Il n’y a pas qu’en France que le gouvernement travaille contre les intérêts du peuple : il y a aussi en Allemagne, qui a beaucoup plus à perdre que nous en appliquant les sanctions américaines contre la Russie.
Car c’est son industrie, qui pèse un quart du PIB, qui est touchée de plein fouet avec la coupure du gaz russe. Chez nous, ce sont les boulangeries qui ferment, à cause de l’explosion de la note énergétique ; outre-Rhin, ce sont les fournisseurs des géants industriels.
Maintenant, au tour de l’agriculture de souffrir, entraînant la colère des agriculteurs. Nous l’avons écrit ici : si une révolution a lieu en Europe, c’est d’Allemagne qu’elle partira. Pour l’instant, comme chez nous, le peuple commence à voter nationaliste, c’est-à-dire contre l’Union européenne. L’AfD est devenu un des 3 grands partis d’Allemagne, mine de rien.
Si la crise s’aggrave, le vote se durcira. Et on retournera un siècle en arrière, avec des luttes sociales dans les rues, de la soupe populaire, et un sauveur. L’inflation, c’est-à-dire la paupérisation, c’est Hitler direct.
Devant la montée de la droite nationale, et un plan secret d’expulsion d’étrangers concocté entre l’AfD et des « néonazis » (selon la presse, hein), la gauche démocratiste rameute ses troupes : tous dans la rue le 14 janvier !
Manque de chance, ce ne sont que quelques dizaines de milliers de manifestants qui sont venus soutenir la politique d’invasion migratoire du couple Scholz-Baerbock, lui étant chancelier, elle, une folle, ministre des Affaires étrangères, encore pire que Leyen sur la russophobie.
On l’aura compris, l’alliance de la gauche et du centre travaille objectivement contre le peuple, au bénéfice de l’oligarchie et de l’Empire. Chez nous, c’est pareil. Les mêmes causes produisant les mêmes effets (le soulèvement populaire de novembre 2018 en France est dû à une hausse du prix des carburants), l’Allemagne connaît son soulèvement à la Gilets jaunes, corrélé à une montée de l’AfD.
Concentré de testostérone, contre la Russie et pour Israël... pic.twitter.com/aCG7CrA2Oo
— ritchi (@ritchi333) October 20, 2023
Chez nous, hélas, les natios se sont éteints : ils sont désormais européistes, et votent des lois avec la Macronie. Car la soupe est bonne. Cette union met un terme au rêve d’un RN conquérant qui nous sortirait le cul des euro-ronces en 2027. Quand on voit les petits papiers que s’échangent certains élus RN et Renaissance dans les travées de l’Assemblée...
Pour l’AfD, la soumission de la social-démocratie à l’Empire et à l’UE est du pain béni : le parti de Tim Lochner, premier maire AfD d’une ville moyenne (Pirna, 40 000 habitants, dans la Saxe) passe de 20 à 23 % des intentions de vote au plan national, avec des pointes à 30 (toujours dans l’est).
Le Monde, sans rire, écrit : « La question de l’éventuelle interdiction du mouvement émerge dans le débat public ». On rappellera à ces pseudo-démocrates que casser le thermomètre, pour reprendre une des phrases cultes de Jean-Marie, ne fait pas baisser la fièvre. Au contraire : elle montera d’autant plus en secret !
Et maintenant, place à l’horreur : le projet de déportation de 2 millions d’étrangers inassimilables. Deux clowns du SPA français tentent de relancer la psychose antinazie :
L’analyse de la victoire de Pirna par Le Monde
ou l’aveuglement de la presse démocrate
Bien qu’arithmétiquement probable, la victoire à Pirna de Tim Lochner – un ancien membre de la CDU qui s’est récemment inquiété du risque de « grand remplacement » dans les crèches en raison du nombre croissant d’étrangers dans sa ville – pouvait sembler politiquement évitable. Le 8 décembre, la fédération AfD du Land de Saxe a en effet été catégorisée comme « indubitablement d’extrême droite » par l’Office régional de protection de la Constitution.
Selon ce service chargé du renseignement intérieur, l’AfD, dans la Saxe, constitue une menace pour « l’ordre fondamental libre et démocratique » et défend des positions « typiquement populo-nationalistes » qui contreviennent au « principe de dignité humaine figurant dans la Loi fondamentale », notamment sur les questions d’immigration. Neuf jours avant le second tour de l’élection municipale à Pirna, cette mise à l’index aurait pu jouer en défaveur de l’AfD. Il n’en a rien été.
À un moment donné, le vent de l’histoire est plus fort que les fragiles barrages établis par ceux qui ont confisqué la démocratie, et qui sont corrompus jusqu’à l’os...