toujours plus dans la tronche de ces memes personnes !
    Ca va durer et ca va meme s aggraver et les francais ne bougeront pas, tetanises qu ils sont par l idee de perdre le peu qu il leur reste et qui de toute facon leur sera a terme retire ! J invente rien l oligarchie le clame haut et fort depuis deja quelques annees "vous ne possederez rien et vous serez heureux" !

     

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  • Ce genre d’article passe à côté de l’essentiel, comme d’habitude. Les questions de salaire sont secondaires : le plus important c’est le patrimoine. Le Français est un esclave riche, comme du temps de l’Empire Romain, avec du pain et des jeux, mais aucune liberté ni aucune perpétuation familiale, si ce n’est de sa condition d’esclave. Même un Africain est structurellement plus riche que le Français : il possède un patrimoine qu’il peut transmettre, des enfants qu’il peut éduquer, une famille qui peut l’aider en cas de pépin... Le Français, lui, dépend entièrement de l’État. C’est pour ça qui flippe dès que l’État ne lui donne pas sa becquée. Il a peur de se retrouver à la rue. Le Français qui s’est fait spolier depuis la Révolution (première des "révolutions colorées" et authentique colonisation) avec le Code Civil de Napoléon, il est à poil, sans filet, sans patrimoine, sans outil de travail, sans famille, sans traditions, sans profondeur, sans perspectives, sans ressort moral. S’il est amorphe, comme on le déplore, il ne faut pas chercher plus loin.

     

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  • #3355688

    @Paul82
    Je suis d’accord avec vous : les egos masculins représentent un réel problème !
    Même pendant le Covid, Me de Araujo-Recchia y a été lamentablement confrontée...
    Cependant, cela représente à mon sens le dernier espoir pacifique pour s’en sortir et ouvrir les yeux des personnes à moitié convaincues sur le fonctionnement réel de l’usine à gaz européenne qui nous plombe depuis bien trop longtemps, il faut sur ce point se rassurer : les candidats honnêtes ont un "plan" !
    Même avec un résultat à 1%, je ne crois pas que les endormis réagiront, tant que tout va bien pour eux.

    Je vis dans la banlieue toulousaine (je vous fais grâce des maires calamiteux qu’a dû subir cette ville depuis des années), mais avec le système de la métropole, il n’y a plus réellement de spécificité communale dans la gestion ; notre maire filloniste a été réélu pour un second mandat avec l’aide des macronistes puis a rejoint "Renaissance" depuis peu.
    Sa tentative aux législatives lui a valu une belle branlée malgré tout, donc il se représentera aux municipales pour la troisième fois et sera réélu par les bobos parisiens qui nous envahissent et les mamies gâteuses secrètement amoureuses de lui, voilà le niveau de la conscience politique !

    Je n’ai pas de solution locale mais je pense qu’en faisant tomber l’Europe, le reste suivra comme des dominos.
    Valérie Bugault a de solides solutions à tous les niveaux je trouve.

     

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  • L’adaptation c’est un processus qui vise à évoluer pour tirer un maximum de profit d’un environnement qui change.

    Là nous sommes dans un processus de suppression des exigences non autorisées et de réduction des besoins à l’essentiel, c’est de la soumission, une pente glissante vers la lutte horizontale pour la survie.

    L’adaptation c’est le résultat d’une résistance, la soumission c’est le produit d’un dressage.

    Qu’attendre d’une population réduite à regarder le monde à travers les grilles de métal de son caddie de supermarché, après avoir accepté de se soumettre à des injections temporaires de liberté pendant la dictature sanitaire ?

    Ceux qui apprennent la démocratie à travers les médias, n’arrivent pas à conclure que la démocratie n’existe pas en lisant l’avenir dans les lignes de leur ticket de caisse, donc ils sont mûrs pour le rationnement climatique expiatoire et les festins à base de poudre d’insectes.

     

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  • #3356047

    @Balsamo
    Votre commentaire ne manque pas de piquant et vous pointez en effet le type d’insupportables comparaisons rapides et simplistes dont beaucoup de nos "cons-citoyens" sont friands, comme celle entre vaccinés et RSistes.

    La grande majorité des bénéficiaires n’a pas choisi cette situation extrêmement culpabilisante et attentatoire à l’honneur : recevoir "généreusement" 500€/mois relève à la fois de la survie et du foutage de gueule, sans compter l’impact désastreux sur sa vie qui devient de la survie, et encore...
    Quand on passe son temps à chercher à s’en sortir par tous les moyens depuis des années, ce genre de remarque perfide et stupide de la part d’ignorants mérite au mieux un silence méprisant, au pire une bonne baffe qui remet les idées en place, si c’est encore possible.

    Concernant les vaccinés, il y une nuance au moins à faire entre :
    - les vaccinés de confort qui voulaient "continuer à vivre comme avant" (restaurants, bars, cinémas, concerts, etc...) difficiles à plaindre, je le reconnais, car lorsqu’on fait le choix de se faire injecter hâtivement une substance douteuse pour faire la fiesta, sans se renseigner a minima et/ou en traitant les sceptiques de complotistes, il faut en assumer les conséquences comme un adulte, mais libre à chacun de faire ce qu’il veut de sa peau après tout.
    - les vaccinés contraints par leur employeur pour conserver leur emploi, coincés dans le terrible dilemme de devoir choisir entre le salaire et la santé, ceux-là je les excuse et je les ai même aidés avec des conseils préventifs et curatifs naturels.
    Je ne me permets pas de les juger plus avant au niveau du courage et des convictions : tout le monde n’est pas capable d’assumer le choix de ne pas se faire empoisonner en sachant qu’il y a un risque de se retrouver dans la rue, cette catégorie reçoit toute mon admiration.

    Pour finir, je dirai que les plus affreux sont ceux qui, conscients du risque de l’injection (létale) mais pourvus d’un compte en banque bien garni, ont payé un faux pass sanitaro-vaccinal pour jouer sur tous les tableaux : profiter des loisirs en toute légalité sans risquer de sérieux soucis de santé quand même !

    Je crois qu’il est temps de choisir son camp, fini la confortable position du cul entre deux chaises.
    "Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche." Apocalypse 3:15

    "Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers"
    Matthieu 20:16

     

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  • Ce qui a fait capoter les gilets-jaunes (et tous les autres mouvements de contestation sociale), ce n’est pas l’absence de soutien de la bourgeoisie, ou d’une partie de la classe politique, ou l’absence de chef, ni qu’ils n’avaient pas encore assez faim. Ce qui a fait péricliter le mouvement, c’est son "passifisme". Le lobby prédateur n’a aucune raison d’avoir peur de gens pacifiques. C’est du pain béni pour ces sadiques, comme on l’a vu. Ils ont joui de leur pouvoir à faire dégommer du prolo par d’autres prolos.

     

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  • Moi vous savez, j’en ai un peu assez des élans altruistes pour tenter de faire ouvrir les yeux à des demeurés. On choisit son auditoire ! Je tente de convaincre des gens qui reconnaisent une impasse, après, au point où l’on en est : c’est chacun pour sa gueule ! Les abrutis contents de leur état, pataugeant dans leurs certitudes et leur "auto-défense" minable consistant à traiter tout le monde de "complotistes", je les laisse à leur bêtise ! Arrive un moment où, à vouloir sauver les désespérés, on finit par se noyer soi-même.

     

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